Lorsquele tribunal administratif prononce la démission d'office d'un conseiller municipal, l'intéressé dispose également d'un délai d'un mois pour se pourvoir devant la cour administrative d'appel, laquelle doit instruire et juger la contestation dans le délai de trois mois. Ces dispositions sont applicables dans les communes d'Alsace-Moselle.
ValidĂ©e pour l'essentiel par le Conseil constitutionnel, la loi Vigilance sanitaire a Ă©tĂ© publiĂ©e jeudi 11 novembre. Elle va servir de base pour prolonger, demain, le pass sanitaire, et contient plusieurs dispositions intĂ©ressant directement les collectivitĂ©s locales. © En dehors de la mesure permettant aux directeurs d’écoles d’accĂ©der aux donnĂ©es mĂ©dicales des Ă©lĂšves, qui a Ă©tĂ© censurĂ©e, le Conseil constitutionnel a validĂ© la grande majoritĂ© des dispositions de la loi Vigilance sanitaire. Il va donc ĂȘtre possible au gouvernement, dĂšs demain, de proroger l’usage du pass sanitaire. Le pass sanitaire va ĂȘtre prolongĂ© En effet, la loi du 5 aoĂ»t 2021 n’autorisait l’usage du pass sanitaire pour accĂ©der Ă  un certain nombre d’établissements recevant du public que jusqu’au 15 novembre inclus – c’est-Ă -dire aujourd’hui. La mesure la plus importante de la nouvelle loi est de permettre au gouvernement, en fonction de la situation sanitaire, ou bien d’aller au-delĂ  de cette date, ou bien de ranger provisoirement le pass sanitaire pour le remettre en vigueur plus tard – et ce jusqu’au 31 juillet prochain. Vu la dĂ©gradation de la situation sanitaire en France – la presque totalitĂ© des dĂ©partements a dĂ©sormais dĂ©passĂ© le seuil d’alerte – il ne fait aucun doute que le pass sanitaire sera prolongĂ©. Il faut donc s’attendre Ă  ce qu’un dĂ©cret soit publiĂ© au Journal officiel de demain, mardi 16 novembre, pour officialiser cette prolongation. La seule question Ă©tant, Ă  cette heure, de savoir jusqu’à quand cette prolongation sera prononcĂ©e par le gouvernement. Seule certitude cela se comptera en mois. En effet, le chef de l’État a annoncĂ© la semaine derniĂšre qu’il faudra une troisiĂšme dose pour valider le pass sanitaire pour les personnes de plus de 65 ans, Ă  partir du 15 dĂ©cembre. Cela donne Ă  penser que le pass restera en vigueur au moins jusqu’à la fin de l’annĂ©e. La dĂ©putĂ©e LaREM des Yvelines Aurore BergĂ©, la semaine derniĂšre sur LCI, a ouvert la porte Ă  une prorogation jusqu’en fĂ©vrier, en mars », voire en juin » si nĂ©cessaire. La premiĂšre rĂ©ponse Ă  ces questions viendra dans le dĂ©cret attendu demain. Le retour des rĂšgles dĂ©rogatoires dans les conseils municipaux et communautaires L’un des points qui intĂ©ressera le plus les Ă©lus dans la loi Vigilance sanitaire est le V de l’article 10, qui modifie l’ordonnance du 1er avril 2020 visant Ă  assurer la continuitĂ© du fonctionnement des institutions locales et de l'exercice des compĂ©tences des collectivitĂ©s territoriales et des Ă©tablissements publics locaux ». C’est ce texte, au dĂ©but de l’épidĂ©mie, qui a modifiĂ© les rĂšgles en matiĂšre de fonctionnement des organes dĂ©libĂ©rants des collectivitĂ©s locales et de leurs groupements. Plusieurs fois prolongĂ©es, ces rĂšgles spĂ©ciales – et dĂ©rogatoires du droit commun – ont pris fin officiellement le 30 septembre dernier. Pas pour longtemps elles sont rĂ©tablies, depuis la promulgation de la loi » Vigilance sanitaire, soit le 10 novembre 2021, et directement prorogĂ©es jusqu’au 31 juillet 2022. En consĂ©quence, depuis le 10 novembre, il est de nouveau possible de tenir les rĂ©unions des conseils rĂ©gionaux, dĂ©partementaux, municipaux, communautaires, ainsi que celles des organes dĂ©libĂ©rants des syndicats, selon des rĂšgles diffĂ©rentes de celles fixĂ©es par le Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales. Il est donc Ă  nouveau possible de tenir ces rĂ©unions en tout lieu », de se rĂ©unir sans public ou avec une jauge maximale, le caractĂšre public de la rĂ©union [Ă©tant] rĂ©putĂ© satisfait lorsque les dĂ©bats sont accessibles en direct au public de maniĂšre Ă©lectronique ». Le texte autorise Ă  nouveau Ă©galement que les rĂ©unions se tiennent en visio ou audioconfĂ©rence. Le quorum permettant Ă  une assemblĂ©e de se tenir repasse de la moitiĂ© Ă  un tiers, et les Ă©lus peuvent Ă  nouveau ĂȘtre porteurs de deux pouvoirs au lieu d’un. Obligation vaccinale dans les crĂšches clarification Autre article important pour les Ă©lus l’article 5 de la loi, qui modifie les rĂšgles en matiĂšre d’obligation vaccinale. Le texte rĂšgle maintenant clairement la question de l’application de cette obligation dans les crĂšches, qui a fait l’objet d’interprĂ©tations trĂšs diffĂ©rentes depuis la loi du 5 aoĂ»t le gouvernement avait commencĂ© par expliquer que l’obligation vaccinale ne s’appliquait pas aux personnels travaillant dans les crĂšches, avant que le Conseil d’État ne lui donne tort, et applique cette obligation de façon trĂšs large, non seulement aux personnels de santĂ© mais Ă©galement au personnel administratif. La loi Vigilance sanitaire vient clarifier les choses dans les Ă©tablissements d’accueil du jeune enfant, les Ă©tablissements et services de soutien Ă  la parentalitĂ© et les Ă©tablissements et services de protection de l'enfance, dĂšs lors que ceux-ci sont situĂ©s en dehors des Ă©tablissements de santĂ©, l’obligation vaccinale s’applique aux professionnels et aux personnes dont l'activitĂ© comprend l'exercice effectif d'actes de prĂ©vention, de diagnostic ou de soins attachĂ©s Ă  leur statut ou Ă  leur titre ». Autrement dit, elle ne s’applique ni aux personnels administratifs, ni aux personnels de santĂ© si ceux-ci ne rĂ©alisent pas d’activitĂ© mĂ©dicale. Suivez Maire info sur Twitter Maireinfo2
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LarentrĂ©e du conseil municipal du 3 septembre a Ă©tĂ© mouvementĂ©e. En tout dĂ©but de sĂ©ance Jean-Alain Chevillard, le maire, a annoncĂ© avoir reçu le 14 aoĂ»t la dĂ©mission de BĂ©atrice Par la rĂ©daction, le 1er octobre 2012. - PUBLICITÉ - La dĂ©mission des conseillers municipaux peut ĂȘtre le fait volontaire du ou des conseillers intĂ©ressĂ©s ou ĂȘtre la consĂ©quence d'un refus de leur part d'exercer leurs fonctions. Tout conseiller municipal peut de se dĂ©mettre de ses fonctions en adressant sa dĂ©mission au maire art. L. 2121-4 CGCT par un Ă©crit, datĂ© et signĂ©, remis ou transmis Ă  l'exĂ©cutif local. Ne peut valoir lettre de dĂ©mission un tract distribuĂ© Ă  la population et ne comportant ni date, ni signature TA Grenoble, 31 mars 1992, Guyon, Rec., T., p. 796, pas plus que la dĂ©cision d'un conseiller de se retirer de la majoritĂ© municipale CE, 1 er dĂ©cembre 1993, Segantini, req. n° 129868 ; CE, 14 janvier 2002, Ribert, req. n° 240071. DĂšs rĂ©ception de la dĂ©mission, le maire doit en informer immĂ©diatement le prĂ©fet de dĂ©partement par voie de transmission CAA Nancy, 3 mars 2005, Ville de Metz, req. n° 03NC01111. Lorsque la dĂ©mission du conseiller municipal a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e sous la contrainte, il peut demander Ă  l'intĂ©ressĂ© de confirmer sa dĂ©cision de quitter le conseil municipal RĂ©p. min., n° 841, JOAN, Q., 9 septembre 2002, p. 3072. Des formalitĂ©s strictes La dĂ©mission entre en vigueur dĂšs sa rĂ©ception par le maire TA Grenoble, 31 mars 1992, Guyon, prĂ©c., sauf si le conseiller dĂ©missionnaire a choisi de repousser l'effet de cette dĂ©cision Ă  une autre date CE, 26 mai 1995, Etna et ministre des DĂ©partements et Territoires d'outre-mer, Rec., p. 213. Aucune autre formalitĂ© n'est prescrite et l'information du prĂ©fet ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une condition de validitĂ© ou d'effectivitĂ© CE, 28 juillet 1999, Élections municipales de la Celle-Saint-Cloud, Rec., p. 254. Lorsque plusieurs conseillers municipaux ont dĂ©clarĂ© qu'ils dĂ©missionneraient en cas de dĂ©mission du maire, leur dĂ©mission prend effet postĂ©rieurement Ă  la cessation par le maire de ses fonctions CE, 22 juin 2005, Élection du maire de Maurepas, Sindou Faurie et autres, req. n° 274185. En revanche, la rĂ©tractation du conseiller dĂ©missionnaire aprĂšs rĂ©ception par le maire de sa lettre de dĂ©mission est sans influence sur la cessation de ses fonctions CE, 12 fĂ©vrier 2003, commune de la Seyne-sur-Mer et Mme Poggi, Rec., T., p. 677. Dans tous les cas, le conseiller municipal dĂ©missionnaire ne peut plus participer aux rĂ©unions du conseil municipal CE, 26 mai 1995, Etna et ministre des DĂ©partements et Territoires d'outre-mer, prĂ©c., mĂȘme en cas de rĂ©tractation de sa part CAA Nancy, 3 mars 2005, Ville de Metz, prĂ©c.. Le maire doit alors convoquer le remplaçant conformĂ©ment aux dispositions de l'art. L. 270 du Code Ă©lectoral TA Nancy, 24 dĂ©cembre 2001, PrĂ©fet de Meurthe-et-Moselle, req. n° 011419. La dĂ©mission d'office La loi prĂ©voit et organise la dĂ©mission d'office, dont la procĂ©dure applicable est distincte de celle relative Ă  la dĂ©mission volontaire CAA Douai, 29 juillet 2004, maire d'OroĂ«r, req. n° 01DA00122. Tout membre d'un conseil municipal qui, sans excuse valable, a refusĂ© de remplir une des fonctions qui lui sont dĂ©volues par les lois, est dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire par le tribunal administratif art. L. 2125-1 CGCT. Il en va aussi du refus d'assurer une permanence qu'aucun texte ne prĂ©voit CE, 8 juillet 1987, commune de Vatilien c/Gandaubert, req. n° 73215. Un conseiller municipal ne peut ĂȘtre dĂ©mis de ses fonctions au motif qu'il ne remplirait pas de maniĂšre satisfaisante certaines fonctions confiĂ©es par le maire ibid.. À l'inverse, entraĂźne la dĂ©mission d'office le refus, sans excuse valable de la part d'un conseiller municipal, d'assurer la prĂ©sidence d'un bureau de vote CE, 21 octobre 1992, Alexandre et autres, req. n° 138437 ; CE, 20 fĂ©vrier 1985, Behuret, Rec., p. 520 ; CE, 21 mars 2007, Aboulkheir, req. n° 278437 ou les fonctions d'assesseur d'un bureau de vote TA Strasbourg, 15 avril 1998, mairie de la commune de Maizery, LPA, 4 fĂ©vrier 1999, p. 19. Toutefois, n'est pas un motif de dĂ©mission d'office le fait pour un adjoint de refuser d'assurer la prĂ©sidence d'un bureau de vote dĂšs lors qu'il devait participer Ă  une manifestation familiale Ă  caractĂšre exceptionnel et qu'il n'existait aucune difficultĂ© particuliĂšre d'organisation du scrutin CAA Nantes, 2 octobre 2007, M. Chopp, req. n° 07NT01704. Le refus de la part du conseiller de remplir ses fonctions peut rĂ©sulter soit d'une dĂ©claration expresse adressĂ©e Ă  qui de droit ou rendue publique par son auteur, soit de l'abstention persistante du conseiller aprĂšs avertissement de l'autoritĂ© chargĂ©e de la convocation ibid. ; TA Amiens, 18 juillet 2002, commune de LĂ©glantier, req. n° 021245. Il doit ĂȘtre Ă©tabli de façon certaine TA Clermont-Ferrand, 5 dĂ©cembre 1989, commune de Malintrat c/Mme Troiplis, JCP, 1990, IV, 158 ; TA Nancy, 30 juillet 2002, maire de Laveline-devant-BruyĂšres, req. n° 02966, le juge administratif apprĂ©ciant si l'excuse invoquĂ©e est valable ou non TA Clermont-Ferrand, 5 dĂ©cembre 1989, commune de Malintrat c/Mme Troiplis, prĂ©c.. À ce titre, est une excuse valable le refus par un conseiller de l'opposition municipale de devenir adjoint au maire CAA Nantes, 4 fĂ©vrier 1999, Mairie de Telgruc-sur-Mer, req. n° 98NT02546 ou encore la production par l'intĂ©ressĂ© d'un arrĂȘt de travail CAA Versailles, 30 dĂ©cembre 2004, Mme Chantal X., req. n° 04VE01719. À l'inverse, ne sont pas considĂ©rĂ©s comme une excuse valable les justifications fondĂ©es sur les charges familiales CE, 21 mars 2007, Mme Sifia A., req. n° 278438 ou, pour la prĂ©sidence d'un bureau de vote, le fait de s'ĂȘtre engagĂ© Ă  ĂȘtre assesseur dans un autre bureau de vote CAA Versailles, 30 dĂ©cembre 2004, Abdelaziz X., req. n° 04VE01718. Seul le prĂ©fet peut saisir le tribunal administratif d'une demande de dĂ©claration en dĂ©mission d'office CAA Bordeaux, 31 janvier 2006, Germain Serbin, req. n° 02BX00790. Le conseiller municipal qui refuse d'exercer sans excuse valable ses fonctions de telle maniĂšre qu'il doit ĂȘtre dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire, reste en fonction tant qu'il n'a pas Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire par le tribunal administratif. Il peut donc jusque-lĂ  assister aux rĂ©unions du conseil municipal et prendre part aux dĂ©libĂ©rations CE, 11 juin 1958, Élections d'un adjoint aux Abymes, Rec., p. 336. Le juge ne peut dĂ©clarer la dĂ©mission d'office lorsque le conseiller municipal intĂ©ressĂ© a prĂ©alablement dĂ©missionnĂ© de ses fonctions CAA Douai, 29 juillet 2004, maire d'OroĂ«r, prĂ©c. ou lorsque de nouvelles Ă©lections ont dĂ©jĂ  eu lieu CE, 24 juin 2004, Fayard, req. n° 256785. Quoi qu'il en soit, la dĂ©mission d'office doit mentionner les voies de recours possibles Ă  l'encontre de celle-ci CE, 1 er juillet 2005, M. Ousty, Rec., p. 28. La dĂ©mission des fonctions de maire ou d'adjoint La dĂ©mission d'un maire ou d'un adjoint doit ĂȘtre adressĂ©e au prĂ©fet de dĂ©partement. Elle devient dĂ©finitive Ă  partir de son acceptation par le prĂ©fet ou, Ă  dĂ©faut, un mois aprĂšs le nouvel envoi de la dĂ©mission constatĂ©e par lettre recommandĂ©e art. L. 2122-15 CGCT. Elle prend effet Ă  compter du jour oĂč son acceptation par le prĂ©fet est portĂ©e Ă  la connaissance du dĂ©missionnaire, mĂȘme verbalement, et non Ă  compter de la rĂ©ception par le dĂ©missionnaire de la lettre d'acceptation du reprĂ©sentant de l'État CE, 25 juillet 1986, Barthelot et autres Ă©lection du maire de Clichy, Rec., p. 216 ; CE, 26 mai 1995, Etna et ministres des DĂ©partements et Territoires d'outre-mer, prĂ©c.. Son caractĂšre dĂ©finitif est acquis dĂšs lors que son acceptation est notifiĂ©e au maire par le prĂ©fet CE, 17 novembre 2010, ministre de l'IntĂ©rieur, req. n° 334489. Le prĂ©fet a le pouvoir de refuser ou d'accepter la dĂ©mission, sauf si cette derniĂšre a, entre-temps, Ă©tĂ© retirĂ©e par l'intĂ©ressĂ© CE, 21 mars 1962, Rousseau, Rec., p. 906 ; CE, 26 mai 1995, Etna et ministres des DĂ©partements et Territoires d'outre-mer, prĂ©c.. En revanche, il ne peut porter une apprĂ©ciation sur les raisons invoquĂ©es par le dĂ©missionnaire TA Versailles, 27 juin 1980, Ghibaudo, Rec., T., p. 626. Constitue un motif lĂ©gitime de dĂ©mission la volontĂ© du maire de faire arbitrer par le conseil municipal un diffĂ©rend l'opposant Ă  un adjoint CE, 15 mars 2005, commune de Pignan, req. n° 272860. En revanche, le fait pour le maire sortant, dĂ©clarĂ© inĂ©ligible par le juge pĂ©nal, de dĂ©missionner de sa seule fonction de maire afin de pouvoir participer Ă  l'Ă©lection de son successeur, doit ĂȘtre regardĂ© comme une manƓuvre de nature Ă  entacher d'illĂ©galitĂ© et de nullitĂ© l'Ă©lection ainsi survenue CE, 5 mai 2006, Élection du maire et des adjoints de la commune de Goussainville, req. n° 288488. Le maire dĂ©missionnaire est remplacĂ© par un adjoint dans le respect de l'ordre du tableau. Dans l'hypothĂšse oĂč les adjoints sont tous Ă©galement dĂ©missionnaires, le maire continue d'exercer ses fonctions. Il le fait jusqu'Ă  l'installation d'un conseiller municipal dĂ©signĂ© par le conseil municipal ou, Ă  dĂ©faut, pris dans l'ordre du tableau CE, 13 mars 1968, Élection du maire et de l'adjoint de Talasani, Rec., p. 873. À ce titre, c'est donc le remplaçant du maire qui aura la charge d'exercer les attributions de celui-ci et de convoquer le conseil municipal CE, 23 juin 1993, LĂ©ontieff et autres, Rec., T., p. 795.n Unan et trois mois. C'est le temps qu'aura tenu le conseil municipal d'Ermenonville avant d'exploser. Depuis les Ă©lections de mars 2014, six dĂ©missions ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enregistrĂ©es !
PubliĂ© le 28 avril 2016 Ă  00h00 La crise qui secouait le conseil municipal de Rosporden depuis plusieurs semaines se solde par de nouvelles Ă©lections. Vendredi dernier, Christine Le Tennier, maire divers-droite et premiĂšre vice-prĂ©sidente de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Concarneau Cornouaille avait annoncĂ© sa dĂ©mission ainsi que celles de cinq Ă©lus des deux groupes d'opposition PS et Front de gauche. AprĂšs ces dĂ©missions qui ont toutes Ă©tĂ© acceptĂ©es, mardi par le prĂ©fet, l'assemblĂ©e se composait des 22 Ă©lus du groupe SolidaritĂ© et dĂ©mocratie » - l'ancienne majoritĂ© de la maire dĂ©missionnaire - et d'un seul Ă©lu d'opposition. Le code Ă©lectoral imposant au conseil municipal d'ĂȘtre au complet, en l'occurrence Ă  29 membres, pour Ă©lire un nouveau maire, c'est Ă  ceux dont les noms suivaient ceux des derniers Ă©lus sur les listes de gauche qu'il appartenait de siĂ©ger. Ces colistiers ont tous renoncĂ© Ă  ce mandat, a confirmĂ© hier soir la prĂ©fecture. De nouvelles Ă©lections municipales devront donc ĂȘtre organisĂ©es dans cette commune de habitants. Selon la prĂ©fecture, elles devraient se tenir dans les trois mois. En 2014, Rosporden avait basculĂ© aprĂšs 36 ans de gestion socialiste. Christine Le Tennier l'avait emportĂ© avec 58,7 % des voix devant Michel Loussouarn, lequel est au nombre des Ă©lus ayant prĂ©sentĂ© leur dĂ©mission la semaine derniĂšre.
Nouvelledémission et nouveau conseiller lors d'un conseil municipal rallongé . Infos, derniÚres minutes avec La Voix du Nord Infos, derniÚres minutes avec La Voix du Nord Fil info
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LarentrĂ©e du conseil municipal du 3 septembre a Ă©tĂ© mouvementĂ©e. En tout dĂ©but de sĂ©ance Jean-Alain Chevillard, le maire, a annoncĂ© avoir reçu le 14 aoĂ»t la dĂ©mission de Contexte En cours de mandat, il est trĂšs frĂ©quent que l’un des conseillers municipaux dĂ©cide d’abandonner son mandat. Qu’il s’agisse d’un Ă©lu de la majoritĂ© ou de l’opposition, la municipalitĂ© devra suivre une procĂ©dure prĂ©cise pour pourvoir Ă  son remplacement. SchĂ©ma GĂ©rer la dĂ©mission d’un conseiller municipal En cours de mandat, il est trĂšs frĂ©quent que l’un des conseillers municipaux dĂ©cide d’abandonner son mandat. Une procĂ©dure prĂ©cise doit alors ĂȘtre suivie pour pourvoir Ă  son remplacement de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Notre schĂ©ma vous en prĂ©sente les diffĂ©rentes Ă©tapes. DĂ©missionsau sein du conseil municipal : il faudra revoter! Le conseil municipal de mercredi avant le clash. Photo DDM, O.L. Politique, EspĂ©raza. PubliĂ© le 05/09/2015 Ă  03:48, Les Maires et Ă©lus de la majoritĂ© municipale peuvent ĂȘtre tentĂ©s de rĂ©unir des conseils municipaux Ă  huis clos, notamment lorsque les questions qui y sont dĂ©battues portent sur un sujet objet de polĂ©miques locales, ou pour Ă©viter des manifestations de dĂ©sapprobation, en cours de sĂ©ance. Une rĂ©ponse ministĂ©rielle rĂ©cente est venue nous Ă©clairer sur les conditions qui permettent la rĂ©union d’un conseil municipal Ă  huis-clos. RĂ©pondant Ă  la question d’un sĂ©nateur, la ministre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales a rĂ©cemment rappelĂ© les rĂšgles relatives aux conditions dans lesquelles un conseil municipal peut se rĂ©unir Ă  huis-clos [1]. Le sĂ©nateur interrogeait la ministre afin de savoir si le fait qu’un dossier soit l’objet de polĂ©miques locales suffit Ă  justifier une telle mesure de huis-clos. A cet Ă©gard, il est rappelĂ© qu’en droit, l’article L2121-18 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales dispose que Les sĂ©ances des conseils municipaux sont publiques. NĂ©anmoins, sur la demande de trois membres ou du maire, le conseil municipal peut dĂ©cider, sans dĂ©bat, Ă  la majoritĂ© absolue des membres prĂ©sents ou reprĂ©sentĂ©s, qu’il se rĂ©unit Ă  huis clos. Sans prĂ©judice des pouvoirs que le maire tient de l’article L2121-16, ces sĂ©ances peuvent ĂȘtre retransmises par les moyens de communication audiovisuelle ». Ainsi, si les sĂ©ances des conseils municipaux sont, par principe, publiques, des motifs d’ordre public ou de sĂ©curitĂ© peuvent justifier une rĂ©union Ă  huis-clos. Cette exception se justifie par la nĂ©cessitĂ© d’assurer la sĂ©rĂ©nitĂ© des dĂ©bats au sein du conseil municipal, les conseillers ne pouvant pas dĂ©libĂ©rer sous la pression excessive d’un public rĂ©uni pour l’occasion. En effet, dans certains cas, de vĂ©ritables risques d’intimidation pourraient se rĂ©vĂ©ler, portant atteinte Ă  la dĂ©mocratie locale, de sorte qu’il serait nĂ©cessaire que le conseil municipal se rĂ©unisse en l’absence de personnes extĂ©rieures. Toutefois, cette possibilitĂ© de rĂ©unir le conseil municipal Ă  huis-clos doit nĂ©cessairement ĂȘtre limitĂ©e, afin qu’elle ne soit pas utilisĂ©e par la majoritĂ© pour restreindre les droits des Ă©lus d’opposition, ni qu’elle empĂȘche les habitants d’assister Ă  certains dĂ©bats d’intĂ©rĂȘt local et, ainsi, d’exercer leur pouvoir de contrĂŽle du bon exercice de la dĂ©mocratie municipale. Le risque est, en effet, que la majoritĂ© municipale bĂąillonne » toute contestation, en dĂ©cidant la discussion Ă  huis-clos. Afin de limiter ce risque, cette prĂ©rogative accordĂ©e Ă  la majoritĂ© municipale de rĂ©unir le conseil municipal Ă  huis-clos est soumise au contrĂŽle de la juridiction administrative. Une telle dĂ©cision peut, ainsi, faire l’objet, de la part d’un conseiller municipal ou de tout habitant de la Commune, d’un recours contentieux, en excĂšs de pouvoir, exercĂ© devant le Tribunal administratif territorialement compĂ©tent. Saisi d’un tel recours, le juge administratif pourra contrĂŽler que la dĂ©cision de faire siĂ©ger le conseil municipal Ă  huis-clos n’est pas entachĂ©e d’une erreur manifeste d’apprĂ©ciation, voire d’un dĂ©tournement de pouvoir. Le Conseil d’Etat a, dans le cadre de ce contrĂŽle, pu confirmer la dĂ©cision d’une Cour administrative d’appel d’annuler une telle dĂ©cision, dans la mesure oĂč les raisons ayant motivĂ© la volontĂ© de la majoritĂ© municipale de rĂ©unir le conseil Ă  huis-clos n’étaient pas suffisamment sĂ©rieuses [2]. La jurisprudence estime en effet que la dĂ©cision de recourir au huis clos doit ĂȘtre justifiĂ©e par une nĂ©cessitĂ© d’ordre public, ou par le caractĂšre sensible de l’ordre du jour [3]. A dĂ©faut d’une telle justification, la mesure de huis-clos illĂ©galement dĂ©cidĂ© sera annulĂ©e, ce qui entraĂźnera, par ricochet, l’annulation des dĂ©libĂ©rations votĂ©es par le conseil municipal. En toute hypothĂšse, le Conseil d’Etat a jugĂ© que la circonstance qu’une sĂ©ance du conseil municipal se dĂ©roule Ă  huis clos ne dispense pas de l’obligation de mentionner au procĂšs-verbal de la sĂ©ance et au registre des dĂ©libĂ©rations du conseil municipal la nature de l’ensemble des questions abordĂ©es au cours de cette sĂ©ance [4]. Ce, afin de garantir, a minima, la publicitĂ© des questions dĂ©battues lors du conseil. Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] RĂ©p. Min, n°09979, JO SĂ©nat du 10 dĂ©cembre 2020, [2] CE, 19 mai 2004, Commune de Vincly, req. n°248577, PubliĂ© au Rec. CE. [3] TA Montpellier, 28 juin 2011, Mme Espeut, req. n°1002338. [4] CE, 27 avril 1994, Commune de RancĂ©, req. n°145597, mentionnĂ© aux T. du Rec. CE. V44Bh0n.
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  • combien de dĂ©mission pour revoter un conseil municipal