Campings- Aérodrome de Vitry-le-François - Vauclerc: Trouvez facilement la bonne adresse pour votre prochain voyage avec ce large choix d'établissements

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dela zone réglementée LF R 215 Vitry le François, des zones réglementées LF R 208 REGRET*, LF-R206 COMMERCY*, LF-R205 FORT D ECROUVES* et LF-R 168 TOUL DOMGERMAIN*, de 3 cylindres de 2,7 NM de rayon respectivement centrés sur les aérodromes de BAR LE DUC-les Hauts de Chée (LFEU - ARP :
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construirecitĂ©s en objet, se situe Ă  moins de 3 km de l'aĂ©rodrome de Vitry le François Vauclerc , dans la zone A dĂ©finie dans la notice relative aux avis de la DGAC sur les projets d'installations de panneaux photovoltaĂŻques Ă  proximitĂ© des aĂ©rodromes. Ces dispositions rappellent que pour tout projet situĂ© dans la zone A, il y a absence de gĂȘne visuelle pour

CIRCONSTANCES Le pilote, basĂ© sur l'aĂ©rodrome, dĂ©colle de la piste 05 pour des circuits d'aĂ©rodrome. AprĂšs deux posĂ©-dĂ©collĂ©s, il s'intĂšgre en vent arriĂšre pour la piste 291 pour un atterrissage complet. Peu aprĂšs le toucher des roues, l'avion entre en collision avec un vĂ©hicule de fauchage situĂ© Ă  environ 200 m du seuil de piste. L'aile droite du DR400 est arrachĂ©e et le vĂ©hicule renversĂ©. Le vĂ©hicule, d'environ 400 kg et de couleur orange, a Ă©tĂ© heurtĂ© sur l'arriĂšre par l'aile droite du DR400. Son conducteur rĂ©alisait une opĂ©ration de tonte de la piste sur les 200 premiers mĂštres du seuil 29 en vue d'une manifestation d'aĂ©romodĂ©lisme programmĂ©e le week-end suivant. Le pilote a vu deux avions du club dĂ©coller de la piste 05 et a alors dĂ©cidĂ© d'utiliser cette piste. Il indique qu'il ne savait pas qu'un vĂ©hicule occupait le seuil de la piste 29. Il l'a aperçu juste avant la collision et n'a pas eu le temps d'effectuer une manƓuvre d'Ă©vitement. Il prĂ©cise qu'il avait consultĂ© Ă  l'aĂ©roclub le tableau des consignes et NOTAM2 en vigueur. L'occupation de la piste 29 n'y Ă©tait pas inscrite. Le conducteur du vĂ©hicule explique qu'il avait prĂ©venu verbalement le prĂ©sident de l'aĂ©roclub basĂ© qu'il tondrait la piste dans la semaine en fonction des conditions mĂ©tĂ©orologiques. Le jour de l'accident, il a informĂ© l'exploitant d'aĂ©rodrome et des membres de l'aĂ©roclub prĂ©sents sur l'aĂ©rodrome qu'il allait dĂ©buter la tonte. Il prĂ©cise qu'il n'a aucune expĂ©rience aĂ©ronautique et n'a jamais reçu de consignes de sĂ©curitĂ© concernant l'occupation d'une piste. Il ajoute qu'il a pour habitude de porter un gilet fluorescent mais qu'il l'avait oubliĂ© le jour de l'accident. Le vĂ©hicule n'Ă©tait pas balisĂ©. L'aĂ©rodrome, ouvert Ă  la circulation aĂ©rienne publique, n'est pas rĂ©servĂ© aux aĂ©ronefs munis de radio. La circulation des vĂ©hicules sur l'aĂ©rodrome est quant Ă  elle rĂ©glementĂ©e par l'ArrĂȘtĂ© du 2 novembre 1977 relatif aux mesures de police applicables sur l'aĂ©rodrome. Cet arrĂȘtĂ© dĂ©finit les personnes et vĂ©hicules ayant accĂšs aux diffĂ©rentes zones de l'aĂ©rodrome mais ne dĂ©taille pas les conditions de circulation. Un protocole d'accord a Ă©tĂ© signĂ© entre les services de la navigation aĂ©rienne nord-est SNA-NE et l'exploitant d'aĂ©rodrome. Il prĂ©voit une coordination entre l'exploitant d'aĂ©rodrome, le SNA-NE et le Service d'Information AĂ©ronautique SIA lorsqu'une activitĂ© gĂȘnante restreint l'utilisation d'une infrastructure. Le guide de la demande de NOTAM Ă©ditĂ© par le SIA prĂ©cise par ailleurs qu'un NOTAM doit ĂȘtre publiĂ© en cas de restrictions opĂ©rationnelles d'une piste. En constatant le jour mĂȘme de l'accident que l'opĂ©ration Ă©tait en cours, l'exploitant d'aĂ©rodrome a pensĂ© que l'activitĂ© avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© coordonnĂ©e avec l'aĂ©roclub et n'a donc pas informĂ© le SNA. Aucun NOTAM mentionnant l'indisponibilitĂ© de la piste 29 n'avait Ă©tĂ© Ă©mis. Les METAR des aĂ©rodromes voisins faisaient Ă©tat d'une situation CAVOK et d'un vent faible au moment de l'accident. Le soleil Ă©tait dans l'axe de piste azimut de 289° pour une hauteur de 12°. Le pilote portait des verres correcteurs sans protection solaire. Il estime que les conditions d'Ă©clairage ne l'ont pas gĂȘnĂ© lors de la finale. Le pilote, ĂągĂ© de 62 ans, est titulaire d'une licence de pilote privĂ© avion de 1993. Il totalisait environ 375 heures de vol. En 2012, le pilote avait rĂ©alisĂ© environ 20 heures de vol dont 7 en tant que commandant de bord. CONCLUSION ET ENSEIGNEMENT La collision est due Ă  l'absence de dĂ©tection par le pilote du vĂ©hicule occupant la piste. Ont contribuĂ© Ă  l'accident - l'absence de diffusion de NOTAM limitant la disponibilitĂ© de la piste ; - les conditions d'Ă©clairement ; - la possible focalisation du pilote sur les paramĂštres de vol en finale au dĂ©triment de la surveillance extĂ©rieure ; - l'absence de balisage du vĂ©hicule, Lors de cet Ă©vĂ©nement la protection qu'apporte la rĂšgle voir et Ă©viter » s'est rĂ©vĂ©lĂ©e inefficace. Une information avant ou pendant le vol apporte une aide essentielle au pilote pour repĂ©rer un aĂ©ronef ou un vĂ©hicule. Une meilleure coordination entre les diffĂ©rents utilisateurs et l'exploitant de l'aĂ©rodrome aurait permis de diffuser efficacement l'information d'occupation de la piste, notamment par - l'actualisation du tableau d'affichage des consignes Ă  l'attention des pilotes du club ; - la diffusion d'un NOTAM ou l'utilisation des signaux au sol pour les autres pilotes. 1Piste non revĂȘtue 880 m x 100 m. 2Notice to airmen - Avis aux navigateurs aĂ©riens. Loading map... Atterrissage sur une piste occupĂ©e, collision avec un vĂ©hicule General information Local date 02/07/2012 Responsible entity France - BEA Scope of Investigation Full Annex 13 type investigation State or area of occurrence Europe and North Atlantic - France - 51 Marne Location AD Vitry-le-François 51 Human consequences Serious Number of serious injuries 1 Aircraft consequences Substantial Occurrence class Accident Occurence category ADRM Aerodrome File number BEA f-ba120702 Flight Information Aircraft category Fixed Wing - Aeroplane Operator Unknown ACB FRANCOIS 1ER Manufacturer / Model ROBIN - DR400 Aircraft Registration F-GSBA State of registry France Last departure point France - LFSK Vitry-Le-Francois Vauclerc Planned destination France - LFSK Vitry-Le-Francois Vauclerc Flight phase Landing Serial number 2342 Operator Type AG Flying club/school Operation Type Non-Commercial Operations - Pleasure - Local BEA is the French air safety investigation authority for civil aviation. The sole objective of the investigation is to improve air safety. It is intended neither to apportion blame nor to assess responsiblity. BienvenueĂ  l'AĂ©roclub François 1er À moins de 3 minutes de Vitry-le-François, entre Vitry et St Dizier, l’aĂ©roclub François 1er vous accueille tous les jours de la semaine dans un vaste espace, calme et agrĂ©able Ă  vivre. Vitry-le-François L'hĂŽtel de ville vu depuis son parc. Blason Logo Administration Pays France RĂ©gion Grand Est DĂ©partement Marne sous-prĂ©fecture Arrondissement Vitry-le-Françoischef-lieu IntercommunalitĂ© CommunautĂ© de communes de Vitry, Champagne et DersiĂšge Maire Mandat Jean-Pierre Bouquet PS 2020-2026 Code postal 51300 Code commune 51649 DĂ©mographie GentilĂ© Vitryates, Vitryats Populationmunicipale 11 376 hab. 2019 DensitĂ© 1 764 hab./km2 Population agglomĂ©ration 14 903 hab. 2017 GĂ©ographie CoordonnĂ©es 48° 43â€Č 32″ nord, 4° 35â€Č 07″ est Altitude 102 mMin. 92 mMax. 112 m Superficie 6,45 km2 Type Commune urbaine UnitĂ© urbaine Vitry-le-François ville-centre Aire d'attraction Vitry-le-François commune-centre Élections DĂ©partementales Canton de Vitry-le-François-Champagne et Derbureau centralisateur LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription Localisation GĂ©olocalisation sur la carte Grand Est Vitry-le-François GĂ©olocalisation sur la carte Marne Vitry-le-François GĂ©olocalisation sur la carte France Vitry-le-François GĂ©olocalisation sur la carte France Vitry-le-François Liens Site web Vitry-le-François prononcĂ© [vitʁiləfʁɑ̃swa] Écouter ou [vitʁilfʁɑ̃swa] est une commune de l'Est de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Marne, dont elle est l'une des sous-prĂ©fectures, en rĂ©gion Grand Est. La ville est relativement rĂ©cente puisqu'elle a Ă©tĂ© créée en 1545, par la volontĂ© de François Ier de reconstruire le bourg de Vitry-en-Perthois, dĂ©truit par la guerre. La nouvelle citĂ©, construite d'aprĂšs les plans de Girolamo Marini, reçoit alors du roi de France son nom et sa devise. SituĂ©e sur la rive droite de la Marne, Vitry-le-François s'est notamment dĂ©veloppĂ©e grĂące Ă  son activitĂ© de batellerie, qui s'est encore accrue avec l'arrivĂ©e d'importants canaux Ă  la fin du XIXe siĂšcle, avant de disparaĂźtre et laisser place aux grandes industries. Sa situation gĂ©ographique en fait un lieu de passage des armĂ©es depuis le Moyen Âge. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville est presque dĂ©truite par les bombardements. À la fin de la guerre, Vitry-le-François est reconstruite et conserve le plan de son centre-ville en damier. Puis, dans les annĂ©es 1960, la commune voit de nombreux logements collectifs s'installer sur son territoire. Sa population a ainsi fortement augmentĂ©, doublant entre 1946 et 1968. MĂȘme si elle reste la quatriĂšme ville du dĂ©partement de la Marne avec 14 207 habitants en 2008, le nombre de Vitryats et Vitryates ne cesse de diminuer depuis les annĂ©es 1980. GĂ©ographie Situation Vitry-le-François est la capitale du Perthois »[1], une rĂ©gion plate — constitutive de la Champagne humide — qui est couverte de grandes cultures, de prairies, d'Ă©tangs et de peupleraies[2], dans le sud-est de la Marne, en Champagne-Ardenne. La commune, au croisement des ensembles gĂ©ographiques de la Champagne crayeuse ou pouilleuse » Ă  l'ouest, de l'Argonne au nord-est et du Pays du Der au sud-est, est Ă©galement comprise dans la vallĂ©e de la Marne. Elle se situe, Ă  vol d'oiseau, Ă  28 kilomĂštres[3] au nord-ouest de Saint-Dizier et 31 kilomĂštres[4] au sud-est de ChĂąlons-en-Champagne. Elle est distante d'environ 80 kilomĂštres de Reims, de 120 kilomĂštres de Nancy, de 175 kilomĂštres de Paris et de 300 kilomĂštres de Bruxelles[5]. La ville est mitoyenne, au nord, de l'actuelle Vitry-en-Perthois. À l'ouest, la Marne fait office de sĂ©paration naturelle avec le hameau Les Indes de Blacy. Vitry-le-François est limitrophe au sud de la petite ville de Frignicourt et Ă  l'est du village industriel de Marolles[6]. Communes limitrophes GĂ©ologie et relief Vitry-le-François est dominĂ©e par les monts Royer et le mont de Fourche[Note 1] de Vitry-en-Perthois, qui culminent respectivement Ă  153 et 207 mĂštres[6]. La ville se situe Ă  faible altitude notamment en raison de sa situation dans la vallĂ©e de la Marne. Ainsi sur le territoire de la commune, qui s'Ă©tend sur 645 hectares[7], l'altitude est gĂ©nĂ©ralement comprise entre 100 et 105 mĂštres[6]. Elle varie cependant de 92 Ă  112 mĂštres[7]. La zone est construite sur des alluvions anciennes de la Marne et de la Saulx qui constituent la plaine du Perthois. Ces alluvions, qui n'ont pas franchi la cĂŽte de Champagne en lente surrection, se composent de graviers calcaires du Tithonien et du KimmĂ©ridgien datant d'il y a environ 150 millions d'annĂ©es et peuvent atteindre jusqu'Ă  7 mĂštres d'Ă©paisseur. Sous celles-ci, se trouvent des couches aquifĂšres datant du Turonien craies blanches Ă  grises et impermĂ©ables du CĂ©nomanien, formĂ©es de craie grise, d'argiles sableuses et de marnes glauconieuses[8]. À l'ouest de la municipalitĂ©[Note 2], Ă  la limite orientale du Bassin parisien, la Champagne humide laisse place Ă  la Champagne crayeuse oĂč affleure une craie du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur formĂ©e Ă  partir de restes calcaires de micro-organismes planctoniques[9]. Cette craie poreuse et Ă©paisse a permis la formation en Champagne-Ardenne d'une immense nappe de la craie » souterraine qui alimente de nombreux cours d'eau[10]. Vitry-le-François vu depuis le nord, au mont de Fourche qui culmine Ă  207 mĂštres d'altitude sur le territoire de Vitry-en-Perthois. Hydrographie La ville s'Ă©tablit sur la rive droite de la Marne. Elle se trouve en aval du lac du Der-Chantecoq, amĂ©nagĂ© dans les annĂ©es 1960 et 1970 pour rĂ©guler le cours de la riviĂšre[11]. Deux autres cours d'eau traversent le territoire communal. À l'extrĂȘme-nord, la Saulx, longue de 127 kilomĂštres, conflue avec la Marne. Le ruisseau de Marvis, affluent en rive gauche de la Saulx, s'Ă©coule Ă©galement d'est en ouest au nord de Vitry-le-François. On y trouve par ailleurs un Ă©tang, prĂšs de la zone industrielle, celui des Vassues[6]. La commune est parfois considĂ©rĂ©e comme un nƓud fluvial »[12] en raison de sa position au carrefour de trois principaux canaux le canal de la Marne Ă  la SaĂŽne qui relie Vitry Ă  Maxilly-sur-SaĂŽne sur 224 km[13]. Il a Ă©tĂ© construit Ă  la fin du XIXe siĂšcle et a Ă©tĂ© renommĂ© canal entre Champagne et Bourgogne » en 2005[14] Ă  des fins touristiques ; le canal de la Marne au Rhin qui dĂ©bute au niveau du canal prĂ©cĂ©dent et parcourt au total 131 km[15]. Il a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© entre 1838 et 1855 pour relier le Bassin parisien Ă  Nancy puis Strasbourg et l'axe rhĂ©nan[16] ; le canal latĂ©ral Ă  la Marne qui part du canal de la Marne au Rhin en direction de ChĂąlons-en-Champagne puis de Dizy, Ă  67 km de distance[12]. Climat Le climat est de type tempĂ©rĂ© ocĂ©anique humide » Cfb d'aprĂšs la classification de Köppen. C'est un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© qui se traduit par un temps doux et humide[17] mais oĂč les hivers peuvent aussi se rĂ©vĂ©ler rudes et les Ă©tĂ©s fort chauds[18]. La station mĂ©tĂ©orologique la plus proche, celle de Saint-Dizier, a ainsi enregistrĂ© une tempĂ©rature minimale de −22,5 °C en 1956 et un record de chaleur de 40,4 °C durant la canicule de l'Ă©tĂ© 2003[19]. DonnĂ©es climatiques Ă  Saint-Dizier Mois jan. fĂ©v. mars avril mai juin jui. aoĂ»t sep. oct. nov. dĂ©c. annĂ©e TempĂ©rature minimale moyenne °C 0,2 0,3 2,6 4,3 8,6 11,5 13,5 13,3 10,3 7,2 3 1,4 15,3 TempĂ©rature maximale moyenne °C 5,9 7,5 11,4 14,7 19,3 22,2 24,9 24,8 20,7 15,6 9,6 6,9 6,4 Ensoleillement h 65 83 130 159 208 208 226 236 158 107 59 43 1 682 PrĂ©cipitations mm 74 63 67 57 72 73 72 64 74 79 75 88 857 Source Station mĂ©tĂ©orologique de Saint-Dizier, situĂ©e Ă  139 m d'altitude. Chiffres MĂ©tĂ©o-France[20]. Comparaison des donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques de Saint-Dizier[19] avec les donnĂ©es nationales Ville Ensoleillement h/an Pluie mm/an Neige j/an Orage j/an Brouillard j/an MĂ©diane nationale 1 852 835 16 25 50 Saint-Dizier[19] 1 682 857 24 25 54 Paris 1 662 637 12 17 8 Nice 2 724 733 1 27 1 Strasbourg 1 693 665 26 28 51 Brest 1 530 1 210 7 12 76 Bordeaux 2 035 944 3 31 69 Voies de communications et transports Transports routiers La RN 44 dans le quartier du Hamois. En plus d'ĂȘtre un nƓud fluvial » accueillant un port fluvial de plaisance[21], la commune, oĂč plus de 70 % des mĂ©nages possĂšdent un vĂ©hicule[22], est Ă©galement un carrefour routier. Elle est traversĂ©e par la RN 4, en provenance de Paris et qui se transforme en une voie rapide peu aprĂšs la ville, en direction de Saint-Dizier puis Nancy. La RN 4 rejoint la RN 44 qui relie Cambrai et ChĂąlons-en-Champagne Ă  Vitry. La D 396 permet dans un sens depuis le sud d'accĂ©der Ă  la RN 4 sans traverser le centre-ville et de rejoindre Brienne-le-ChĂąteau ou le lac du Der-Chantecoq dans le sens inverse. La D 982 relie la portion de la RN 4 en provenance de Paris Ă  celle qui se dirige vers Nancy, et mĂšne ensuite Ă  Vitry-en-Perthois puis Sainte-Menehould[6]. L'accĂšs autoroutier le plus proche est la sortie 20 de l'A26, situĂ©e au niveau de la commune de Sommesous Ă  environ 30 kilomĂštres Ă  l'ouest du centre de Vitry-le-François[6]. Transports en commun La gare SNCF de Vitry-le-François. La municipalitĂ© a mis en place Ă  partir du 1er octobre 2007 un rĂ©seau de transports urbains gratuit appelĂ© VitryBus »[23]. Sa flotte de micro bus d'une capacitĂ© de 20 places, adaptĂ©s aux personnes handicapĂ©es, dessert les deux lignes que compte le rĂ©seau, et ce 14 fois par jour[24]. Par ailleurs, des cars permettent de relier Vitry Ă  ChĂąlons-en-Champagne[25] et Bar-le-Duc[26]. D'autres lignes hebdomadaires rejoignent les communes d'Arrigny, Couvrot, Orconte, Vavray-le-Petit et Gigny-Bussy[25]. La gare de Vitry-le-François est desservie plusieurs fois par jour par les TER de Champagne-Ardenne parfois en liaison avec ceux de Bourgogne, Lorraine et Picardie. Depuis 2007, l'articulation entre le rĂ©seau rĂ©gional et la LGV Est europĂ©enne permet au TGV Est de s'arrĂȘter en gare de Vitry, la mettant Ă  une heure trente[23] de la capitale. Elle est considĂ©rĂ©e comme un succĂšs », la gare accueillant depuis plus de 700 voyageurs journaliers, et un atout pour l'attractivitĂ© de la ville[27]. Pour relancer le tourisme dans la rĂ©gion vitryate, la municipalitĂ© a financĂ© un TER aux armes de la ville ainsi que la pose d'une indication Vitry-Lac du Der » Ă  la gare[28]. Autres moyens de transport Vitry est accessible depuis les airs par l'aĂ©rodrome de Vitry-le-François - Vauclerc, un aĂ©rodrome de deux pistes qui est situĂ© Ă  quelques kilomĂštres Ă  l'est de la ville, le long de la RN 4, sur le territoire de Vauclerc, Ă  125 m d'altitude. Il porte le code OACI LFSK[29]. GĂ©rĂ© par une association aĂ©roclub François Ier », il est destinĂ© aux loisirs[30]. L'aĂ©roport international[31] le plus proche est celui de Paris-Vatry. Il se trouve Ă  une trentaine de kilomĂštres Ă  l'ouest de Vitry-le-François, sur le territoire de la commune de Vatry. Pour la randonnĂ©e pĂ©destre, le sentier de grande randonnĂ©e 654 GR 654 aussi appelĂ© voie de VĂ©zelay » traverse la commune, tandis que le GR 14 passe au nord, Ă  Vitry-en-Perthois. La ville propose Ă©galement un circuit des canaux de Vitry-le-François » long de 9 kilomĂštres[32]. Par ailleurs, la vĂ©lovoie verte » du canal entre Champagne et Bourgogne dĂ©bute Ă  Vitry. Cette vĂ©loroute relie la citĂ© rose » Ă  Orconte, au lac du Der-Chantecoq et Ă  Saint-Dizier[33] et doit Ă  terme connecter les principales villes de Champagne-Ardenne[34]. Urbanisme Typologie Vitry-le-François est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3],[35],[36],[37]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Vitry-le-François, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[38] et 14 903 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[39],[40]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[41],[42]. Occupation des sols Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 CLC. L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover CLC, est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s 81,5 % en 2018, en augmentation par rapport Ă  1990 77,4 %. La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante zones urbanisĂ©es 53,7 %, zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication 27,8 %, forĂȘts 9,5 %, zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes 5,9 %, terres arables 3,1 %[43]. L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes. Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes la carte de Cassini XVIIIe siĂšcle, la carte d'Ă©tat-major 1820-1866 et la pĂ©riode actuelle 1950 Ă  aujourd'hui[44]. Morphologie urbaine Plan actuel de Vitry-le-François fĂ©vrier 2014. Centre-ville du XVIe siĂšcle Le centre-ville correspond Ă  l'ancienne ville forteresse dessinĂ©e en 1545 par Girolamo Marini selon un plan orthogonal. La ville se dĂ©finissait alors comme un carrĂ© de 612 mĂštres de cĂŽtĂ©, dĂ©coupĂ© en ilots carrĂ©s ou rectangulaires. Au centre, se trouvait une place carrĂ©e de 117 mĂštres de cĂŽtĂ©, la place d'Armes. LĂ  se rejoignaient les deux artĂšres principales, larges de 13,40 m, qui dĂ©composaient la ville en quatre quartiers, eux-mĂȘmes divisĂ©s en quatre par des rues dites foraines » de 7,80 m, puis subdivisĂ©s en Ăźlots par des voies plus Ă©troites de 6,25 m de large[45]. Toutes ces rues ont Ă©tĂ© créées de maniĂšre rectiligne, exception faite de la sinueuse »[46] rue des Tanneurs. À la diffĂ©rence des bastides traditionnelles françaises du Moyen Âge, les rues principales permettaient l'accĂšs Ă  la place par le milieu des cĂŽtĂ©s, et non aux angles, le plan s'inspirant ainsi de l'urbanisme piĂ©montais. Les alentours de la place d'Armes accueillaient les principaux lieux publics de la ville dont l'Ă©glise, le cimetiĂšre, les halles et le palais de justice[45]. MĂȘme si les fortifications disparurent vers 1895[47] et malgrĂ© la destruction presque totale de la ville par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, le centre-ville fut reconstruit par Maurice Clauzier, conservant ainsi sa morphologie de ville nouvelle de la Renaissance[48]. Extension de l'aprĂšs-guerre Des logements HLM dans le quartier de la Fauvarge. Avant la guerre, seuls de maigres faubourgs »[48] s'Ă©taient implantĂ©s Ă  l'extĂ©rieur des anciens remparts. C'est seulement Ă  partir de 1945, Ă  la suite de sa destruction, que Vitry a commencĂ© de s'Ă©tendre. DĂšs la fin des annĂ©es 1950, de nouveaux quartiers composĂ©s de grands ensembles sont créés La Fauvarge 1958 Ă  1964, Le DĂ©sert 1963 Ă  1968, Rome-Saint-Charles 1965 Ă  1973, Le Hamois 1969 Ă  1978 et La Haute-Borne 1970 Ă  1976[49]. Dans les annĂ©es 1960, Ă  l'est du centre-ville, s'est dĂ©veloppĂ©e sur d'anciennes graviĂšres la zone industrielle de Vitry-Marolles[8]. Vitry-le-François compte Ă©galement d'autres quartiers, du nord au sud Le Bas-Village, Les Marvis, Le Mont-Berjon, La Haute-Borne communĂ©ment appelĂ© Le Champ de ManƓuvres, Le Grand-Parc, Les Indes, Le Vieux-Port, La Citadelle, La Jouette, les Bords-de-Marne, Le Mont-Vierge, Le Port-Arthur et La PĂ©piniĂšre[50]. MalgrĂ© sa taille modeste, Vitry-le-François abrite plusieurs quartiers particuliĂšrement dĂ©favorisĂ©s. Ainsi ceux du Hamois et de Rome-Saint-Charles-Le DĂ©sert sont classĂ©s zone urbaine sensible » ZUS ; la ville comprend Ă©galement deux quartiers non-ZUS La Fauvarge et La Haute-Borne. Les ZUS abritaient en 2006 6 159 habitants, soit 41 % de la population vitryate pour 19 % de la superficie 125 ha. Dans ces quartiers, le taux de chĂŽmage Ă©tait en 1999 de 25 % contre 20 % Ă  l'Ă©chelle de la commune. La mĂȘme annĂ©e, le nombre de moins de 25 ans, d'Ă©trangers, de familles monoparentales et de locataires HLM Ă©tait nettement supĂ©rieur Ă  la moyenne vitryate, tandis qu'en 2004 le revenu annuel mĂ©dian par unitĂ© de consommation y Ă©tait infĂ©rieur de 3 000 €[51]. Logement En 2007, Vitry comptait 7 456 logements, soit moitiĂ© plus que quarante ans plus tĂŽt 4 940 logements en 1968. Seuls 68 Ă©taient des rĂ©sidences secondaires 0,9 %, les rĂ©sidences principales reprĂ©sentant 90,8 % du parc. On dĂ©nombrait un nombre important de logements vacants, leur nombre s'Ă©levant Ă  617[22]. PrĂšs des deux tiers des logements Ă©taient des appartements comprenant en moyenne 3,2 piĂšces. Les maisons — nettement moins nombreuses Ă  hauteur de 31,7 % — se composaient en moyenne de 4,8 piĂšces. La moyenne de la ville tous logements confondus Ă©tait ainsi de 3,7 piĂšces[22]. Le modĂšle datant du XVIe siĂšcle de jardin attenant Ă  la maison »[45] ne subsiste presque plus qu'en centre-ville. L'importance des appartements explique en partie le nombre Ă©levĂ© de locataires 70,1 % et le pourcentage de logement HLM qui s'Ă©tablissait Ă  50,2 % du parc immobilier ; Vitry-le-François dĂ©passait ainsi largement le taux de logements sociaux de 20 % imposĂ© par la loi solidaritĂ© et renouvellement urbain SRU de dĂ©cembre 2000[22]. Trois bailleurs sociaux sont chargĂ©s de la gestion du parc HLM vitryat Vitry-Habitat qui en dĂ©tient 95 %[C 1], L'Effort RĂ©mois et l'OPAC[52]. Les logements vitryats[53] sont dans l'ensemble relativement rĂ©cents. En effet, seuls quelques bĂątiments survĂ©curent aux bombardements allemands puis, dans une moindre mesure[48], Ă  ceux des AlliĂ©s de la Seconde Guerre mondiale. De ce fait, 11,8 % des habitations dataient en 2007 d'avant 1949, 60,7 % avaient Ă©tĂ© construites entre 1950 et 1974 — dont de nombreux immeubles — et 22,3 % l'avaient Ă©tĂ© entre 1975 et 1989, la portion restante datant d'aprĂšs 1990[22]. Toponymie Lors de son dĂ©placement en bordure de Marne, la ville conserve son nom primitif de Vitry mais on hĂ©site entre Vitry sur Marne[54] et Vitry le François, forme attestĂ©e en 1544[55]. C'est cette derniĂšre option qui est approuvĂ©e par le roi François Ier[56]. Son nom latinisĂ© est Victoriacum ou Victriacum Franciscum[56], on trouve conjointement la forme Victry-le-Francoys aux XVIe et XVIIe siĂšcles[57]. En langage courant, le nom de la citĂ© est simplement Vitry[54]. Au cours de la RĂ©volution française, la commune porta provisoirement le nom de Vitry-sur-Marne[7]. Vitry-le-François est surnommĂ©e la citĂ© rose ». Cette appellation provient des pavĂ©s de couleurs rose ou rouge utilisĂ©s pour les trottoirs et les espaces publics vitryats[58]. Ce surnom a fait de Toulouse, la ville rose », la marraine de guerre[46] de Vitry-le-François. Le toponyme Vitry est d'un type gallo-roman courant en Gaule. Il remonte Ă  un *victoriacu, gĂ©nĂ©ralement latinisĂ© en Victoriacum dans les textes et qui se compose de l’anthroponyme latin Victorius[59],[60] portĂ© par un indigĂšne gaulois et du suffixe d’origine gauloise -acum qui marque la propriĂ©tĂ©[59],[61]. Homonymie avec les types Vitray, VitrĂ©, Vitrai, Vitrac Ă©galement. Histoire Avant Vitry-le-François La fondation de l'ancienne Vitry est attribuĂ©e aux Gaulois[62]. Vers 50 av. les troupes romaines prennent possession de Carkonne, sur la Saulx et y construisent un fort baptisĂ©s Victrix, la victorieuse » en latin[63]. Un cimetiĂšre romain a d'ailleurs Ă©tĂ© retrouvĂ© en 1656, en bordure de Marne, au nord de la ville, par un vigneron plantant ses vignes[64]. On trouva Ă©galement, en 1861 prĂšs de Marolles, un vase rempli de piĂšces romaines 32 d'argent et 310 de bronze[65]. Le bourg se dĂ©veloppe notamment avec la construction de monuments religieux avant d'ĂȘtre incendiĂ© une premiĂšre fois par Louis VII, dit Louis le Jeune, en 1142[66]. 1 500 villageois meurent dans le sinistre, alors qu'ils s'Ă©taient rĂ©fugiĂ©s dans l'Ă©glise[67] ; Ă©crivant en 1933, l'historien Charles Petit-Dutaillis attribue la rĂ©orientation ultĂ©rieure du rĂšgne de Louis VII rapprochement avec la PapautĂ© et dĂ©part pour la croisade, perte d'influence de sa femme AliĂ©nor d'Aquitaine au choc nerveux » que lui a causĂ© ce drame[68]. En 1284, le Perthois, possession des comtes de Champagne est rattachĂ© avec l'ensemble du comtĂ© Ă  la couronne de France[69]. La ville est Ă  nouveau incendiĂ©e en 1420 par Jean de Luxembourg et ses alliĂ©s anglais[70]. Ville de François Ier Carte de Vitry fortifiĂ©e en 1658. En 1542 dĂ©bute la neuviĂšme guerre d'Italie. En 1544, Charles Quint, liguĂ© avec Henri VIII d'Angleterre, entre en Champagne et assiĂšge la ville proche de Saint-Dizier tandis qu'une partie de l'armĂ©e de François Ier est Ă  Vitry-en-Perthois. À la suite d'attaques subies par ses troupes, Charles Quint envoie des Ă©claireurs brĂ»ler et dĂ©truire Vitry, faisant fuir vers ChĂąlons l'armĂ©e française dirigĂ©e par le seigneur de Brissac[71]. Le 18 septembre 1544, François Ier et Charles Quint signent la trĂȘve de CrĂ©py-en-Laonnois. AprĂšs avoir pensĂ© reconstruire Vitry-en-Perthois qui Ă©tait la clef de son royaume du cĂŽtĂ© de l'Allemagne », François Ier dĂ©cide d'Ă©riger une nouvelle ville Ă  l'abri des collines et donc de l'artillerie. Il la fait bĂątir Ă  une demi-lieue de l'ancien bourg, Ă  la place du village de Maucourt[72] ou Moncourt[73], en bordure de Marne. Le roi de France donne son nom, son emblĂšme, la salamandre, et sa devise Nutrisco extinguo », traduite en français par je nourris et j'Ă©teins », Ă  la nouvelle citĂ©[62]. Le 28 janvier 1545, il ordonne au bailli de Vitry de tracer le plan et les fossĂ©s sur un terrain qui appartenait aux chevaliers de Saint-Jean de JĂ©rusalem, qui sont donc expropriĂ©s en Ă©change de 300 livres par an[45]. Le plan, approuvĂ© par Ă©dit au mois de mai[73], est dessinĂ© par l'architecte Girolamo Marini[45]. MalgrĂ© de nombreuses rĂ©ticences[74], une grande part des villageois de Vitry dĂ©sormais la BrĂ»lĂ©e » dĂ©mĂ©nagent pour Vitry-le-François, Ă  qui on accorde des avantages Ă©conomiques droits de foire et marchĂ©s, exemption d'impĂŽts pendant vingt ans, facilitĂ©s de construction[75],[45], etc., avec l'ensemble des juridictions[62]. La sĂ©curitĂ© qu'offre cette nouvelle ville est Ă©galement un facteur de dĂ©part de nombreux habitants[76]. On se sert d'ailleurs des pierres de l'ancienne Vitry pour Ă©difier la nouvelle[72] mĂȘme si la plupart des maisons sont construites en bois[77]. En 1557, 500 maisons sont achevĂ©es[76]. Avec la mort de François Ier, en 1547, le dĂ©veloppement de la ville est menacĂ©. Henri II, son successeur, annule le 3 mai, les Ă©dits, crĂ©ant et fortifiant la citĂ© ainsi que les avantages Ă©conomiques[78] ; cependant, le 10 novembre ces Ă©dits sont rĂ©tablis[79]. Vitry-le-François est entourĂ©e de murailles et de remparts avec huit bastions dĂ©pourvus de maçonneries mais protĂ©gĂ©s par des fossĂ©s d'eau vive et possĂšde une citadelle[77], dĂ©truite par la suite. Les fortifications ne sont achevĂ©es qu'en 1624[80]. La ville est divisĂ©e en quatre quartiers le quartier Notre-Dame, le quartier du Lion-d'Or, le quartier de la Halle et le quartier Saint-Germain, sur le site de l'ancien Maucourt[81]. En 1587, les anciens moulins de Maucourt, dĂ©truits pendant la guerre, tournent Ă  nouveau[82]. De la fondation Ă  la RĂ©volution À la fin du XVIe siĂšcle, la ville est touchĂ©e par les guerres de Religion. Alors que le gouverneur de Vitry, Jean de Mutigny, fait partie de la Ligue, opposĂ©e au roi, les fidĂšles Ă  Henri IV prennent la ville et le gouverneur est assassinĂ© le 17 mai 1590. Deux jours plus tard, la Ligue reprend la ville, avec M. de Frignicourt comme gouverneur. La citĂ© se soumet finalement au Roi de France et lui demande la destruction de la citadelle de la ville en 1598, qui se trouve alors sur l'actuel site de l'hĂŽtel de ville[83]. Les troubles religieux cesseront dĂ©finitivement au cours des dĂ©cennies suivantes. AprĂšs cinquante ans de faible croissance dĂ©mographique, la population passe de 2 000 habitants en 1620 Ă  11 600 en 1626[84]. La citĂ© se dĂ©veloppe grĂące aux administrations et aux commerces bois, grains et vins y sont transportĂ©s jusqu'Ă  Paris par la Marne, qui n'est navigable qu'Ă  partir de Vitry. De nombreux Ă©difices religieux sont construits, on y recense notamment un couvent de minimes, un de rĂ©collets, deux de religieuses et un hĂŽpital des FrĂšres de la CharitĂ©[62]. Des Ă©glises sont créées dans les quartiers en expansion l'Ă©glise Saint-Germain dans le quartier du mĂȘme nom, l'Ă©glise Saint-Nicolas du Bas-Village pour le quartier du Hamois et les bourgs de Vaux et Vitry-en-Perthois ainsi qu'une troisiĂšme Ă©glise dans le quartier de la Halle[85]. L'actuelle collĂ©giale y est construite Ă  partir de 1629, lorsque les chanoines de Vitry-la-BrĂ»lĂ©e acceptent de rejoindre Vitry-le-François. D'autres monuments importants tels le palais Royal, qui accueille les juridictions de la ville, sont Ă©difiĂ©s Ă  cette Ă©poque[86]. À la suite de l'augmentation des prix du blĂ©, une famine touche la ville en 1626 et fait plusieurs morts. Les pauvres infirmes sont envoyĂ©s chez les Vitryats les plus aisĂ©s tandis que les valides travaillent aux fortifications. Le 19 octobre 1632, c'est la peste qui se dĂ©clare[87]. Semblant s'apaiser, elle reprend, plus violente en 1634, 1635 et 1636[88]. Vitry perd ainsi la moitiĂ© de sa population entre 1632 et 1638. MalgrĂ© ce traumatisme, la ville retrouve sa prospĂ©ritĂ© en 1650, elle compte 12 000 communiants[87]. Signe de cette nouvelle prospĂ©ritĂ©, la premiĂšre imprimerie de la ville est créée en 1645[89]. Pourtant, la famine de novembre 1692 pousse de nombreux habitants Ă  saccager, armĂ©e de couteaux et de haches, le domicile d'un marchand de grains. D'autres rĂ©voltes dues au manque de pain se produisent en 1704, 1709 et 1753[88]. SituĂ©e sur la route de Paris Ă  l'Allemagne, la ville accueille de nombreux souverains, nĂ©cessitant l'organisation de grandes festivitĂ©s[90]. Les Vitryats accueillent ainsi le roi Louis XIV avec enthousiasme lors de ses passages en fĂ©vrier 1678 et en septembre 1681[91]. À la suite de la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes en 1685, environ 2 000 protestants de la citĂ© s'exilent, dont le mathĂ©maticien Abraham de Moivre et d'autres industriels parfois forts riches[88]. Un incendie Ă©clate le 21 octobre 1701, ravageant une quarantaine de maisons du quartier Saint-Germain. Pour Ă©viter qu'un tel drame se reproduise la municipalitĂ© investit entre 1706 et 1721 dans trois pompes Ă  incendie[92]. On dĂ©couvre dans les annĂ©es 1730 une source, la source Saint-Simon, qui guĂ©rirait des maux d'yeux et qui devient un lieu de pĂšlerinage. Elle est cependant laissĂ©e Ă  l'abandon[93]. Des Ă©meutes de la faim Ă©clatent Ă  nouveau en ville le 5 octobre 1770[94]. Vitry-le-François sous la RĂ©volution AprĂšs avoir rĂ©digĂ© les cahiers de dolĂ©ances, chaque ordre Ă©lit ses dĂ©putĂ©s aux Ă©tats gĂ©nĂ©raux. L'Ă©lection de Vitry rassemblait les bailliages d'Épernay, Fismes, Saint-Dizier, Sainte-Menehould et Vitry-le-François. Nicolas Dumont, curĂ© de Villers-devant-le-Thour, et Jacques Antoine Brouillet, curĂ© d'Avize, reprĂ©sentent le clergĂ©. Les dĂ©putĂ©s de la noblesse sont Jean-Baptiste David de Ballidart et Pierre-Louis, comte de Failly. Nicolas-Remy Lesure, Edmond-Louis-Alexis Dubois de CrancĂ©, Pierre-François BarbiĂ© et Jean-Baptiste-CĂ©lestin Poulain sont Ă©lus pour reprĂ©senter le tiers Ă©tat[95],[Note 6]. La dĂ©christianisation rĂ©volutionnaire supprime les couvents de Vitry-le-François celui des rĂ©collets devient l'hĂŽtel de ville et la bibliothĂšque publique, celui des minimes est converti en caserne ; la chanoinerie est abolie. Les prĂȘtres de la paroisse de Vitry, jansĂ©nistes pour la plupart, prĂȘtent serment sur la constitution[96]. Les ornements des Ă©glises sont en grande partie profanĂ©s. La collĂ©giale est transformĂ©e en temple de la Raison puis de l'Être suprĂȘme, avant de devenir un magasin ; l'Ă©glise Saint-Germain est dĂ©truite courant 1794 par un incendie. La paix religieuse revient en ville en 1795[97]. La RĂ©volution, malgrĂ© quelques dĂ©nonciations, ne provoque aucune scĂšne de carnage » Ă  Vitry-le-François[98]. XIXe siĂšcle Lors de la campagne de France, le 2 fĂ©vrier 1814, les armĂ©es de la SixiĂšme Coalition assiĂšgent Vitry-le-François, qui est bombardĂ©e. Mais, face Ă  la rĂ©sistance de la ville, les puissances Ă©trangĂšres se retirent. Elles sont pourtant de retour le 5, en plus grand nombre. Par peur d'ĂȘtre dĂ©truite, ne possĂ©dant que de faibles fortifications, la citĂ© leur ouvre ses portes. Alors qu'Alexandre Ier de Russie, FrĂ©dĂ©ric-Guillaume III de Prusse et le feld-marĂ©chal Schwarzenberg sont rĂ©unis dans la ville, NapolĂ©on se dirige vers Vitry-le-François, puis l'encercle. Cependant, la chute de Paris, Ă  la fin du mois de mars, l'oblige Ă  abdiquer. Lors du retour de NapolĂ©on en 1815, la ville est Ă  nouveau assiĂ©gĂ©e mais tient jusqu'Ă  la seconde dĂ©faite de l'empereur. Les armĂ©es ennemies entrent ensuite dans la citĂ©, provoquant quelques destructions, toutefois limitĂ©es[99]. Sous l'impulsion d'un riche donateur, M. DomynĂ© de Verzet, l'Ă©ducation primaire gratuite, pour garçons et filles, se dĂ©veloppe dans la ville. En effet, les annĂ©es 1830 voient notamment la crĂ©ation des Ă©coles chrĂ©tiennes Ă  Vitry-le-François[100]. En 1832, le cholĂ©ra ravage la citĂ© et fait 371 morts ; il rĂ©apparait en 1849 et 1854[101]. À la moitiĂ© du siĂšcle, la ville s'embellit et se dĂ©veloppe nombre de maisons sont dĂ©sormais bĂąties en pierre, de nombreuses fontaines sont construites, les fortifications sont renforcĂ©es, la porte du Pont est Ă©difiĂ©e, le canal de la Marne au Rhin est creusĂ©, etc[102]. Colonne Ă  Sadi-Carnot avec l'hĂŽtel de ville en arriĂšre-plan. En 1841, l'abbĂ© Boitel fait Ă©tat de la situation de la ville. Les 626 hectares de superficie de Vitry-le-François se rĂ©partissent entre 285 ha de champs labourables, 107 ha de vignoble, 99 ha de zone urbaine et de plans d'eau, 55 ha de prairies naturelles, 52 ha de forĂȘt et 28 ha de parcs et jardins. La citĂ© vit du commerce des grains les terres y sont trĂšs productives et des vins[103]. Les riches Vitryats familles de La Franchecourt, de Felcourt, de Salligny, Haudos de Possesse, , etc.[rĂ©f. nĂ©cessaire] possĂšdent des fermes et des vignes Ă  l'extĂ©rieur de la ville[103]. En 1870, la guerre franco-prussienne Ă©clate. Les Allemands avancent rapidement et prennent Vitry-le-François le 25 aoĂ»t. Ils occupent la ville, occasionnant rĂ©quisitions et arrestations nombreuses de civils, jusqu'au 9 novembre 1872, une fois la paix signĂ©e[104]. Le prĂ©sident Sadi Carnot est prĂ©sent pour la revue de Vitry de 1891, commĂ©morĂ© par un monument Ă  Sadi Carnot et Ă  l'ArmĂ©e dans le parc de l'hĂŽtel de ville. Les fortifications sont dĂ©mantelĂ©es dans les annĂ©es 1895-1896 et le parc de l'hĂŽtel de ville est agrandi[46]. La collĂ©giale actuelle est achevĂ©e Ă  la mĂȘme pĂ©riode, en 1898[46], grĂące au don du comte de Felcourt. PremiĂšre Guerre mondiale Alignement de croix de la nĂ©cropole nationale. L'Allemagne dĂ©clare la guerre Ă  la France le 3 aoĂ»t 1914. DĂšs le lendemain, le gĂ©nĂ©ral Joffre Ă©tablit son quartier gĂ©nĂ©ral au collĂšge de Vitry-le-François. Le le 4 aoĂ»t 1914, au collĂšge de Vitry-le-François, se composait du gĂ©nĂ©ral Joseph Joffre, du gĂ©nĂ©ral Édouard de Castelnau, du gĂ©nĂ©ral Émile Belin, du gĂ©nĂ©ral Henri Berthelot, du gĂ©nĂ©ral capitaine Ă  l'Ă©poque Edward Spears et du lieutenant-colonel Louis-Gaston Zopff[105]. Le 1er septembre suivant, poussĂ©e par l'avancĂ©e allemande, l'armĂ©e française quitte la ville ; les rues vitryates voient alors passer les troupes en retraite ainsi que les rĂ©fugiĂ©s en provenance de Belgique et du Nord du pays. Le 5 septembre, la majoritĂ© de la population a dĂ©jĂ  quittĂ© la citĂ© ; on n'y compte plus que 800 habitants. Lorsque les Allemands font leur entrĂ©e en ville, le curĂ©-archiprĂȘtre de Vitry et deux notables sont arrĂȘtĂ©s. Ceux-ci, grĂące Ă  leurs discussions, permettent Ă  la ville d'Ă©chapper au pillage et Ă  la destruction ; tous trois seront citĂ©s Ă  l'ordre de la Nation[106]. Le 6 septembre, le gĂ©nĂ©ral Joffre lance l'offensive de la premiĂšre bataille de la Marne. Les combats font rage au mont MorĂȘt, au sud-ouest de Vitry-le-François, et aux alentours de Glannes et Huiron. La IVe armĂ©e, dirigĂ©e par le gĂ©nĂ©ral de Langle de Cary, reprend la ville dans la nuit du 10 au 11 septembre, remontant vers le nord. Si le front reste dĂšs lors Ă©loignĂ© de Vitry-le-François jusqu'Ă  l'armistice, 402 Vitryats pĂ©rissent sur le champ de bataille. La ville est par la suite dĂ©corĂ©e de la croix de guerre[106]. Une nĂ©cropole nationale de Vitry-le-François » est créée en 1921 au sud de la ville. Elle accueille sur 8 612 m2 les corps de 4 067 soldats ; parmi ceux-ci, 4 005 sont ceux de Français et Britanniques tuĂ©s durant la PremiĂšre Guerre mondiale, les 62 autres Ă©tant ceux de Français morts pendant la Seconde Guerre mondiale[107]. Martyre de la Seconde Guerre mondiale Lucien Richard, extrait de Le vent dans les ruines, Ă  la ville de Vitry-le-François[108]. Quelques pans de murs isolĂ©s Vers le ciel se dressent encore, Et, sur des perrons mutilĂ©s, Gisent des cadavres d'amphores. Le 16 mai 1940, six jours seulement aprĂšs la fin de la drĂŽle de guerre », Vitry-le-François est survolĂ©e par l'aviation nazie qui bombarde le quartier Saint-Germain. En quelques minutes, la totalitĂ© du quartier brĂ»le. De peur de nouvelles attaques, les Vitryats s'enfuient vers les villages alentour ou creusent des abris dans le sol de leurs jardins. La ville est ensuite plusieurs fois bombardĂ©e par la Luftwaffe. Le 12 juin, alors que l'armĂ©e terrestre allemande s'approche de la citĂ©, le maire, M. Prud'homme, reçoit l'ordre du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©fecture d'Ă©vacuer la ville vers le sud. Le lendemain, le gĂ©nie fait sauter les ponts sur la Saulx, puis le tout nouveau pont de la route de ChĂąlons. Seule une batterie d'artillerie, dirigĂ©e par le capitaine Sire, reste Ă  Vitry-le-François pour retarder l'avancĂ©e des Allemands. Ceux-ci tirent obus et bombes incendiaires sur la ville. Le quartier de la Halle s'embrase, puis l'incendie se propage aux quartiers du Lion d'Or et de Notre-Dame c'est l'ensemble de la citĂ© qui est en flammes. Le 14 juin, l'armĂ©e du TroisiĂšme Reich pĂ©nĂštre dans une ville vide et dĂ©truite Ă  80 %[109]. DĂšs lors, Vitry-le-François est sous occupation allemande. Le 27 juin, l'administration municipale reprend son activitĂ©. Des baraquements d'urgence sont Ă©difiĂ©s. Pour se reconstruire, la ville reçoit notamment l'aide de Toulouse et rĂ©ussit en partie Ă  ressusciter »[110]. Cependant, plusieurs familles juives vitryates sont dĂ©portĂ©es ; parmi elles, les parents de la famille Baumann sont emmenĂ©s Ă  Auschwitz en novembre 1943[111]. En juin 1944, les AlliĂ©s dĂ©barquent en Normandie. À la fin du mois, le 27 au soir, ils bombardent la gare de Vitry-le-François. Dans la nuit, les sirĂšnes retentissent et des centaines de fusĂ©es Ă©clairantes, prĂ©venant d'un bombardement massif, illuminent le ciel. C'est d'abord le quartier de la gare qui est attaquĂ© puis le centre-ville et le Bas-Village ; les bombardements s'Ă©tendent Ă  toute la ville. Les baraquements s'Ă©croulent et plusieurs habitants sont tuĂ©s dans leur fuite, notamment en direction du Bas-Village. AprĂšs 25 minutes, les bombardements cessent. Les morts sont emmenĂ©s Ă  l'Ă©glise et des soins s'organisent notamment grĂące Ă  la Croix-Rouge[112]. Vitry-le-François est Ă  nouveau presque totalement terrassĂ©e et est dĂ©truite Ă  93 %[113]. On dĂ©nombre par ailleurs 105 morts, 48 blessĂ©s hospitalisĂ©s et 150 blessĂ©s lĂ©gers. L'hĂŽtel de ville, Ă©pargnĂ© lors du bombardement de 1940, est ravagĂ© ; avec lui disparaissent les 30 000 volumes de la bibliothĂšque municipale, dont de nombreux ouvrages rares et anciens[112]. AprĂšs le 28 juin, des bombardements continuent et, Ă  la suite d'un nouvel exode vers les campagnes alentour, seuls 300 Vitryats restent dans leur citĂ©. Les occupants subissent alors les attaques de la RĂ©sistance locale[rĂ©f. souhaitĂ©e], et plusieurs sont exĂ©cutĂ©s. Face Ă  l'arrivĂ©e des troupes alliĂ©es et Ă  l'activitĂ© de la RĂ©sistance vitryate, les Allemands se replient en hĂąte le 29 aoĂ»t et la ville est libĂ©rĂ©e par les AmĂ©ricains[113]. Depuis 1945 La population regagne cependant vite la ville et s'attĂšle dĂšs lors Ă  la reconstruction. Vitry-le-François reçoit sa seconde croix de guerre du gĂ©nĂ©ral Giraud, le 5 juin 1949[114]. Les annĂ©es 1950 et 1960 sont donc marquĂ©es, comme pour de nombreuses villes, par la rĂ©habilitation des monuments historiques dĂ©truits Ă  la suite de l'invasion allemande. La sous-prĂ©fecture de Vitry-le-François a ainsi Ă©tĂ© reconstruite en 1953 et l'hĂŽtel de ville en 1962[46]. Un nouveau collĂšge plus moderne est inaugurĂ© en 1959 puis c'est au tour de la collĂ©giale de voir sa restauration achevĂ©e avec la bĂ©nĂ©diction des cloches de sa tour nord en 1960[114]. C'est Ă©galement Ă  cette Ă©poque que sont construits de grands ensembles en pĂ©riphĂ©rie de la ville. En 1974, le lac du Der-Chantecoq, situĂ© Ă  15 km de la commune a Ă©tĂ© mis en service afin de rĂ©guler le dĂ©bit de la Marne. Le site s'est depuis transformĂ© en un moteur du dĂ©veloppement local, grĂące Ă  son importance dans les domaines des loisirs, du tourisme nautique et de l'Ă©cotourisme[115]. Dans la nuit du 14 au 15 juin 2008, Ă  la suite de la mort d'un jeune homme lors d'un rĂšglement de comptes, des violences urbaines ont lieu dans la citĂ© rose, causant la destruction de plus de 60 voitures et les blessures de deux pompiers, de deux policiers ainsi que de cinq Vitryats[116]. Politique et administration Tendances politiques et rĂ©sultats ConsidĂ©rĂ©e comme une ville de gauche »[117], Vitry-le-François voit cependant la droite et l'extrĂȘme droite arriver en tĂȘte des principaux scrutins nationaux depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000. La gauche continue toutefois Ă  ĂȘtre majoritaire aux Ă©chelons municipal et rĂ©gional. Les Ă©lections prĂ©sidentielles depuis 1995 montrent ce glissement Ă  droite de la ville. En 1995, Lionel Jospin arrive en tĂȘte du premier tour avec 24,8 % devant Jean-Marie Le Pen Ă  23,5 %, Jacques Chirac Ă  17,7 % et Édouard Balladur Ă  16,53 % avant de l'emporter au second tour avec 53,61 % contre Jacques Chirac[118] ; au niveau national, c'est le candidat du RPR qui gagne l'Ă©lection avec 52,64 %. Sept ans plus tard, Jean-Marie Le Pen obtient 27,54 % suivi du prĂ©sident sortant Ă  19,2 % et du premier ministre Ă  15,76 %. Au second tour, aprĂšs une baisse de l'abstention de 7 points, Jacques Chirac remporte 72,63 % des voix. Le candidat du FN obtient un score supĂ©rieur de prĂšs de dix points par rapport Ă  la moyenne nationale avec 27,37 %[119] contre 17,79 %. En 2007, c'est le candidat de la droite, Nicolas Sarkozy, qui arrive en tĂȘte du premier tour avec 31,27 % des voix suivi de SĂ©golĂšne Royal Ă  23,85 %, Jean-Marie Le Pen Ă  17,91 % et François Bayrou avec 14,86 %. Nicolas Sarkozy l'emporte au tour suivant avec 57,46 %[120] contre 53,04 % Ă  l'Ă©chelle nationale. En 2012 cependant, le socialiste François Hollande emporte le premier tour avec 30,41 % devant Nicolas Sarkozy Ă  25,67 % et Marine Le Pen Ă  25,03 % mais aussi le second tour avec 50,37 % des voix[121]. Ce mĂȘme changement se retrouve lors des Ă©lections lĂ©gislatives, lors des Ă©lections de 1997 les Ă©lecteurs vitryats placent en tĂȘte du scrutin le maire socialiste de la ville, Jean-Pierre Bouquet, avec 44,2 % des voix au second tour contre 36,25 % au dĂ©putĂ© Charles de Courson réélu Ă  l'Ă©chelle de la circonscription avec 46,76 % et 19,55 % au frontiste JĂ©rĂŽme Malarmey[122]. Alors que le dĂ©putĂ© sortant remporte la circonscription au premier tour en 2002 avec 50,89 %, les Vitryats lui donnent 39,32 % de leurs suffrages, contre 34,49 % Ă  Jean-Pierre Bouquet et 18,80 % Ă  Pascal Erre du FN[123]. En 2007, Charles de Courson est réélu au premier tour avec 53,39 % des voix vitryates, suivent Marie-Claude Yon PS et Pascal Erre avec seulement 23,88 % et 9,91 %[124]. Aux Ă©lections locales cependant, la gauche garde la main Ă  Vitry. Elle arrive ainsi en tĂȘte aux rĂ©gionales de 2004 et 2010 avec respectivement 41,9 %[125] et 44,44 %[126]. À l'Ă©lection de cantonale de 2004 Vitry-Ouest, le maire PS de Loisy-sur-Marne, Jean-Luc Mathieu, l'emporte avec 42,2 % contre 39,2 % pour le maire UMP de la ville et 18,6 % au FN[127]. Le PS gagne ensuite l'Ă©lection de 2008 Vitry-Est avec 76,13 % des voix au second tour pour Mariane DorĂ©mus, contre 23,87 % au candidat UMP[128]. En 2011, le canton Ouest réélit Thierry Mouton, adjoint au maire et Ă©lu conseiller gĂ©nĂ©ral Ă  la suite du dĂ©cĂšs de son prĂ©dĂ©cesseur, avec 61,07 % des suffrages face Ă  Pascal Erre FN[129]. L'Ă©lection municipale de 1989 a Ă©tĂ© remportĂ©e dĂšs le premier tour par Jean-Pierre Bouquet, membre du Parti socialiste, avec 59,71 % des suffrages, un an aprĂšs son Ă©lection en tant que dĂ©putĂ©. En 1995, il repasse au premier tour avec cette fois 51,28 % des voix. Les Ă©lections de 2001 voient la victoire du candidat RPR Michel Biard face au maire sortant. Ce dernier prend sa revanche en 2008, en lui reprenant la mairie encore une fois au premier tour avec 51,23 % contre 30,66 % Ă  Michel Biard UMP, 12,86 % Ă  Alain Lacoine, ancien adjoint de M. Biard et 5,25 % Ă  JoĂ«lle Bastien, de Lutte ouvriĂšre[130]. Administration municipale Le 9 octobre 1603, Henri IV crĂ©e l'Ă©chevinage de Vitry-le-François. On y trouvait donc un maire, quatre Ă©chevins et un conseil de ville. Il se rĂ©unissait une fois par an, le dimanche avant la Saint-Martin d'hiver[131]. En 1765, le conseil de ville est remplacĂ© par une assemblĂ©e de notables composĂ©e du maire, des Ă©chevins, des anciens conseillers et de 14 notables. Jusqu'Ă  cette date, la fonction de maire Ă©tait gĂ©nĂ©ralement remplie par le premier Ă©chevin[132]. À la suite de la RĂ©volution, l'Ă©chevinage de Vitry-le-François est aboli[133] et laisse place Ă  la commune. Aujourd'hui, puisque la commune compte entre 10 000 et 20 000 habitants, le conseil municipal est composĂ© de 33 membres le maire, 9 adjoints et 23 conseillers municipaux[134]. L'hĂŽtel de ville est amĂ©nagĂ© dans l'ancien couvent des rĂ©collets de style classique datant du XVIIe siĂšcle[135]. Composition du conseil municipal de Vitry-le-François[134] PrĂ©sident de groupe Effectif Statut PS Jean-Pierre Bouquet 26 MajoritĂ© UMP Michel Biard 5 Opposition DVD Alain Lacoine 2 Opposition Liste des maires Six maires se sont succĂ©dĂ© depuis 1945 Situation administrative Cantons La ville est le chef-lieu de l'arrondissement homonyme situĂ© dans le dĂ©partement de la Marne, en Champagne-Ardenne. Elle Ă©tait Ă©galement le chef-lieu de deux cantons Vitry-le-François-Est et Vitry-le-François-Ouest regroupant au total vingt-cinq communes. La RĂ©forme territorial fait que Vitry-le-François ne compte non plus deux mais un seul canton, dĂ©nommĂ© Vitry-le-François-Champagne et Der. À la suite des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, le Front national s'impose au cours d'une triangulaire avec 34,78% des voix[140]. IntercommunalitĂ© Depuis janvier 2013, Vitry-le-François est le siĂšge de la communautĂ© de communes Vitry, Champagne et Der qui regroupe 35 communes et environ 26 500 habitants[141],[142]. Auparavant, la ville faisait partie de la CommunautĂ© de communes Vitry, Champagne et Der, composĂ©e en 2010 de onze communes. L'intercommunalitĂ© est membre du Pays Vitryat dont la Vitry-le-François est Ă©galement le siĂšge. Le rĂ©seau de villes du ComitĂ© de Promotion et de DĂ©veloppement du Triangle » souvent abrĂ©gĂ© en territoire du Triangle » ou plus simplement Le Triangle » associe les municipalitĂ©s de Vitry-le-François, de Bar-le-Duc dans la Meuse et Saint-Dizier dans la Haute-Marne depuis 1993. L'objectif du Triangle est principalement d'optimiser l'amĂ©nagement du territoire, dĂ©velopper le tourisme et amĂ©liorer la coopĂ©ration entre ces trois villes proches, au-delĂ  des limites administratives[143]. Le rĂ©seau est cependant ralenti depuis les Ă©lections municipales de 2008, qui ont vu les communes de Bar-le-Duc et Vitry-le-François changer de majoritĂ©[144]. Budget et fiscalitĂ© Le budget municipal principal 2009 totalisait 7 128 000 € d'investissement et 15 196 000 € de fonctionnement[145]. L'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, la commune avait subventionnĂ© les associations de la ville Ă  hauteur de 2 420 000 €[146]. La dette de la commune Ă©tait en 2009 de 12 846 000 €, soit 821 € par habitant. Ce chiffre est en constante diminution depuis 2002, lorsque la dette municipale s'Ă©levait Ă  18 601 000 €[147]. En 2009, la taxe d'habitation prĂ©levĂ©e par la commune Ă©tait de 24,61 %. La taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties Ă©tait de 27,10 % tandis que la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties Ă©tait de 24,49 %. Ces taux ont permis de dĂ©gager des recettes de respectivement 2 416 000 €, 3 269 000 € et 6 000 €[148]. Justice et sĂ©curitĂ© Juridictions Le palais de justice Ă©tait le siĂšge du tribunal d'instance de Vitry-le-François qui a Ă©tĂ© supprimĂ© lors de la rĂ©forme de la carte judiciaire de 2007[149]. Depuis, la commune dĂ©pend des tribunaux d'instance, de grande instance, de commerce, administratif, pour enfants ainsi que du conseil de prud'hommes de ChĂąlons-en-Champagne. Elle est rattachĂ©e Ă  la cour d'appel de Reims et Ă  la cour administrative d'appel de Nancy[150]. SĂ©curitĂ© La commune dispose d'une brigade de gendarmerie et d'une police municipale. La caserne des pompiers de Vitry-le-François est un centre de secours principal CSP. La ville, pourtant rĂ©putĂ©e plutĂŽt calme[151], est depuis l’annĂ©e 2006 exposĂ©e Ă  des problĂšmes d'insĂ©curitĂ©. Ainsi, la ville connait un taux de criminalitĂ© de 77 ‰ en 2006. La dĂ©linquance Ă  Vitry-le-François a Ă©tĂ© Ă  plusieurs reprises Ă©voquĂ©e dans les mĂ©dias nationaux comme un exemple de la montĂ©e des violences dans les banlieues des villes moyennes »[152],[153], notamment lors des violences urbaines de 2008 au cours desquelles une dizaine de personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es et une cinquantaine de vĂ©hicules, la gare SNCF et un local de l'office HLM ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s aprĂšs le meurtre d'un jeune homme Ă  la suite d'une dispute concernant un trafic de drogue[116],[154]. De 2005 Ă  2006, la dĂ©linquance a chutĂ© de 16,6 %, en raison de la baisse significative des violences urbaines -34 % sur un an et des violences sur la voie publique, qui reprĂ©sentent la moitiĂ© de la dĂ©linquance vitryate -13,2 %. Les violences contre les personnes sont en recul de 7,5 %. Ces rĂ©sultats sont cependant contrastĂ©s par une augmentation des violences liĂ©es au monde scolaire et de la part des mineurs dans la dĂ©linquance d'environ 10 %[C 2]. La part des mineurs, qui reprĂ©sente 32,6 % de la dĂ©linquance, est largement supĂ©rieure Ă  la moyenne nationale de 18,5 %[C 3]. Politique environnementale Espace protĂ©gĂ© Le Nord de la commune appartient Ă  la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique ZNIEFF dite des bois et riviĂšres de la vallĂ©e de la Marne de Vitry-le-François Ă  Couvrot ». Cet espace protĂ©gĂ© s'Ă©tend sur 257 ha, rĂ©partis entre les communes de Blacy, Couvrot, Loisy-sur-Marne, Vitry-en-Perthois et Vitry-le-François. La ZNIEFF, localisĂ©e Ă  Vitry-le-François au lieu-dit les PĂątis »[6] est constituĂ©e d'une ormaie-frĂȘnaie inondable, d'une chĂȘnaie pĂ©donculĂ©e-frĂȘnaie ainsi que de peupleraies plantĂ©es. Elle comprend Ă©galement des milieux marĂ©cageux, des noues, des graviĂšres, et possĂšde une vĂ©gĂ©tation aquatique assez rare dans la rĂ©gion[155]. La derniĂšre partie de ce territoire est formĂ©e de prairies de fauche inondables, en voie de disparition en raison de l'agriculture[156]. La ZNIEFF accueille Ă©galement une faune riche en odonates et en insectes, dont plusieurs font partie des espĂšces en danger en Champagne-Ardenne[155]. Elle accueille Ă©galement des espĂšces aviaires en rĂ©gression telles la pie-griĂšche Ă©corcheur et la pie-griĂšche grise. Quelques autres petits passereaux et rapaces frĂ©quentent rĂ©guliĂšrement le site[156]. On peut aussi y trouver des mammifĂšres tels le chat sauvage ou le chevreuil[155]. Eau potable L'eau potable qui approvisionne Vitry-le-François provient des captages d'eau souterraine de Frignicourt douze puits de 4 Ă  5 m de profondeur et Blacy[157],[158]. La ville dispose d'une station d'Ă©puration exploitĂ©e par Veolia Eau dans le quartier du Bas-Village. Elle assure la dĂ©pollution des eaux usĂ©es en provenance de Vitry-le-François, Blacy, Frignicourt, Marolles et Vitry-en-Perthois. Elle a une capacitĂ© de 60 000 Ă©quivalents habitants pour un dĂ©bit de 5 800 m3 par jour[159]. Gestion des dĂ©chets La collecte et la valorisation des dĂ©chets sont du ressort de la CommunautĂ© de communes Vitry, Champagne et Der. C'est elle qui a mis en place dĂšs 2001[160] un systĂšme de tri sĂ©lectif. Des bennes Ă  verres ainsi que des bennes Ă  journaux, magazines et prospectus ont Ă©tĂ© implantĂ©es en ville tandis que des sacs jaunes sont distribuĂ©s aux habitants pour les bouteilles et flacons en plastique, les boĂźtes mĂ©talliques et les briques. Ces sacs, qui ont permis la collecte de 398 tonnes de dĂ©chets recyclables sur la communautĂ© de communes en 2007, sont ensuite transfĂ©rĂ©s Ă  Ormoy, dans l'Yonne. Des bennes Ă  dĂ©chets verts ont Ă©galement Ă©tĂ© mises Ă  disposition des Vitryats. Une collecte des dĂ©chets encombrants ou monstres » est prĂ©vue chaque mois[161],[162]. Les ordures mĂ©nagĂšres sont envoyĂ©es dans des centres d'incinĂ©ration ou de stockage Ă  La Veuve et Huiron. Le coĂ»t des dĂ©chets[Note 7] reprĂ©sente dans la communautĂ© de communes 45,82 € par habitant en 2007[163],[162]. La commune accueille par ailleurs une dĂ©chĂšterie, situĂ©e dans la zone industrielle de Vitry-Marolles[163]. Jumelages Au 20 fĂ©vrier 2011, Vitry-le-François est jumelĂ©e avec Tauberbischofsheim Allemagne depuis 1961[164]. Population et sociĂ©tĂ© DĂ©mographie D'aprĂšs le dernier recensement de l'Insee, datant de 2008, la population de la commune est de 14 207 habitants. Avec une superficie de 645 hectares, la densitĂ© moyenne vitryate s'Ă©lĂšve Ă  2 203 habitants par km2. Ces chiffres reprĂ©sentent une perte de 1 852 habitants pour la ville depuis le recensement de 1999, ce qui constitue une baisse annuelle moyenne de 1,5 %[165]. La ville forme avec Frignicourt et Marolles l'UnitĂ© urbaine de Vitry-le-François qui rassemble 16 831 habitants en 2008[166]. Elle est Ă©galement au cƓur de l'aire urbaine de Vitry-le-François, totalisant 61 communes et 34 121 habitants sur 638,96 km2[167]. Cette aire urbaine concentre 6 % de la population marnaise, ce qui en fait la quatriĂšme du dĂ©partement aprĂšs celles de Reims 294 055 h., ChĂąlons-en-Champagne 78 644 h. et Épernay 38 679 h.. Évolution dĂ©mographique On dĂ©nombrait 2 000 Vitryats en 1620, puis 11 600 en 1626[84] et plus de 13 000 en 1650[168]. La ville perdit cependant de nombreux habitants au cours des siĂšcles suivants pour atteindre 7 385 habitants en 1793. De la RĂ©volution française Ă  1886, le nombre d'habitants n'a cessĂ© d'osciller entre 6 800 et 7 800. À la suite de l'arrivĂ©e d'infrastructures comme les canaux, Vitry-le-François a connu un accroissement dĂ©mographique faible mais continu jusqu'Ă  la veille de la Seconde Guerre mondiale. On comptait ainsi 9 061 Vitryats en 1936. En raison des destructions de la guerre, la commune ne recensait plus que 7 584 habitants en 1946. Cependant, la reconstruction de la ville permit Ă  sa population de croĂźtre fortement elle fut multipliĂ©e par deux entre 1946 et 1962. En 1975, on dĂ©nombrait 19 372 Vitryats[7]. Depuis, la population ne cesse de baisser en raison d'un solde migratoire dĂ©ficitaire -1,9 entre 1999 et 2007 et ce malgrĂ© un solde naturel positif[165]. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l'Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[169],[Note 8] En 2019, la commune comptait 11 376 habitants[Note 9], en diminution de 13,65 % par rapport Ă  2013 Marne −0,55 %, France hors Mayotte +2,17 %. Évolution de la population [ modifier ] 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 7 3856 9257 1946 9096 9766 8227 7497 4127 795 Évolution de la population [ modifier ], suite 1 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 7 1517 2637 4316 8987 6167 7607 6708 0228 400 Évolution de la population [ modifier ], suite 2 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 8 5618 4878 5118 5688 8769 0829 0617 58411 131 Évolution de la population [ modifier ], suite 3 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 14 79516 87919 37218 26117 03316 73715 08613 10612 552 Évolution de la population [ modifier ], suite 4 2019 - - - - - - - - 11 376- Histogramme de l'Ă©volution dĂ©mographique Pyramide des Ăąges La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  33,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale 36,9 %. À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 30,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,3 % au niveau dĂ©partemental. En 2018, la commune comptait 5 494 hommes pour 6 249 femmes, soit un taux de 53,21 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental 51,6 %. Les pyramides des Ăąges de la commune et du dĂ©partement s'Ă©tablissent comme suit. Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[171]HommesClasse d’ñgeFemmes1,0 90 ou + 2,8 8,5 75-89 ans 11,4 17,3 60-74 ans 19,8 20,8 45-59 ans 20,2 15,4 30-44 ans 15,9 18,8 15-29 ans 14,7 18,3 0-14 ans 15,3 Pyramide des Ăąges du dĂ©partement de la Marne en 2018 en pourcentage[172]HommesClasse d’ñgeFemmes0,6 90 ou + 1,7 6,1 75-89 ans 8,9 16 60-74 ans 17,2 19,7 45-59 ans 19,4 18,8 30-44 ans 17,8 20,1 15-29 ans 18,1 18,7 0-14 ans 17 Structure de la population En 2007, on dĂ©nombrait 6 771 mĂ©nages. 42,5 % d'entre eux se composaient d'une seule personne, 21,1 % d'un couple sans enfant, 23,6 % d'un couple avec enfants et 11,1 % d'une famille monoparentale. Le nombre des mĂ©nages d'une personne seule et monoparentaux est sensiblement supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale alors que les autres catĂ©gories sont parallĂšlement sous-reprĂ©sentĂ©es. Les mĂ©nages avec famille ont diminuĂ© de 7 points depuis 1999 au profit de ceux d'une personne. Les mĂ©nages comptant trois enfants ou plus sont plus nombreux que la moyenne française ils reprĂ©sentent 14,7 % des mĂ©nages familiaux contre 9,9 % Ă  l'Ă©chelle du pays. Les mĂ©nages avec famille et sans enfants sont infĂ©rieurs de 4 points 43,5 % contre 47,4 %[173]. Enseignement Vitry-le-François est situĂ©e dans l'acadĂ©mie de Reims. La ville administre sept Ă©coles maternelles et six Ă©coles Ă©lĂ©mentaires communales. L'Ă©cole maternelle Mont-Berjon, ainsi que les Ă©coles maternelles et primaires Pierre-et-Marie-Curie et celles du Hamois-Louis-Pasteur sont attachĂ©es au collĂšge Les Indes. Les Ă©coles primaires et maternelles Jules-Ferry et Fernand-Buisson dĂ©pendent du collĂšge Vieux-Port. Enfin, les Ă©coles primaires Jules-Verne – Jean-Mermoz et Paul-Fort sont rattachĂ©es au collĂšge Marcel-Alin de Frignicourt[174]. Le dĂ©partement gĂšre deux collĂšges le collĂšge Les Indes et le collĂšge Vieux-Port, respectivement Ă  l'ouest et Ă  l'est de la ville. Certains Ă©lĂšves sont rattachĂ©s au collĂšge Marcel-Alin de Frignicourt. En 2006, mĂȘme si le taux de rĂ©ussite au brevet au collĂšge Marcel-Alin est supĂ©rieur Ă  la moyenne des ZEP françaises, il reste infĂ©rieur de 8,6 % Ă  la moyenne dĂ©partementale. Ce taux est infĂ©rieur de 4,1 % Ă  la moyenne marnaise en ZUS Les Indes et supĂ©rieur de 2,8 % au Vieux-Port[C 4]. La rĂ©gion Champagne-Ardenne gĂšre les lycĂ©es gĂ©nĂ©raux, techniques et professionnels François-Ier, regroupĂ©s au sein de la citĂ© scolaire François-Ier[175]. Sur la pĂ©riode 2002-2005, le taux de rĂ©ussite au baccalaurĂ©at y est supĂ©rieur de 5 % Ă  la moyenne nationale malgrĂ© une sur-reprĂ©sentation des catĂ©gories populaires[C 4]. La citĂ© scolaire possĂšde Ă©galement des sections BTS, une classe spĂ©ciale de mission gĂ©nĂ©rale d'insertion, ainsi qu'un GRETA. La citĂ© scolaire se donne pour prioritĂ©, en matiĂšre de vie culturelle, de permettre aux Ă©lĂšves la frĂ©quentation du théùtre, en partenariat avec les acteurs culturels locaux la Salamandre et l'Orange Bleue. Les Vitryats disposent Ă©galement d'une Ă©cole maternelle et primaire privĂ©e, l'École privĂ©e de la Salle[175] et d'un collĂšge privĂ© catholique situĂ© rue des Dames le collĂšge ImmaculĂ©e Conception[175]. Liste des Ă©tablissements scolaires â–Œ Niveau Public PrivĂ© Illustration École maternelle et primaire École du Hamois* Ferdinand-Buisson Jules-Ferry Jules-Verne Louis-Pasteur** Paul-Fort Pierre-et-Marie-Curie École privĂ©e de la Salle CollĂšge Les Indes Le Vieux Port Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle ImmaculĂ©e Conception LycĂ©e LycĂ©e polyvalent - François Ier LycĂ©e professionnel - François Ier Inexistant * École uniquement maternelle. ** École uniquement primaire. SantĂ© Le centre hospitalier de Vitry-le-François est le principal Ă©tablissement hospitalier du sud-est marnais, touchant ainsi un bassin de plus de 50 000 habitants. Il a Ă©tĂ© créé dans les annĂ©es 1950 au sud-est de la commune. Il regroupe aujourd'hui, en plus de l'hĂŽpital, un EHPAD et un SSIAD. Il dispose d'un service de mĂ©decine, de cardiologie, de chirurgie, de gynĂ©cologie obstĂ©trique et de pĂ©diatrie. Le centre hospitalier comprend un total d'environ 300 places[176],[177]. Cependant, le service de chirurgie de l'hĂŽpital semble menacĂ©, avec moins de 1 500 interventions par an[178]. Pour le maintien de l'activitĂ© chirurgicale, le centre hospitalier et la clinique privĂ©e de la Renaissance doivent s'associer. Cette derniĂšre possĂšde des services mĂ©decine et chirurgie. En 2007, Vitry-le-François accueillait par ailleurs un centre de mĂ©decine du travail, 26 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et 39 spĂ©cialistes dont 20 dentistes[C 5]. Sports Équipements sportifs Chaque collĂšge de Vitry-le-François possĂšde un gymnase qui porte son nom Les Indes et Le Vieux-Port rebaptisĂ© en 2008 gymnase Jean-Bernard[179]. Un troisiĂšme gymnase se trouve dans le quartier La Fauvarge, Ă  proximitĂ© du stade du mĂȘme nom. La ville compte six autres stades le stade Arnaud-Paindavoine dans le mĂȘme quartier, le stade Jules-Ferry derriĂšre la gare routiĂšre, le stade Maurice-Goujard sur le territoire de Blacy, le stade Lamord dans le quartier Rome-Saint-Charles et le stade de La Haute-Borne dans le quartier du mĂȘme nom. Le parc omnisports Fabien-Ghiloni en bord de Marne, comprend plusieurs terrains ainsi que des courts de tennis[180]. Il existe une maison des sports, place Maucourt. La municipalitĂ© possĂšde un boulodrome extĂ©rieur couvert prĂšs des Bords-de-Marne. L'espace Jean-de-la-Fontaine, non loin de lĂ , accueille des activitĂ©s de danse ainsi que le club de tennis de table[180]. La piscine de la CommunautĂ© de communes Vitry, Champagne et Der se situe avenue du Quai Saint-Germain, Ă  l'ouest du centre-ville, prĂšs du lieu-dit Les Indes. Elle se compose de deux bassins extĂ©rieurs et d'un bassin intĂ©rieur. Elle est ouverte toute l'annĂ©e[181]. Clubs vitryats Pour la saison 2009-2010, l'office municipal des sports de Vitry-le-François, abrĂ©gĂ© en OMS, recensait 40 associations sportives dans tous les domaines. On y trouvait des aĂ©ro-club deux associations et des clubs d'aĂŻkido, alpinisme, athlĂ©tisme, badminton, basket-ball, cyclisme, boxe, danse, Ă©quitation, escrime, football cinq clubs, full-contact, gymnastique deux clubs, handisport, handball, judo, karatĂ©, kitaido, majorettes, moto-ball, natation, nautisme, pĂ©tanque, plongĂ©e, roller, tennis, tennis de table, tir Ă  l'arc, triathlon et volley-ball. L'OMS dĂ©nombrait Ă©galement six associations sportives scolaires[180]. MĂ©dias L'ADSL est disponible Ă  Vitry-le-François depuis 2006. La tĂ©lĂ©vision par ADSL y est apparue la mĂȘme annĂ©e. Un rĂ©partiteur tĂ©lĂ©phonique est implantĂ© sur le territoire de la commune. Six opĂ©rateurs sont prĂ©sents sur ce NRA, la zone est donc dĂ©groupĂ©e[182]. S'il n'y a aujourd'hui aucune radio locale dans la ville, de 1982 aux annĂ©es 1990, Vitry-le-François avait une radio indĂ©pendante. Radio Libre Vitryate est officiellement autorisĂ©e Ă  Ă©mettre le 1er dĂ©cembre 1982. Elle prendra ensuite le nom de Radio Locale Vitry puis de MĂ©lodie FM, avant de diffuser le programme d'Europe 2. Depuis, la radio Virgin Radio, hĂ©ritiĂšre d'Europe 2, diffuse des dĂ©crochages locaux. D'autre part, trois radios rĂ©gionales possĂšdent des frĂ©quences Ă  Vitry Champagne FM radio locale de catĂ©gorie B, France Bleu Champagne-Ardenne et RCF Radio L'Épine. Pour la tĂ©lĂ©vision, la ville est couverte par le rĂ©seau de France 3 Champagne-Ardenne ainsi que par la chaĂźne locale Puissance TĂ©lĂ©vision, basĂ©e Ă  Saint-Dizier. La diffusion en tĂ©lĂ©vision analogique terrestre a cessĂ© le 28 septembre 2010[184]. Pour la presse Ă©crite, le journal L'Union[185] est l'unique quotidien Ă  y possĂ©der une Ă©dition locale. Cultes Les Vitryats disposent de lieux de culte catholique, musulman et protestant. La ville appartient au doyennĂ© catholique du Perthois[186], rattachĂ© au diocĂšse de ChĂąlons-en-Champagne qui regroupe sept paroisses dont la paroisse Bienheureux-Charles-de-Foucauld » de Vitry-le-François, qui dispose de quatre lieux de culte la collĂ©giale Notre-Dame de l'Assomption, la chapelle Saint-Nicolas du Bas-Village dĂ©diĂ©e au patron des bateliers, l'Ă©glise moderne Charles-de-Foucauld et la chapelle Sainte-Marie de la maison de doyennĂ©. Le culte israĂ©lite Ă©tait, jusqu'en 2007, cĂ©lĂ©brĂ© dans la synagogue de Vitry-le-François. Elle avait Ă©tĂ© construite en 1957 en succĂ©dant Ă  celle Ă©difiĂ©e en 1885 et qui fut endommagĂ©e durant la Seconde Guerre mondiale. Ce bĂątiment est aujourd'hui dĂ©saffectĂ©[187]. La communautĂ© musulmane dispose d'une salle de priĂšre[188], situĂ©e au faubourg de Saint-Dizier. Pour le culte protestant, une Ă©glise Ă©vangĂ©lique[189], regroupant la communautĂ© baptiste, est prĂ©sente Ă  Vitry-le-François. Les membres de la communautĂ© liĂ©e Ă  l'Église rĂ©formĂ©e de France se rĂ©unissent Ă  ChĂąlons-en-Champagne au sein de la paroisse de ChĂąlons-en-Champagne et des secteurs de Sainte-MĂ©nĂ©hould, Vitry-le-François et Mourmelon »[190]. Une Ă©glise pentecĂŽtiste est prĂ©sente, sous le nom d'Ambassade ChrĂ©tienne PentecĂŽtiste ACP, dans les locaux de l'ancienne faĂŻencerie, avenue de la rĂ©publique. Le siĂšge mondial de l'Ambassade chrĂ©tienne pentecĂŽtiste se situe Ă©galement Ă  cette adresse [191]. Économie Emploi et revenus de la population En 2008, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 13 365 €, ce qui plaçait Vitry-le-François au 30 117e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 mĂ©nages en mĂ©tropole[192]. Ce chiffre est nettement infĂ©rieur aux autres villes marnaises[Note 10] mais similaire aux villes champardennaises Ă  la sociologie semblable 13 210 € Ă  Saint-Dizier et 12 517 € Ă  Revin. Vitry-le-François fait partie, avec Saint-Dizier, du bassin d'emploi de la Marne moyenne, qui a perdu 5 683 habitants entre 1999 et 2006 ainsi que 1 658 emplois entre 1998 et 2007[193]. On y trouve plusieurs agences d'intĂ©rim ainsi qu'un PĂŽle emploi[194]. En 2007, elle comptait 6 287 actifs, ce qui reprĂ©sentait 67,4 % de la population de plus de 15 ans. MalgrĂ© une baisse du nombre de chĂŽmeurs entre 1999 et 2007, de 1 430 Ă  1 281, leur part dans la population active a lĂ©gĂšrement augmentĂ©, passant de 19,9 % Ă  20,4 %. Les femmes sont les plus touchĂ©es par le chĂŽmage mĂȘme si l'Ă©cart avec les hommes se rĂ©duit[195]. L'emploi y Ă©tait trĂšs majoritairement salariĂ© et seuls 9 % des Vitryats n'Ă©taient pas salariĂ©s. Les jeunes et les femmes Ă©taient les plus touchĂ©s par les temps partiels[196]. Emplois par catĂ©gorie socioprofessionnelle en 2007[195] Emplois ou statut Part Agriculteurs exploitants 13 0,2 % Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 401 5,2 % Cadres et professions intellectuelles supĂ©rieures 831 10,8 % Professions intermĂ©diaires 1 824 23,7 % EmployĂ©s 2 080 27,0 % Ouvriers 2 559 33,2 % ActivitĂ©s La commune possĂšde une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de ChĂąlons-en-Champagne. Batellerie Le site de Maucourt avait Ă©tĂ© choisi par François Ier et son architecte notamment pour sa proximitĂ© avec la Marne. La riviĂšre Ă©tait vue comme un possible facteur de dĂ©veloppement pour la ville. DĂ©jĂ  avant la crĂ©ation de Vitry-le-François, on y trouvait le port du Bas-Village » qui Ă©tait le fief des mariniers de Maucourt. AprĂšs la fondation de la citĂ©, le trafic s'intensifia puis trois canaux furent creusĂ©s. Vitry se retrouva ainsi Ă  la jonction des liaisons entre la Seine, le Rhin et la MĂ©diterranĂ©e[197]. Le transport fluvial permettait notamment l'exportation de bois[198] et de cĂ©rĂ©ales[199]. Le secteur reprĂ©senta de nombreux emplois en ville avant le dĂ©veloppement des transports routiers et ferroviaires qui ont peu Ă  peu fait disparaĂźtre la batellerie de Vitry-le-François. Les derniĂšres traces de cette activitĂ© rĂ©sident dans l'actuel port fluvial[197], situĂ© Ă  l'est de la commune. Industrie Le secteur secondaire reprĂ©sente 31,5 % des emplois de la commune, dont 25,1 % pour l'industrie et 6,4 % pour la construction[195]. La rĂ©gion est donc encore trĂšs industrielle et est principalement constituĂ© de grandes unitĂ©s[C 6] dans les activitĂ©s traditionnelles, fortement touchĂ©es par des pertes d'emplois[200]. Celles-ci sont regroupĂ©es pour la plupart dans le parc industriel de la ville, celui de Vitry-Marolles. La zone industrielle qui s'Ă©tend sur 250 ha s'est dĂ©veloppĂ©e Ă  l'est de la ville Ă  partir des annĂ©es 1960 et offre aujourd'hui 3 400 emplois Ă  la rĂ©gion[201]. Elle semble aujourd'hui responsable d'une pollution des eaux souterraines[8]. La zone artisanale du Bois Legras s'est Ă©galement implantĂ©e Ă  l'est de la commune et reprĂ©sente 200 emplois[201]. Commerces et services Le commerce, les transports et les autres services totalisaient 34,2 % des emplois vitryats en 2007 tandis que le secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santĂ© et de l'action sociale en reprĂ©sentaient 34,1 %[195]. Les commerces sont relativement nombreux en centre-ville. Ils rĂ©alisaient 37 % du chiffre d'affaires de l'agglomĂ©ration en 2000[202]. La ville est par ailleurs dotĂ©e de quatre supermarchĂ©s ALDI, MinimarchĂ© et Match, un autre Super U se trouve dans la commune limitrophe de Frignicourt. En particulier grĂące Ă  l'activitĂ© touristique du lac du Der-Chantecoq voisin, qui a attirĂ© plus de 1 100 000 touristes en 2005 mais qui ne possĂšde pas d'hĂŽtels Ă  proximitĂ©[Note 11], ainsi que sa situation le long d'un axe au trafic important[203], la RN 4, Vitry-le-François compte six Ă©tablissements hĂŽteliers pour 160 chambres[204]. À l'ouest, prĂšs des bords de Marne, le camping municipal deux Ă©toiles La Peupleraie » comprend 69 emplacements[205]. Entreprises La ville compte 895 Ă©tablissements actifs au 31 dĂ©cembre 2008. Parmi ceux-ci, 25,8 % sont spĂ©cialisĂ©s dans le commerce et la rĂ©paration automobile, 20,6 % dans l'administration publique, 5,8 % dans l'industrie et moins de 5 % dans les domaines de la construction 3,6 % et l'agriculture 1,7 %. Au total, 68,4 % des Ă©tablissements vitryats s'occupent du commerce, des transports et des services divers. Enfin, 39,8 % de ces Ă©tablissements comptent de 1 Ă  9 salariĂ©s tandis que 10,2 % en dĂ©nombrent plus de 10 salariĂ©s[206]. Les principales entreprises en termes d'employĂ©s de Vitry-le-François et de son arrondissement sont en 2005[207] Nom EmployĂ©s ActivitĂ© Vallourec PrĂ©cision Étirage[Note 12] 630 Étirage de tubes en acier Dana Nobel Plastiques[Note 13] 466 PiĂšces techniques en plastique Vallourec Composants Automobile[Note 14] 275 Équipement automobile Kadant Lamort 272 Machines pour l'industrie du papier et du carton Culture locale et patrimoine Patrimoine architectural Vitry-le-François possĂšde sept monuments historiques[208]. Patrimoine civil Peu de monuments ont survĂ©cu aux bombardements de 1940 et 1944. L'un des principaux Ă©difices, aujourd'hui civil, est l'hĂŽtel de ville de Vitry-le-François installĂ© dans l'ancien couvent des RĂ©collets de la ville. De style classique, ses façades intĂ©rieures et extĂ©rieures, sa toiture ainsi que son parc sont classĂ©s au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du 19 novembre 1941[135]. Dans ce jardin se trouve l'ancien collĂšge de garçons, dont la chapelle, pour ses façades et toitures, est classĂ©e au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du 15 novembre 1941[209] ; il ne reste aujourd'hui que la façade. À une centaine de mĂštres de lĂ , au centre de la place d'Armes, est Ă©rigĂ©e une statue de la riviĂšre Marne. Souvent surnommĂ©e la dĂ©esse », la statue date de 1840[197] mais n’est pas protĂ©gĂ©e. Dans la rue de l'Arquebuse, l'ancien hĂŽpital a Ă©tĂ© classĂ© par arrĂȘtĂ© du 12 mai 1948, pour ses façades, couvertures et planchers bruts[210]. Une partie dĂ©truite par la guerre, il accueille aujourd'hui la sous-prĂ©fecture. Dans la mĂȘme rue, le portail de la maison des Arquebusiers a Ă©tĂ© classĂ© par arrĂȘtĂ© du 3 fĂ©vrier 1942, puis la façade cĂŽtĂ© rue par arrĂȘtĂ© du 25 avril 1944[211]. À la sortie de la ville, en direction de ChĂąlons et Paris, a Ă©tĂ© construite la porte du Pont en 1746. Elle est classĂ©e au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du 13 septembre 1920, puis dĂ©montĂ©e pierre par pierre en 1938. Elle est reconstruite Ă  partir de 1982 et inaugurĂ©e en 1985 place du MarĂ©chal Leclerc[197],[212]. De nombreux Ă©difices vitryats sont recensĂ©s par l'Inventaire gĂ©nĂ©ral comme faisant partie du patrimoine industriel français l'usine de construction navale Courtois et Cie dont il ne subsiste que des cales de construction, les bĂątiments ayant Ă©tĂ© dĂ©molis en 1990[213] ; les faĂŻenceries de Sarreguemines, Digoin et Vitry-le-François[214] et l'ancienne usine de boĂźtes d'emballage de fromage Leroy aujourd'hui convertie en entrepĂŽt commercial[215]. La malterie Rouy et la malterie Mayer sont toutes deux prĂ©sentes sur cette liste du patrimoine industriel, la premiĂšre est devenue un entrepĂŽt commercial tandis qu'il ne reste de la seconde que sa cheminĂ©e d'usine et un logement patronal[216],[217]. Les deux derniers vestiges de ce patrimoine sont liĂ©s Ă  la proximitĂ© des forĂȘts d'Argonne et du Der l'usine de menuiserie de la Veuve Hircq[218] et la scierie des Ă©tablissements Paul Tardivier[219]. Tous ces monuments ont pour la plupart Ă©tĂ© construits en bordure des nouveaux liens de communication ferroviaire et fluvial durant le dernier quart du XIXe siĂšcle ou la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle. Des maisons de la rue de l'Arquebuse. L'ancien hĂŽpital, aujourd'hui sous-prĂ©fecture. Patrimoine religieux Les Ă©difices religieux datant d'avant la Seconde Guerre mondiale ont eux aussi presque tous disparu. Deux d'entre eux sont protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques. Ils sont dĂ©diĂ©s au culte catholique et sont rattachĂ©s Ă  la paroisse Bienheureux -Charles-de-Foucauld au sein du diocĂšse de ChĂąlons-en-Champagne[220]. Le principal monument religieux de la ville est la collĂ©giale Notre-Dame de l'Assomption de style Renaissance[87], situĂ©e place d'Armes. Elle a Ă©tĂ© construite en remplacement de la collĂ©giale de Vitry-en-Perthois, fondĂ©e en 1212 par Blanche de Navarre[87], comtesse de Champagne, et qui avait Ă©tĂ© brĂ»lĂ©e avec le reste du bourg en 1544. Une premiĂšre Ă©glise en bois est Ă©rigĂ©e en 1645[87]. N'Ă©tant que provisoire, elle est dĂ©truite en 1755. Ce n'est qu'en 1629 que les chanoines acceptent de quitter Vitry-la-BrĂ»lĂ©e pour Vitry-le-François. On entreprend alors la construction d'une collĂ©giale. Les travaux qui dĂ©butent en 1629 sont exceptionnellement longs »[222] la façade n'est ainsi achevĂ©e qu'en 1678, la nef en 1704, le transept et le chƓur sont terminĂ©s en 1750. L'abside et le dĂ©ambulatoire ne sont construits qu'entre 1895 et 1898 grĂące au don du comte de Felcourt[rĂ©f. nĂ©cessaire], d'aprĂšs le plan initial[222]. Les bombardements de la Seconde Guerre mondiale n'occasionnent que l'incendie de la tour sud et du toit de la nef. La collĂ©giale est restaurĂ©e Ă  partir de 1949. En 1960, de nouvelles cloches sont installĂ©es. ClassĂ©e monument historique depuis 1920[223], la collĂ©giale est du fait de son ampleur souvent appelĂ©e la cathĂ©drale » par les Vitryats[222], bien qu'elle ne porte pas ce titre. Une grande partie de son mobilier est Ă©galement classĂ©e en tant que monument historique dont le bras-reliquaire de saint Vincent, plusieurs objets, des monuments funĂ©raires et une dizaine de tableaux datant principalement des XVIIe et XVIIIe siĂšcles[224]. Le second Ă©difice religieux protĂ©gĂ© est la chapelle Saint-Nicolas, situĂ©e au Bas-Village, inscrite au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du 11 mars 1935. Le quartier de Bas-Village Ă©tait, dĂ©jĂ  avant la fondation de Vitry-le-François, un village de bateliers. Ce sont les mariniers du Bas-Village qui ont Ă©difiĂ© cette chapelle en 1637. Elle est dĂ©corĂ©e d'ancre marines Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur. L'Ă©difice est Ă  pans de bois et revĂȘtu de lattes de hĂȘtre. Le patron de la chapelle est saint Nicolas, patron des mariniers[225],[197]. Une troisiĂšme Ă©glise, l'Ă©glise Charles-de-Foucauld, situĂ©e dans le quartier Rome-Saint-Charles, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 1969[197]. La commune abrite Ă©galement une ancienne synagogue, rue du Mouton. Église Charles-de-Foucauld. Chapelle du collĂšge Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle. Patrimoine environnemental Au palmarĂšs 2004 du concours des villes et villages fleuris, Vitry-le-François est promue ville trois fleurs »[226], titre qu'elle conserve aujourd'hui[227]. La ville compte au total 19 hectares de jardins, parcs et squares. Les principaux sont le jardin des Minimes et le parc de l'hĂŽtel de ville, tous deux sont les jardins d'anciens couvents. Le parc de l'hĂŽtel de ville, sur 2,6 ha, mĂȘle jardin classique et anglais, oĂč l'on trouve une roseraie, de nombreuses sculptures et plusieurs bassins d’agrĂ©ments[228]. L'ancienne façade de la chapelle y a notamment Ă©tĂ© transformĂ©e en théùtre de verdure ; un ancien chĂąteau d'eau est quant Ă  lui devenu une cascade[229]. Le parc LĂ©o Lagrange, au cƓur du Hamois, accueille notamment un Ă©tang entourĂ© de pontons, hĂ©ritier de trois autres qui avaient Ă©tĂ© creusĂ©s sous NapolĂ©on III. Le parc de 7,9 ha se trouve en partie sur l'emplacement d'anciens chantiers navals[230]. Les bords de Marne peuvent Ă©galement ĂȘtre lieu de promenade[228]. L'espace vert de la rue des Minimes. Vue de la place d'Armes, arborĂ©e. Patrimoine culturel La salle du ManĂšge accueille le festival BD Bulles en Champagne ». Équipements culturels Vitry-Le-François. Salle des fĂȘtes J. Bourgogne, Ă©diteur Ă  ChĂąteau-Thierry. Vitry-le-François dispose d'une salle de concert dĂ©diĂ©e spĂ©cialement aux musiques actuelles, l'Orange Bleue, qui organise chaque annĂ©e 40 concerts consacrĂ©s Ă  de jeunes talents mais Ă©galement Ă  des artistes confirmĂ©s. L'association a ainsi accueilli depuis 2007 Mass Hysteria, Les Wampas, Wax Tailor, Matmatah, Moriarty, Burning Heads ou encore The Procussions[231]. La salle Simone Signoret est consacrĂ©e au théùtre. La bibliothĂšque municipale de Vitry-le-François est composĂ©e d'une section jeunesse, d'une section adulte et de la mĂ©diathĂšque François-Mitterrand. Cette derniĂšre dispose d'une ludothĂšque et propose un atelier de calligraphie arabe, des ateliers multimĂ©dias ainsi que des jeux en rĂ©seau[232]. Elle est Ă©galement le lieu de nombreuses manifestations culturelles ayant lieu dans la ville. Le cinĂ©ma Pierre Brasseur est la principale salle de projection de films de l'arrondissement de Vitry-le-François. Il compte quatre salles Ă©quipĂ©es pour une capacitĂ© de 594 places. Il a rĂ©alisĂ© en 2010 36 393 entrĂ©es et prĂ©voit pour l'annĂ©e 2011 l'achat d'Ă©quipement pour permettre la diffusion de films en 3-D dans une de ses salles[234]. Manifestations culturelles et festivitĂ©s La commune accueille en association avec le Numi's Club Vitryat le festival de bande dessinĂ©e Bulles en Champagne » depuis 2005. Le festival rĂ©unit, le premier week-end du mois d'octobre, une quarantaine d'auteurs de bande dessinĂ©e et de manga dans la salle du ManĂšge. En 2009, ce sont 1 300 visiteurs qui ont frĂ©quentĂ© le festival[235]. En marge du festival, des expositions, des projections de films et des concerts ont lieu Ă  la mĂ©diathĂšque, au cinĂ©ma et Ă  l'Orange Bleue en particulier[236]. Vitry-le-François accueille aussi les festivals Courants d'Arts », qui au mois de juin comprend un salon de l'artisanat Courants d'Artisans », des parades de rue, une brocante ainsi que des concerts[237], et Une Place au Soleil », qui propose durant l'Ă©tĂ© théùtre, danse et concerts. Gastronomie Les Halles accueillent le marchĂ© deux fois par semaine. La gastronomie locale s'oriente principalement vers deux produits les poissons et le champagne qui se retrouvent par exemple dans la recette du brochet au champagne. Ces poissons peuvent notamment ĂȘtre pĂȘchĂ©s dans le lac du Der-Chantecoq, la Marne ou les Ă©tangs poissonneux du Perthois. La rĂ©gion est Ă©galement connue pour son miel de Champagne » et la potĂ©e champenoise[238]. Ces produits peuvent se trouver sur le marchĂ© de Vitry-le-François qui a lieu deux fois par semaine, le jeudi matin et le samedi, sous les Halles de la ville[177]. Au nord de Vitry-le-François, se trouve le vignoble des CĂŽtes de Champagne, aussi appelĂ© terroir vitryat », qui constitue la partie orientale du vignoble de Champagne. Il est parfois considĂ©rĂ© comme une extension de la cĂŽte des Blancs puisqu'il est en effet plantĂ© Ă  97 % de chardonnay[239], un cĂ©page de raisin blanc. Ce vignoble compte environ 380 ha de vignes d'appellation d'origine contrĂŽlĂ©e champagne », rĂ©parties sur 15 communes[240]. Une partie de la route touristique du Champagne, longue de 47 km, devrait par ailleurs ĂȘtre créée au dĂ©part de la ville Ă  la fin de l'annĂ©e 2011[241]. HĂ©raldique Blasonnement de Vitry-le-François D’azur Ă  une salamandre d’or, la tĂȘte contournĂ©e et couronnĂ©e de mĂȘme, couchĂ©e dans un bĂ»cher ardent de gueules ; au chef d’azur soutenu d’or et chargĂ© de trois fleurs de lys de mĂȘme. La devise qui accompagne ce blason est Nutrisco et extinguo », qui signifie littĂ©ralement je nourris et j'Ă©teins »[62], et dont la variante est je m’en nourris et je l’éteins »[46]. L'emblĂšme de la salamandre ainsi que la devise de la ville ne sont autres que ceux du roi François Ier, attribuĂ©s par le prĂ©cepteur de ce prince, Artus Gouffier de Boisy. Logo actuel de Vitry-le-François Le logotype de Vitry-le-François Ă©tait jusqu'en 2008, et le changement de majoritĂ© municipale, le blason de la ville[242]. Le cercle symbolise le rassemblement et la cohĂ©sion. Il est ouvert pour ne pas signifier le renfermement sur soi, il est ouvert sur les autres et le monde »[242]. Le V », initiale de la commune, reprĂ©sente un envol, une flĂšche vers le futur[242]. PersonnalitĂ©s liĂ©es Ă  la commune Plusieurs militaires et hommes politiques sont natifs de Vitry-le-François Nicolas Louis de Salligny 1736-1819, homme politique français ; Claude Dorizy 1741-1814, homme politique. Louis Becquey 1760-1849, homme politique. le gĂ©nĂ©ral Charles Saligny de San-Germano 1772-1809 ; le colonel Marc-Edmond DominĂ© 1848-1921 ; l'officier de l'armĂ©e de l'air Pierre Aubertin 1915-1949. Dans le domaine des sciences, la ville a vu naĂźtre les mathĂ©maticiens Abraham de Moivre 1667-1754, RenĂ© GĂąteaux 1889-1914 et François Jacquier 1711-1788 ; le pharmacien Pierre-Joseph Leroux 1795-1870, qui a isolĂ© la salicyline, prĂ©curseur de l'aspirine ; le mĂ©decin Louis-RĂ©my Aubert-Roche 1810-1874. Dans le domaine du spectacle le chanteur Sainte-Foy 1817-1877 ; RenĂ© Herbin, compositeur et pianiste 1911-1953 ; le chef d'orchestre Jean-François Paillard 1928-2013 ; Charlie Fabert, guitariste et compositeur 1988-. Autres personnalitĂ©s natives de la ville le religieux Paul Le Jeune 1591-1664 ; le philosophe Étienne-Gabriel Morelly 1717-? ; l'architecte et archĂ©ologue Auguste Choisy 1841-1909 ; l'homme de lettres et d'Église Carlos d'Eschevannes 1886-1970 ; Guy Georges, le tueur de l'est Parisien » 1962- ; Rachide Boubala, le dĂ©tenu le plus ingĂ©rable de France » 1976- ; Florence Porcel, auteure, comĂ©dienne, youtubeuse et animatrice de tĂ©lĂ©vision 1983-. Autres personnalitĂ©s dĂ©cĂ©dĂ©es dans la ville Étienne Nicolas Lefol 1764-1840, gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique et de l'Empire ; Pour approfondir Bibliographie document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article. Par ordre chronologique de publication Alexandre-ClĂ©ment Boitel, Histoire de l'ancien et du nouveau Vitry, ChĂąlons, Boniez-Lambert, 1841, 240 p. lire en ligne. Pierre-EugĂšne Valentin, Échevinage de la ville de Vitry-le-François », dans SociĂ©tĂ© des Sciences et Arts de Vitry-le-François, MĂ©moires, vol. 1, Vitry-le-François, 11 mai 1865, 290 p. ISSN 1162-8804, lire en ligne, p. 187-235. Pierre-EugĂšne Valentin, Fondation de Vitry-le-François avec l'arpentage des places Ă  bĂątir et leur distribution aux premiers habitants, en 1545-1557 », dans SociĂ©tĂ© des Sciences et Arts de Vitry-le-François, MĂ©moires, vol. 6, Vitry-le-François, 1874, 282 p. ISSN 1162-8804, lire en ligne, p. 123-152. AndrĂ© Peuchot prĂ©f. Jean Juif, ill. Louis Pierret, Vitry-le-François quelques pages de son histoire, 1960, 48 p. Ce document a Ă©tĂ© Ă©ditĂ© par la municipalitĂ© de Vitry-le-François Ă  l'occasion de la FĂȘte de la Renaissance » et tirĂ© Ă  3 300 exemplaires. RenĂ© Crozet, Naissance de Vitry-le-François », dans MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'agriculture, commerce, sciences et arts du dĂ©partement de la Marne, 1968, tome 83, p. 99-106 lire en ligne Étienne Paillard, Les anciens vignobles et les vins de la rĂ©gion de Vitry-le-François », dans MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'agriculture, commerce, sciences et arts du dĂ©partement de la Marne, 1968, tome 83, p. 131-153 lire en ligne RenĂ© Crozet, Une ville nouvelle au XVIe siĂšcle crĂ©ation et organisation de Vitry-le-François 1545-1603, mĂ©moire prĂ©sentĂ© pour le DiplĂŽme d’Études SupĂ©rieures d'Histoire et de GĂ©ographie, en juin 1922, devant la FacultĂ© des Lettres de l'UniversitĂ© de Paris, publiĂ© dans les MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des Sciences et Arts de Vitry-le-François, vol. 35, 1971/77, p. 30–149 [1]. Maheut Gilbert, Chronologie de Vitry-le-François, vol. XXXV, SociĂ©tĂ© des Sciences et Arts de Vitry-le-François, 1977, 247-252 p. Louis Brouillon, Histoire de Vitry-le-François, Livre histoire, coll. MVVF », 2004 ISBN 978-2-87760-875-6 Articles connexes Liste des communes de la Marne Attentat du train Strasbourg-Paris Liens externes Site officiel. Vitry-le-François sur le site de l'Insee. Galerie de photos et de cartes postales anciennes et semi-modernes. Notes et rĂ©fĂ©rences Notes ↑ Il doit son nom aux fourches patibulaires Ă©rigĂ©es par les premiers comtes de Vitry, en marque de haute justice. ↑ Direction rĂ©gionale de l’environnement, de l’amĂ©nagement et du logement de Champagne-Ardenne DREAL CA, nappe de la craie, [lire en ligne]. ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publiĂ© en novembre 2020, en application de la nouvelle dĂ©finition de la ruralitĂ© validĂ©e le 14 novembre 2020 en comitĂ© interministĂ©riel des ruralitĂ©s. ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacĂ© en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohĂ©rentes avec les autres pays de l'Union europĂ©enne. ↑ Voir la lĂ©gende de cette carte. ↑ Voir les fiches de Nicolas Dumont, Jacques Antoine Brouillet, Jean-Baptiste David de Ballidart, Pierre Louis de Failly, Nicolas Remy Lesure, Pierre-François BarbiĂ© et Jean-Baptiste-CĂ©lestin Poulain sur le site de l'AssemblĂ©e nationale. ↑ Comprend la collecte, l'achat de matĂ©riel sacs, etc., le traitement des dĂ©chets et les dĂ©penses liĂ©es Ă  la dĂ©chetterie. ↑ Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes. ↑ Population municipale lĂ©gale en vigueur au 1er janvier 2022, millĂ©simĂ©e 2019, dĂ©finie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de rĂ©fĂ©rence statistique 1er janvier 2019. ↑ 16 834 € Ă  Épernay, 16 551 € Ă  ChĂąlons-en-Champagne, 16 615 € Ă  Reims et 16 113 € Ă  Sainte-Menehould. ↑ En dehors des campings et des gĂźtes. ↑ Depuis devenu Salzgitter Mannesman. ↑ Aujourd'hui Nobel Automotive Orhan. ↑ L'entreprise fait dĂ©sormais partie du groupe ArcelorMittal. ↑ Adam et Ève » est une sculpture en marbre de Carrare de six tonnes d'Alphonse Camille Terroir, offerte Ă  Vitry-le-François par la municipalitĂ© de Paris. RĂ©fĂ©rences ↑ Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire gĂ©ographique, historique et politique des Gaules et de la France, vol. 5, Paris, Desaint et Saillant, 1768 ISBN 3262000450, lire en ligne, p. 657. ↑ Le Perthois » [PDF], sur le site de la direction rĂ©gionale de l'environnement, de l'amĂ©nagement et du logement DREAL Champagne-Ardenne consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2011. ↑ Orthodromie entre Vitry-le-François et Saint-Dizier », sur le site site personnel de Lionel Delvarre consultĂ© le 15 septembre 2010. ↑ Orthodromie entre Vitry-le-François et ChĂąlons-en-Champagne », sur le site site personnel de Lionel Delvarre consultĂ© le 15 septembre 2010. ↑ Venir Ă  Vitry », sur le site de la ville et de la CommunautĂ© de communes Vitry, Champagne et Der consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2011. ↑ a b c d e f et g Carte topographique au 1/32 000 de Vitry-le-François », sur GĂ©oportail - Le portail des territoires et des citoyens site de l'IGN consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2011. ↑ a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales. ↑ a b et c BRGM, Zone industrielle de Vitry-Marolles Ă  Vitry-le-François 51. 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Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran. ↑ a b c d e et f Pierre Lavedan, Jeanne Hugueney et Philippe Henrat, L'Urbanisme Ă  l'Ă©poque moderne XVIe – XVIIIe siĂšcle, GenĂšve, Droz, 1982, 310 p. 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Les Stukas assĂšnent des coups dĂ©vastateurs au 8Ăšme corps aĂ©rien France GC I/1 Chantilly-les-Aigles – MB 152 A 4h45, le terrain est survolĂ© par un avion suspect, si bien que la DCA se met en action. 23 minutes plus tard, le terrain est survolĂ© par 4 appareils ennemis ; la patrouille d’alerte dĂ©colle mais n’arrive pas Ă  les 12h00, une escadrille dĂ©colle pour une mission de couverture sur le secteur Huy-Namur-Tirlemont-Wavre. L’étage supĂ©rieur du dispositif est formĂ© par une patrouille triple du GC III/2 et le GC III/7. Au moment du retour, la patrouille-guide se fait surprendre par un groupe de Bf 109 ; aucun d’eux n’est touchĂ©, mais le Cdt Soviche et le S/C StarkĂ© sont touchĂ©sA 13h22, 6 appareils dĂ©collent pour une mission de couverture sur Amiens 15h46, c’est au tour de 5 appareils de faire une couverture sur St Quentin 17h49, 6 appareils effectuent une couverture du terrain sur alerte 18h40, une patrouille triple effectue une seconde mission. Elle intercepte et attaque 3 Do 215, qui larguent leurs bombes et s’enfuient. Les Bloch leurs tirent dessus jusqu’à Ă©puisement des minutes plus tard, le S/C Coader sans munitions donc est attaquĂ© par 3 Bf 109, il rĂ©ussit Ă  se dĂ©gager pourtant. Mais les chasseurs Ă  croix noires touchent 4 appareils Levasseur, peu en forme, se fait surprendre par l’arriĂšre et a Ă©tĂ© abattu, il se parachute griĂšvement blessĂ© et Ă  19h40, 3 appareils font une couverture Ă  priori RAS. Le GC effectue donc 26 sorties en protection de la manouvre Dyle »GC II/1 Buc et Couvron – MB. 152 Le sgt Montfort dĂ©colle en alerte Ă  5h10 avec le Lnt Maurin pour intercepter des He 111. Le sgt Montfort en abat un contraint, il le laisse filer. Cette victoire lui sera attribuĂ©e comme sĂ»re, puis le sgt Maurin poursuit un autre des bombardiers jusqu’à ĂȘtre Ă  court d’essence et ne peut l’abattre malgrĂ© une salve ses canons ont Ă©tĂ© obstruĂ©s par le gel ; il rentre le fuselage criblĂ© de groupe effectue 5 missions en 19 Ă  23 sorties dans la III/1 Norrent-Fontes – MS. 406 A 4h du matin, un Ju 88 survole Ă  basse altitude le terrain, et mitraille en passant les ce sont 14 Heinkel 111 qui viennent rendre une visite au terrain. La patrouille d’alerte rĂ©agit -le sgt Durand choisit un des bombardiers qui s’enfuit vers l’est. Il est rejoint par le sgt Honorat du II/8, avec qui il abat le gibier prĂšs de Calais-le S/L Abrioux se charge d’un autre vers Hazebrouck-le Lt Tariel en attaque un 3Ăšme, qu’il touche Ă  plusieurs reprises l’un des moteurs du bombardier s’arrĂȘte, tandis que l’autre fume mais il s’enfuit vers la Belgique Tariel, qui ne sait pas que ce pays est en guerre, abandonne la poursuite ; son gibier s’écrasera peu aprĂšs il est considĂ©rĂ© comme probable-le sgt Doublet abat un Ju 88, qui se pose sur le ventre Ă  GondecourtDans l’aprĂšs-midi, le groupe effectue une mission de couverture de la rĂ©gion de Gand. Le dispositif français apperçoit un groupe de bombardiers ennemis, et ils arrivent Ă  en isoler quelques-uns -le Lt de Mallmann obtient une victoire contre l’un d’eux, en coopĂ©ration avec l’A/C Saussol vers Termonde-le S/L Goumy fait de mĂȘme avec un autre, en coopĂ©ratuion avec le Sgt Lagrange sur Roubaix-le S/L du Boucher fait de mĂȘme avec un 3Ăšme, en coopĂ©ration avec l’Adj Gagnaire sur Roubaix Gagnaire tombe comme un bolide sur l’Allemand et tente de le saisir dans son collimateur, mais il est gĂȘnĂ© par un nuage. A deux reprises, l’adversaire se dĂ©robe. La tĂȘte battante, tout le sang au visage, Gagnaire s’obstine et finit par triompher du Heinkel de 2 rafales, il en vient Ă  bout. ».-le Sgt ValliĂšre en endommage un, mais il doit abandonner la poursuite Ă  cause de problĂšmes techniques ; son gibier est considĂ©rĂ© comme probableAu retour, le S/L Goumy doit aller aux vaches », son moteur montrant des signes de faiblesse Ă  cause des tirs des dĂ©fenseurs du bombardier que Goumy a abattu. A l’aterissage, il heurte un petit muret, son appareil est brisĂ©, tandis que lui est blessĂ© griĂšvement. Le sgt Durand doit Ă©gualement se poser en campagne, mais il est compte Ă©gualement 3 Moranes total, ce ne sont donc pas moins de 7 He 111 sĂ»rs dont un partagĂ© avec le II/8, 1 Ju 88 sĂ»r et 1 He 111 probable qui seront abattus par le groupe ce I/2 Toul-Ochey – MS. 406 A l’aube, des bombardiers passent au-dessus de Toul-Ochey. A 4h35 et 4h45, deux patrouilles dĂ©collent Lt de la BretonniĂšre, Sgt Meunier, Sgt de Puybusque/ Cne Hyvernaud, Cne Patureau-Mirand, et rencontrent une deuxiĂšme vague de He 111, et attaquent 2 d’entre eux -le Lt de la BretonniĂšre doit rentrer aprĂšs deux passes, son moteur donnant des signes de faiblesse-ses Ă©quipiers font 8 passes sur un He 111, ils arrĂȘtent leur poursuite Ă  Luneville aprĂšs avoir Ă©puisĂ© leurs munitions il se posera en Allemagne-un autre He 111 doit se poser moteur gauche stoppĂ© sur le terrain de Velaine-en-Haye ; copieusement mitraillĂ© par le Cne Hyvernaud ; ses dĂ©fenseurs touchent l’appareil du Lt de la BretonniĂšre d’une balle dans le piston il parvient Ă  regagner Toul. Mais l’appareil est revendiquĂ© par la DCA, qui le touche en fin de Cne Patureau-Mirand s’est lancĂ© Ă  la poursuite d’un 3Ăšme bombardier, sans rĂ©sultatA 6h10, une patrouille double dĂ©colle en couverture du terrain. Elle rencontre un He 111, signalĂ© par des tirs de DCA sur Phalsbourg. Ses mitrailleurs touchent le moteur du S/C François et l’aile droite du S/C Goile. Les Morane, Ă  court de munitions, doivent abandonner la poursuite Ă  11h15, 2 patrouilles triples 17 appareils effectuent une mission de protection d’un Potez du GR. I/36 entre Sarre-Union et SarrebÜck. Ă  15h15, une patrouille double effectue une mission de couverture du terrain sur alerte. L’A/C CoubĂ©, le S/L Husson, le Sgt Weber, le S/L Chalupa et le Sgt Breda enguagent 6 He 111 au sud de Nancy Ă  5000m -L’A/C CoubĂ© Ă©puise ses munitions sur l’un d’eux, que vise Ă©gualement le S/L Husson et le Sgt Weber le Heinkel prend du retard par rapport Ă  sa formation, qui ralentit alors pour l’ S/L Chalupa et le Sgt BĂ©da se chargent d’un autre, qui prend Ă©gualement la fuitePuis ils doivent rappliquer sur Nancy, une deuxiĂšme vague Ă©tant signalĂ©e. Les attaques des pilotes n’ont comme rĂ©sultat qu’un Heinkel endommagĂ© attribuĂ© comme probable au S/L Husson et au Sgt BĂ©da, mais la DCA participe, et touche l’appareil du S/L 17h15, 2 patrouilles doubles dĂ©collent pour escorter un Potez 63 sur ZweibrÜcken-SarrebrÜck. Ils apperçoivent bientĂŽt 8 Bf 109, dont 2 piquent sur une des patrouilles -L’adj Streiff, qui a virĂ© brutalement, les acceuille il tire sur le premier, puis le deuxiĂšme ils tombent tous deux. L’un des 109 pique sur la forĂȘy de Warndt ; il sera attribuĂ© au S/L Monty qui pourtant a tirĂ© sur l’un des ennemis sans pour autant l’abbattre-Le Lt Monty, justement, se retrouve seul ; il prend contact avec des Bf 109 qu’il tire de loin, sans rĂ©sultat visible. Il dĂ©cide finalement de rentrer quand il apperçoit 6-7 chaseurs patrouille rentre Ă  20h00 aprĂšs ravitaillement ; Ă  l’aterissage, le Sgt de Puybusque heurte un autre avion son appareil est indisponible pour 3 jours. Le Bf 109 sera attribuĂ© en participation aux 2 pilotes, alors que les enguagements sont diffĂ©rents
.Enfin, de 19h20 Ă  20h30, une patrouille simple effectue une mission de couverture du terrain. la journĂ©e, les combats amĂšneront donc 3 victoires sĂ»res et 1 probable de plus au groupe, sans aucune II/2 Laon-Chambry – MS. 406 Le terrain est attaquĂ© Ă  l’aube par des Do 17 Ă  4h45, comme le raconte Jean Gisclon Le cdt Bertrou, du groupe II/2, discutait sur la porte de son PC, avec son adjoint, le cptne de Gail. A quelques mĂštres de lui, son mĂ©caniciens s’apprĂȘtait Ă  faire chauffer » le Morane du patron », lorsqu’un ronronnement naquit, trĂšs proche. A quelques km vers l’est, comme enchantĂ©e par le jour naissant, une formation de Do 17, forte d’une quarantaine d’unitĂ©s, fonçait sur la ville. Le terrain, situĂ© au nord, ne semblait pas ĂȘtre sur son axe d’attaque. Le tĂ©lĂ©phone grĂ©sillait Ă  ce moment, et tandis que de Gail s’y prĂ©cipitait, Betrou courut Ă  son avion dont le moteur tournait. Le mĂ©canicien, devinant l’intention de l’officier, avait dĂ©jĂ  sautĂ© Ă  terre -Mon commandant, cria t-il, votre casque, votre parachute
.Le pilote n’entendit rien. En simple combinaison de vol, tĂȘte nue, il procĂ©da Ă  une rapide inspection de son tableau de bord et mit les gaz, dĂ©collant Ă  vue, juste au moment iĂč le dispositif de dornier se scindait en deux parties. L’une d’elle prit le cap du terrain, lança ses bombes un peu au leur chef, les pilotes d’alerte prirent l’air dĂšs que l’orage » fut passĂ©, et attaquĂšrent la formation sur la route du rejougnit seul le second peloton alors qu’il bombardait, de 1500m, la gare de Laon qui allait ĂȘtre entiĂšrement dĂ©truite. Son Morane ramait » littĂ©rallement, Ă  la poursuite des Dornier qui volaient plein gaz. Tout en maudissant ceux qui n’avaient pas prĂ©vu le remplacement de ces avions, usĂ©s par la campagne d’hiver, il parvint tout de mĂȘme Ă  rejoindre une section de 3 avions, quelque peu dĂ©calĂ©e de la reçut une bordĂ©e de balles, tirĂ©es par les 3 mitrailleurs arriĂšre, avant qu’il n’ait atteint la bonne distance de tir, 100m environ. Bertrou, les gaz ouverts en grand, malgrĂ© les remous provoquĂ©s par les moteurs de ses adversaires, termina sa passe sur l’un des ailiers et, Ă  bout portant, lĂącha une rafale qui incendia le moteur mitrailleur allemand avait Ă©gualement rĂ©agi, et une nappe d’huile couvrit le pare-brise du Morane, tandis que le moteur s’emballait » imprimant Ă  l’avion de violentes secousses. Une odeur de brĂ»lĂ© emplit la carlingue. Le pilote ouvrit rapidement l’habitacle obscurcit par l’huile que la vitesse avait projetĂ©e partout. Il coupa le contact tandis qu’il repĂ©rait son terrain, heureusement Ă  1000m au-dessous de lui, tout prĂšs. Il y posa son Morane en piteux cptne de Gail fut l’un des premiers auprĂšs de lui -Quelle imprudence, s’écria t-il. Sans parachute
.Bertrou Ă©clata de rire -Je dois avouer que pendant quelques secondes, je ne me suis pas senti trĂšs Ă  l’aise. Voila un exemple que je ne redonnerai pas Ă  mes pilotes. Cette visite matinale Ă©tait tellement inatendue, qu’elle autorisait toutes les fantaisies
 »La patrouille d’alerte suit Bertrou A/C Dorcy, Lt de Rohan-Chabot. Ils parviennent Ă  prendre contact avec 5 Dornier, et attaquent le dernier -l’A/C Dorcy met en flammes les deux moteurs de ce dernier-le Lt de Rohan, touchĂ© par la dĂ©fense, doit se poser en campagne, cĂŽtĂ© des autres moranes qui ont dĂ©collĂ©, la bataille n’est pas diffĂ©rente -le Cne de Calonne et le S/C de la Gasnerie parviennent Ă  isoler un Dornier, puis tirent jusqu’à Ă©puisement des munitions ils ne peuvent alors que le laisser s’enfuir vers la Belgique ne sachant pas encore que ce n’est plus un pays neutre-l’Adj Pollono attaque un premier Dornier, mais celui-ci lui Ă©chappe. Il se porte alors sur un second, qu’il touche avant que lui aussi parvienne Ă  s’échapper dans les nuagesLa patrouille d’alerte donc a rĂ©ussi Ă  obtenir une victoire sĂ»re et une probable, pendant les seuls combats de la III/2 Cambrai-Niergies – MS. 406 Le terrain est attaquĂ© Ă  4h55 du matin par 6 He 111. Seul l’adj Moret parvient Ă  dĂ©coller, il rĂ©ussit Ă  abattre un des bombardiers, moteur droit en flammes. Sur le terrain, 3 Morane sont dĂ©truits et 3 autres mis hors d’usage en quelques minutes, le mĂ©canicien S/C Boileau est blessĂ© en prĂ©parant l’appareil de l’adj 12h00, une patrouille triple effectue une mission en coopĂ©ration avec les GC I/1 et GC III/ 13h00, une patrouille simple dĂ©colle pour une mission de destruction. Elle attaque Ă  5000m un peloton de He 111 dans la rĂ©gion d’Albert -l’A/C NĂ©dellec en abat un en flammes, en coopĂ©ration avec le S/C Ravilly et le Sgt Zinnicker-les autres bombardiers dĂ©cident de larguer leurs bombes avant de s’enfuir-un second appareil est endommagĂ© mais parvient Ă  s’enfuirA l’aterissage, c’est le temps des comptes -l’A/C NĂ©dellec doit se poser Ă  MĂ©aulte, son appareil endommagĂ©-le S/C Ravilly doit se poser d’urgence Ă  Noyelles son avion a un dĂ©but d’incendie, mais il capote et dĂ©truit son avion-le Sgt Zinnicker, touchĂ© lui aussi, doit se pose Ă  PĂ©ronneA 14h15, une nouvelle patrouille lĂ©gĂšre est envoyĂ©e en destruction sur Arras. Elle enguage 3 He 111 prĂšs de Cambrai A 14h15, l’adj Romey intercepte une patrouille de 3 bombardiers allemands Dornier qui, ayant franchi la plaine de Flandre, longent la route nationale de Cambrai Ă  Arras. Surpris, les mitrailleurs larguent leurs bombes au hasard dans la nature. AprĂšs 8 passes infructueuses, Romey attaque une nouvelle fois, une derniĂšre Ă  bout de souffle et vraiment aux abois, l’un des dornier rompt le combat, glisse sur l’aile et percute le sol prĂšs de Saint-Omer. » Mais le rĂ©sultat est dĂ©cevant 2 Morane sont trĂšs endommagĂ©s, pour un bombardier homologuĂ© aux deux pilotes françaisA 18h30, une derniĂšre mission est effectuĂ©e par une patrouille simple une couverture. AprĂšs ÂŒ d’heure sur secteur, les français prennent contact avec 2 pelotons de Do 17Z et leurs anges gardiens 5 Bf 110. Les français touchent le bombardier de tĂȘte, mais les Zestorer rappliquent, obligant les français Ă  rompre le combat -le S/C Pizon a son appareil touchĂ©, il parvient Ă  le ramener au terrain-le S/L Dugit-Gros en profite pour effectuer deux passes sur des Do 17, sans rĂ©sultatDans la journĂ©e, le groupe n’effectuera pas doncmoins de 44 sorties avec 28 appareils disponibles, pour 14 Morane perdus et 3 He 111 II/3 ? – MS. 406 Le groupe, placĂ© en rĂ©serve, ne participe pas aux combats. Vaclav Cukr se souvient Des tirs antiaĂ©riens intenses m’on rĂ©veillĂ©. Voila que le moment tant attendu est arrivĂ©. Les Allemands ont attaquĂ© les Pays-Bas et la Belgique. Et la neutralitĂ© ? Nous regardons les avions allemands au-dessus de notre tĂȘte. Ils volent en direction de l’aĂ©roport d’Amsterdam qu’ils bombardent.[Cukr a Ă©tĂ© emprisonnĂ© en Belgique, car il a dĂ» faire un aterissage forcĂ© en territoire belge aprĂšs un combat contre un Dornier, le 20 avril]Enfin le moment de notre libĂ©ration de ce damnĂ© fort est venu, mais nous devons expliquer longement nos raisons avant que le cdt du fort nous [avec les autres prisonniers] mette en libertĂ©. Enfin, il le fait, en accompagnant son geste de paroles bien accompagnĂ©es Arrivez Ă  vos unitĂ©s de la maniĂšre la plus rapide possible ! ». Il savait donner de bons conseils ! ». Cukr tentera de rejoindre le groupe, Ă  Maubeuge. Mais lĂ , il apprendra que le groupe est parti pour la rĂ©gion parisienne ; il le rejoindra le 15 III/3 Bauveais-TillĂ© – MS. 406 Michel Marias se souvient Le 10 mai, le GC III/3 Ă©tait au repos Ă  Beauvais. J’étais Ă  l’hĂŽtel avec ma femme et j’ai Ă©tĂ© reveillĂ© par le bombardement. Je me suis prĂ©cipitĂ© au terrain. Il y avait des bombardiers allemands partout, partout
 On tirait dans tous les azimuts et les bombes pleuvaient, sur le terrain lui-mĂȘme et aux alentours. Nous avons dĂ©collĂ© aussitĂŽt ».Vers 17h00, plusieurs appareils font partie des 18 chasseurs composant le dispositif de protection des 6 LeO 451 qui doivent dĂ©truire les ponts du canal I/4 Wez-Thuizy – Curtiss H-75 A 5h30, 2 appareils effectuent une mission de guet aĂ©rien. Ils rencontrent une formation de Do 17, dont 2 sont abattus. L’un des deux pilotes, le cpt O’Byrne est blessĂ© sĂ©rieusement Ă  la main par un des mitrailleurs. Au cours d’une seconde interception, le groupe abat un He 111 en coopĂ©ration avec le I/ l’aprĂšs-midi, mouvement des 32 appareils du groupe sur le terrain de Fort-Mardyck, oĂč est stationnĂ© le GAO II/4 Xaffevilliers – Curtiss H-75 TĂŽt le matin, le terrain est l’objet d’une attaque de Do 17. 6 avions sont touchĂ©s, on dĂ©nombre un blessĂ© grave soldat Capmarty et un blessĂ© plus lĂ©ger. Les pilotes dĂ©collent et effectuent plusieurs missions dans la journĂ©e, cours d’une premiĂšre mission, une escadrille de 3 appareils sont attaquĂ©s par une dizaine de Bf 109, qui sont trop rapides et touchent lĂ©gĂšrement un appareil Ă  cocardes seconde mission dans la journĂ©e effectuĂ©e par 4 appareils les fait affronter 6 He 111 escortĂ©s par des Bf 110 -un appareil allemand est abattu par de la Chapelle-le Lnt Tixier-Vignacour est tuĂ©-le sgt Ballin est gravement brĂ»lĂ© aprĂšs avoir rĂ©ussi Ă  poser son appareil en cours d’une derniĂšre mission, le sgt de la Chapelle voit son appareil criblĂ© de balles par un mitrailleur d’un He 111 ; il se pose en catastrophe Ă  I/5 Suippes – Curtiss H-75 François Warnier nous raconte Le 10 mai, j’étais en permission, auprĂšs de ma femme, Ă  Reims. Je fus rĂ©veillĂ© par un ronronnement de moteurs qui me parut suspect. C’étaient des Dornier. ». Il rejoint Suippes, comme le reste du continue Je dĂ©collai immĂ©diatement Ă  la tĂȘte de ma patrouille. Notre mission Ă©tait d’aller escorter un Potez 63 que nous devions prendre en charge sur un terrain peine en vol, je m’apperçois qu’un chapellet de bombes tombe en bordure de notre terrain tandis qu’une file de donrier se prĂ©sente vers – et j’ai peut-ĂȘtre commis une faute – que j’ai complĂštement oubliĂ© le Potez 63 et que je me suis dit qu’il fallait obligatoirement s’en prendre aux ceux-ci Ă©taient sans protection de chasse, j’ai fini par en abattre 2, dont un avec l’aide du Lnt Scotte. »Une patrouille double dĂ©colle Ă  4h40 sgt-chef Morel et sgt Muselli ; bientĂŽt rĂ©duite Ă  Morel, elle rencontre 7 Bf 110. AprĂšs avoir mis un avion moteur en feu, Morel voit son avion gravement endommagĂ© ; le pilote se pose Ă  Suippes, indemne, mais ce n’est pas le cas de l’avion qui est bon pour la ferraille. Un Bf 110 est abattu, minutes aprĂšs Morel, le cptne Accart et le cptne PĂ©rina sont envoyĂ©s en couvertures sur Suippes, et engagent sans rĂ©sultat 5 groupes de Bf 110 et Do 17, comme le raconte H. Menjaud Emergeant de l’ombre en montĂ©e rapide, sans renseignement du poste de commandement, je prenais la direction de l’est quand j’apperçus des traĂźnĂ©es de condensation qui s’inscrivaient en direction du soleil levant. Plein gaz, PĂ©rina lĂ©gĂšrement plus bas et en arriĂšre, nous montĂąmes un long moment vers elles sans pouvoir les rejoindre et nous nous rertrouvĂąmes bientĂŽt dans le secteur de la 2Ăšme armĂ©e, entre Sedan et jour allait s’épanouir quand naquirent au loin une quizaine de points noirs filant vers l’ouest, au sud de notre position. La manette dans la poche », comme on disait alors, nous nous dirigeĂąmes vers eux en prenant de l’altitude car ils Ă©taient nettement plus haut que nous. Il nous fallut plusieurs minutes pour nous approcher de maniĂšre Ă  les identifier avec certitude ces bimoteurs en formations serrĂ©es de 5 avions 
 Ă©taient bien des Messerschmitt moment oĂč nous arrivions Ă  leur portĂ©e, ils amorcĂšrent un large virage vers nous qui Ă©tions Ă  quelques centaines de mĂštres sous eux. Nous avaient-ils vus ? Douteux, car nos appareils camouflĂ©s devaient se confondre avec le sol encore mauve des restes de brume accrochĂ©es sur les bois et les vallĂ©es. Fallait-il attaquer, Ă  2 contre 15 avec une infĂ©rioritĂ© d’altitude ? La calme et rĂ©guliĂšre cadence de la courbe dĂ©crite par ces bourdons racĂ©s me dĂ©cida et je donnai l’ordre irrĂ©versible nos deux avions cabrĂ©s dans une ultime ressource, nous arrivions Ă  portĂ©e de tir quand le branle-bas sonna dans la meute immĂ©diatement aux temps de tirer, de trop loin Ă  mon goĂ»t, une trop courte rafale, et je dois dĂ©guager car un groupe de 5 Messerschmitt vire vers moi. Je cherche PĂ©rina en faisant face, mais je ne le vois plus ; j’apprendrai plus tard qu’il s’est mis en vrille, ayant maintenu trop longtemps son appareil en cabrĂ© pendant le n’arrive plus Ă  placer une rafale convenablement ajustĂ©e, car les bimoteurs manoeuvrent puissament. Plus maniable, je leur Ă©chappe en gagnant de l’altitude le dĂ©sordre rĂšgne dans la formation ennemie, Ă  l’exeption d’un groupe de 5 qui s’est formĂ©, en file les prends par l’avant et tire sur le premier dont les canons crachent, passe sous lui et tire sur les suivants tour Ă  tour en l’espace de quelques dizaines de secondes. Le dernier cabre au moment oĂč je vais ouvrir le feu et je vire de nouveau pour Ă©viter l’attaque par l’arriĂšre. A ma grande surprise, les Messerchmitt se regroupent et s’éloignent vers l’ compte 12 et cherche les autres ; ils sont probablement dans le soleil qui m’éblouit et je ne les trouve pas, mais apperçoit PĂ©rina qui remonte vers moi. DĂ©jĂ  les chasseurs Ă  croix gammĂ©es sont hors de portĂ©e et ne seront plus bientĂŽt, comme expliquera PĂ©rina dans son language restreint mais imagĂ©, que de petites mouches renonce Ă  la poursuite, d’autant plus facilement que j’entends les appels de l’adj Bouvard qui signale un groupe de dorniers autour de la rĂ©gion de Reims, vers 3000m »A 5h45, une deuxiĂšme patrouille dĂ©colle, composĂ©e de 3 Curtiss adj-chef Bouvard, S/L Rey et Goupy ils rencontrent 5 Do 17, dont l’un blesse gravement le lnt Goupy, qui se pose Ă  Wez-Thuisy. Laissons Henri Menjaud relater ce combat Le sgt-chef Morel a en effet dĂ©collĂ© tout Ă  l’heure, en premiĂšre patrouille, sans attendre son co-Ă©quipier qu’un ennui d’inhalateur a retardĂ© au dĂ©part. 
 A 4000, il a vu l’ennemi deux patrouilles de Messerschmidt 110, 7 appareils en tout. Jamais Morel n’en a vu autant Ă  la fois. Pas question d’attendre le camarade une si belle occasion ne se retrouve pas tous les jours. 
 Profitant de la surprise, Morel fonce sur la queue d’un des ailiers, parvient Ă  le saisir Ă  bonne distance de son collimateur et tire sa rafale. Le 110 s’écroule du peloton, pique et s’écrase au les autres, dans ce 10Ăšme de seconde oĂč leur camarade a Ă©tĂ© attaquĂ©, ont rĂ©alisĂ© le danger. Ils virent et font face. Et tout de suite Morel devient le centre d’une ronde tragique menĂ©e par 6 allemands. 
 Ceux d’en face sont braves, mais ils ne conaissent pas le sgt-chef Morel. SĂ»rs de lui rĂ©gler son compte en quelques passes, ils tournoient en essaim mortel qui, petit Ă  petit, se resserre. Un vrai guĂȘpier oĂč cet innocent s’est fourvoyĂ©. 
Le combat tournoyant a commencĂ©, sur la figure classique du chien qui essaie de se mordre la queue. Tout l’art de ce ballet infernal consiste Ă  ĂȘtre la gueule et Ă  ne pas se laisser prendre la queue. C’est cependant ce qui se vient de se passer, d’aprĂšs la sale musique que Morel entend tout Ă  coup dans son fuselage. Un virage en catastrophe, tellement serrĂ© que le Curtiss vibre Ă  en perdre les ailes, et c’est Ă  son tour d’avoir maintenant l’Allemand dans son gouvernail. PenchĂ© sur son collimateur, le sourire aux lĂšvres, Morel lĂąche sa giclĂ©e, voila que la grĂȘle recommence Ă  sonner drĂŽlement sur le duraluminium ; un autre allemand a repris la passe dans son dos. Zut ! Il faut lĂącher le gibier ! Dommage ! 
Mais qu’est-ce-que c’est ? Les commandes rĂ©pondent mal, elles ont dĂ» sĂ»rement souffrir de l’arrosage. Pas moyen d’évoluer. Il est temps de rentrer. Pendant le combat, Morel s’est rapprochĂ© astucieusement du sol ; et les autres, dĂ©goĂ»tĂ©s de ce fou furieux, ont renoncĂ© Ă  le poursuivre Ă  basse altitude. 
Il s’agit de retrouver son chemin sans perdre de temps. Un coup d’Ɠil au sol vu ; il est entre Rethel et Vouziers. Alors plein sud, cap sur Suippes ! Il est 5h30 quand il le terrain, [Bouvard demande comment cela s’est passĂ©]. Mais il ne saura pas la suite maintenant. Il a levĂ© machinalement la tĂȘte et
oh ! bonsoir ! Les Dornier ! Aux taxis en vitesse, crie t-il Ă  ses coĂ©quipiers. Moi, je tĂ©lĂ©phone au commandant ». Bouvard n’a pas le droit de dĂ©coller sans ordres. AussitĂŽt qu’il est mis au courant, le cdt Murtin lui ordonne de dĂ©mmarer. DĂ©jĂ , les pilotes ont sautĂ© dans la carlingue et les moteurs tournent. Un geste de Bouvard. La patrouille a dĂ©collĂ©. Il Ă©tait temps. 
 Les 5 Dornier tournent en rond, il est clair qu’ils cherchent le terrain. 
En bas, les champs de Suippes en prennent un coup. 
 Mais les Dornier ont vu les 3 chasseurs et ils font demi-tour en lĂąchant leurs derniĂšres bombes au hasard. Le peloton s’est scindĂ© en 3 et 2. Maintenant, ils font feu de toutes leurs mitrailleuses sur les S/L Goupy se lance Ă  l’attaque de l’ailier extrĂȘme gauche. 
 Il fonce comme un jeune lion sur la proie qu’il a choisie et lance ses premiĂšres rafales. S’efforçant de dominer son Ă©motion car c’est son premier combat, il s’applique Ă  viser comme Accart lui a enseignĂ© moteur gauche, puis moteur droit. L’autre en tient, un des moteurs commence Ă  Goupy sursaute sous une douleur abominable qui vient lui transpercer la cuisse comme un jet de flamme. Balle incendiaire », rĂ©alise t-il. 
 Mais il n’est pas question d’en avoir terminĂ© avec l’autre. CrispĂ© sur ses commandes, il reprend la poursuite. Voila son » Dornier qui, mal en point, a dĂ©bordĂ© du peloton. 
 MalgrĂ© sa cuisse ouverte qui le fait atrocement souffrir, ce gosse prend calmement sa visĂ©e. Pour un peu, il tirerait la langue. Quand le moteur droit apparaĂźt en plein, Ă  100m, il lĂąche ses 6 mitrailleuses. Le Dornier s’est mis en vrille, a fait 2 ou 3 tours, puis a piquĂ© au sol oĂč il s’écrase. 
DerriĂšre le peloton de bombardiers, Bouvard a continuĂ© la poursuite. Il est seul, lui aussi. Rey lui a communiquĂ© tout Ă  l’heure qu’il Ă©tait blessĂ© au visage, mais que son appareil surtout Ă©tait durement touchĂ©. Rentrez au terrain », a ordonnĂ© Bouvard. Seul contre 4. Impossible de lĂącher cette proie. Il faut appeler les autres Ă  la rescousse. 
AprĂšs une bagarre contre une dizaine de Messerschmitt, Accart, accompagnĂ© de [PĂ©rina], arrive Ă  la rescousse. 
 Bouvard s’incruste et fonce sur le Dornier qu’il a commencĂ© » il y a un ÂŒ d’heure. AprĂšs plusieurs passes, celui-ci s’effondre au sol. Au suivant ! 
 Un des 3 dornier qui restent en course se met enfin Ă  fumer et pique vers le sol. Mais il faut l’abandonner. Depuis le temps que la bataille dure, les lignes sont dĂ©passĂ©es. Demi-tour au terrain », ordonne Accart. ». Entre 13h25 et 14h15, une patrouille double dĂ©colle sur alerte, 14h30 et 15h30, une escadrille dĂ©colle Ă  nouveau sur alerte 17h, une nouvelle vague de dornier se prĂ©sente au-dessus de Suippes les patrouilles dĂ©collent et la DCA se met en action. Laissons Menjaud nous conter ce combat L’accrochage a eu lieu au-dessus du terrain. Le premier Dornier est abattu par les canons de 25 de la Compagnie de l’Air ; 2 autres s’abattent sous les yeux des pilotes qui, dans leurs abris, marquents les points. La mĂȘlĂ©e est gĂ©nĂ©rale. Dornier, Curtiss et Messerschmidt s’enchevĂȘtrent dans une sarabande d’enfer au rythme des rafales de mitrailleuses. 
 Mais voiçi qu’un Curtiss est Ă  son tour descendu en flammes. Au-dessus, un parachute s’ouvre c’est Preux qui vient de Allemands maintenant ont fait demi-tour, poursuivis par les nĂŽtres qui fonçent derriĂšre. ... Successivement, 3 des leurs vont s’écraser au sol, un abattu prĂšs du terrain par le S/L de rĂ©serve Warnier, 2 autres Ă  Souain et Mourmelon. Ca fait 6 au tableau. MalgrĂ© la chasse ennemie qui tente de s’interposer, la poursuite continue, menĂ©e par le tandem de baggareurs Accart-PĂ©rina. Un bombardier tombe encore dans la vallĂ©e de l’Aisne, et le 8Ăšme Dornier Ă©tait abattu prĂšs de Dum, aprĂšs 40 Km de poursuite, marquant la 4Ăšme victoire d’Accart depuis le matin. ».-Bouvard, Rey et Goupy abattent en coopĂ©ration un dornier, mais Goupy doit se poser Ă  Wez-Thuisy car il est gravement sgt-chef Vuillemin abat un bombardier mais doit se pose d’urgence Ă  cause d’une fuite d’huile-Accart et PĂ©rina, de leur cĂŽtĂ©, abattent successivement 3 Dornier-De son cĂŽtĂ©, Lefol a obtenu une victoire contre un bombardier, comme le S/L Warnier et Scotte en coopĂ©ration-Cependant, Preux a dĂ» sauter en parachute aprĂšs que son appareil ait Ă©tĂ© abattu ; il est gravement brĂ»lĂ©Dans la journĂ©e, le groupe a abattu 9 Do 17 sĂ»rs, dont un en coopĂ©ration avec le I/ II/5 Toul-Croix de Metz – Curtiss H-75 A 4 heures du matin, le terrain est l’objet d’un bombardement Pendant 5 minutes, les 9 Heinkel 111 survolĂšrent la ville, puis le terrain, donnĂšrent l’impression qu’ils retournaient d’oĂč ils venaient. Ils effectuĂšrent finalement un large demi-tour et lachĂšrent leurs bombes entre le terrain et les premiĂšres maisons de Toul. Les piĂšces d’artillerie entrĂšrent en action, sans rĂ©sultat. Lorsque les 9 pilotes d’alerte dĂ©barquĂšrent de la camionette, oĂč ils s’étaient entassĂ©s Ă  la hĂąte, les Heinkel avaient pris le cap du retour. ». L’adj de Montgolfier abat un Bf 109, attribuĂ© comme II/6 Anglure-Vouarces – MS. 406 AndrĂ© Deniau se souvient Ce jour-lĂ , Ă  4h, tout le monde dormait encore, lorsque nous fĂ»mes soudain rĂ©veillĂ©s par le bourdonnement sonore de bombardiers ennemis passant au-dessus de nos tĂȘtes. Avec Touret, qui Ă©tait Sgt-chef, je sautais du lit et m’habillai prĂ©cipitament. J’avais une voiture personnelle, une Simca 5, que j’essayai en vain de mettre en marche. Ce n’était vraiment pas le jour de tomber en panne ! Enfin, le terrain n’était pas bien loin, nous pouvions y aller Ă  pied. 
 L’attaque a Ă©tĂ© si soudaine qu’on n’avait mĂȘme pas donnĂ© l’alerte. Il faut dire que tout Ă©tait si calme Ă  cette Ă©poque que l’on ne s’attendait vraiment pas Ă  un bombardement dans le faisait nuit noire. Nous devinions les bombardiers aux lueurs des moteurs. Quand, tout essouflĂ©s, nous arrivĂąmes Ă  destination, ils Ă©taient partis, aprĂšs avoir heureusement manquĂ© le terrain et arrosĂ© les champs environnants. La radio Ă©tait plutĂŽt alarmante des dizaines et des dizaines d’avions nous passaient au-dessus de la tĂȘte, j’ai compris que c’était dĂ©collĂąmes tout de mĂȘme, mais le temps de metre en route et de monter Ă  4000m, le flot Ă©tait passĂ©. »A 4h55, deux patrouilles dĂ©collent sur alerte elles sont notament composĂ©es du Lt Fabre, du Lt de Seyne, et du Sgt BrĂ©mond d’Ars. Fabre et Seyne attaquent un peloton de 3 He 111, appuyĂ©s par le Sgt BrĂ©mond d’Ars, jusqu’aux environs de Metz. Mais aucun n’est Deniau continue J’effectuai comme prĂ©vu ma mission de couverture Ă  priori, de 6h Ă  7h30 environ, en me promenant entre Marne et l’Aube avec mon Ă©quipier, mais nous ne vĂźmes rien, pas le moindre avion ennemi. Mon Ă©tat d’esprit Ă  ce moment-lĂ  ? Nous Ă©tions survoltĂ©s, gonflĂ©s Ă  bloc, et n’avions qu’un dĂ©sir en pilotes prirent l’air, ce jour-lĂ , couvrant le terrain toute la journĂ©e, pendant qu’au sol nous autres attendions des consignes qui ne venaient pas. Enfin, vers 4h de l’aprĂšs-midi, nous avons reçu l’ordre de rallier plions bagage et dĂ©collons aussitĂŽt. A la hauteur d’Hirson, nous tombons sur un peloton de Dornier 17, une dizaine environ. Nous savons qu’ils sont plus rapides que nous ; nous les prenons pourtant en chasse, mais nous n’arrivons pas Ă  les rattraper. Ils ont tout le temps de nous canarder et ne s’en privent pas, et nous attrapons quelques balles dans les plans ; heureusement rien de grave, personne n’est moment prĂ©cis oĂč je vais abandonner la partie, j’avise un Dornier en difficultĂ©. Apparament, il n’est pas touchĂ© pas de moteur en feu, pas de fumĂ©e, mais il a sĂ©rieusement ralenti et se laisse de plus en plus distancer par ses camarades. Avec mon Ă©quipier, nous le poursuivons pendant un certain temps, mais nous sommes trĂšs vite Ă  court de munitions 
.De plus, avec cette vitesse mĂ©diocre
En altitude, nous aurions plus de chance, mais nous sommes au ras des arbres. Le Dornier blessĂ© paraĂźt devoir rester accrochĂ© Ă  une branche tellement il semble bout de 20 minutes nous devons le lĂącher, nous ne tenons pas Ă  arrivĂ© en terrain ennemi. ».Dans la matinĂ©e, le groupe effectue plusieurs missions de couverture Ă  priori. 17h00, plusieurs appareils font partie des 18 chasseurs composant le dispositif de protection des 6 LeO 451 qui doivent dĂ©truire les ponts du canal Albert. Le groupe abat un Do 17, attribuĂ© comme partie du groupe 8 appareils fait ensuite mouvement Ă  18h00 sur Maubeuges-Elesmes, pour la couverture de la manƓuvre Dyle » ils seront rejoints par les autres dans les jours suivants. 40 minutes aprĂšs le dĂ©collage, la patrouille apperçoit plusieurs pelotons de 3 Do 17 dans la rĂ©gion d’Hirson 5 Morane fondent sur eux, si bien que les Dornier plongent vers le sol. Les français touchent un des bombardiers, qui rĂ©ussit Ă  s’échapper comme les autres il sera cependant comptabilisĂ© comme probable aux 5 pilotes Lt Fabre, S/L Ronin, A/C Deniau, A/C Gray, Sgt de BrĂ©mond d’Ars.Pendant ce temps, Ă  19h30, le terrain de Maubeuge est attaquĂ©. AndrĂ© Deniau continue alors son rĂ©cit Nous Ă©tions en train de faire les pleins lorsque des bombardiers ennemis passĂšrent au-dessus de nos tĂȘtes. Peu aprĂšs, j’entends le bruit d’un bombardement. Je crie alors au camarade qui est au bord du taxi Mets en route ! ». Mais le moteur ne part pas dĂ©marreur en panne ! Je veux mettre en route Ă  la main, mais l’hĂ©lice m’échappe, et je prens un coup de pale en pleine tĂȘte. Le sang jaillit, on m’emmĂšne Ă  l’hĂŽpital pour ĂȘtre recousu ». Il rentre le lendemain, mais ne peux reprendre les vols que le III/6 Chissey – MS. 406 et D. 520 10 mai 1940. Il est un peu plus de 10 heures du matin. Nous sommes rĂ©unis dans la salle de la petite auberge du village. Les uns Ă©crivent, les autres rĂȘvent silençieux, quelques-uns parlent Ă  voix basse. 
Dans le lointain, par vagues successives, on entend un sourd grondement avec, par instants, des Ă©clatements plus s’en donnent ce matin, les artilleurs ! lance le petit-S/L BoismontPourquoi faut-il qu’à ce moment, par hasard, les hommes soient tristes ? 
 Si la guerre se poursuit ainsi, on n’a pas fini ! L’hiver s’est passĂ© sans grande activitĂ©, avril n’a rien apportĂ© de nouveau et voici mai dĂ©jĂ  entamĂ© d’un tiers
.A cette cadence-lĂ  !-C’est la guerre de cent ans ! dit Picard-Je vais finir par le croire, rĂ©pond le cptne Soulavaux en interrompant sa lettre. Mais j’espĂšre que l’hiver n’a pas Ă©tĂ© perdu dans nos crois qu’on a travaillĂ© Ă  l’arriĂšre, toi ? Non, mon vieux. On a rien foutu ! La preuve ? Tu en as vu du matĂ©riel moderne, toi ? Tu en as reçu du matĂ©riel de rechange, toi ? MisĂšre
-N’exagĂšre pas, Picard. Cela viendra ! Dans tous les cas, nous, nous n’avons pas Ă  nous pleindre. Une belle escadrille de Morane 406 comme la nĂŽtre peut faire du bon que nous n’avons mĂȘme pas un taxi en rĂ©serve ?La porte de la salle s’ouvre brusquement. Le visage Ă©panoui, le Lnt Gervais crie Ă  tue-tĂȘte ;-Ca y est, les gars, ça y est !-Tu es fou ?-Ca y est !-Il n’est pourtant pas saoul Ă  10 heures du matin !-Non, je ne suis pas fou, je ne suis pas saoul
-Tu as terminĂ© les mots croisĂ©s, peut-ĂȘtre ?-
ou trouvĂ© une belle villageoise ?-Non, mes amis, non. C’est bien plus sĂ©rieux. Les Allemands ont attaquĂ© cette nuit, un peu avant le petit ?-Eh ! Oui, mon vieux. La grande attaque ! Ils pĂ©nĂštrent en Hollande, envahissent la Belgique, fonçent Ă  travers le Luxembourg. C’est la grande bagarre !-Tant mieux. On les on les aura ! »A 4h40, deux patrouilles d’alerte dĂ©collent pour couvrir le terrain -le Steunou, isolĂ©, apperçoit vers 5h30 un He 111 et tente de l’enguager. S’ensuit un combat tournoyant, puis l’Adj Diaz et le S/L Capdeville interviennent. Leur gibier profite d’un lĂ©ger avantage de vitesse pour leur fausser compagnie, tandis que les français ont Ă©puisĂ© leurs munitions-l’Adj Japiot, le S/C le Guennec et le Sgt Gabard apperçoit 6 He 111. Ils se placent dans le soleil, et font une dizaine de passes sur l’un des bimoteurs, qui continue Ă  voler en ligne droite, malgrĂ© un moteur droit fumantVers 7h50, le S/L Steunou redĂ©colle, avec le S/C Boymond, pour une couverture du terrain. Un Do 17 apparaĂźt -Steunou attaque directement ; mais dĂ©sĂ©quilibrĂ© par le souffle des hĂ©lices du bombardier, il se met en vrille et ne peut plus revenir au contact-le S/C Boymond attaque le bombardier Ă  son tour, appuyĂ© par le Sgt Gauthier d’une autre patrouille ils ont raison du bimoteur, qui s’écrase prĂšs de Chissey Ă  appareils dĂ©collent Ă  14h43 pour une mission de couverture du terrain. Ils interceptent vers 15h 10 He 111, et attaquent un dernier Ă  la traĂźne -le Sgt Hardouin effectue une premiĂšre passe. Il nous rĂ©sume son combat Goujon tire et presque aussitĂŽt il est touchĂ© Ă  son tour ! Je le vois dĂ©crire des orbites avec un grand panache de fumĂ©e qui le suit
.Je suis en bonne position, le point du collimateur un peu devant le nez du Heinkel. Je tire et je dĂ©gage il est atteint et vire Ă  droite dans un demi-renversement, une traĂźnĂ©e de fumĂ©e le suit. Il est touchĂ© Ă  mort
 ». Il touche nettement le bombardier. Cependant, il est lui-mĂȘme mis en flammes par les dĂ©fenseurs. Le pilote saute en parachute, sain et sauf-l’adj Goujon effectue lui aussi 3 passes sur le bombardier. Au cours de la derniĂšre, il subit le mĂȘme sort que Hardouin il Ă©vacue son appareil en vol et se pose indemme prĂšs de la forĂȘt de Citeaux. Le bombardier s’écrasera finalement dans la forĂȘt d’Arbois il est donc attribuĂ© aux 2 pilotesLe groupe obtient donc 2 victoires 1 Do 17 ou He 111 pour certaines sources sĂ»r et 1 He 111 sĂ»r.Le groupe effectue 33 sorties, et revendique 2 II/7 Luxeuil – MS. 406 Pierre Boillot raconte Les pilotes d’alerte de la 3Ăšme escadrille ont Ă©tĂ© surpris au lever du jour [Ă  4h30 par 3 He 111] et le chef de patrouille, alors qu’il courait vers son avion, a mĂȘme Ă©tĂ© blessĂ© gravement par le mitrailleur d’un bombardier ennemi arrivant au ras du minutes aprĂšs, les deux autres dĂ©collent. L’un d’eux est presque immĂ©diatement abattu et l’autre poursuit des avions qui lui Ă©chappent. C’est terminĂ© pour la rĂ©action 3 ou 4 canons de 25mm qui dĂ©fendent le terrain ne tirent pas tout de suite. Lorsqu’ils ouvrent le feu, les servants sont immĂ©diatement aveuglĂ©s par les gaz de poudre, car il manque une piĂšce essentielle Ă  la bouche de leurs armes. Les allemands, eux, les repĂšrent aussitĂŽt. Un coup au but sur l’un des emplacements met quasiment fin Ă  la rĂ©action de notre DCA He 111 font alors ce qu’ils veulent, dans un ciel oĂč personne ne s’oppose plus Ă  se presser, comme au champ de tir, ils passent sur le terrain Ă  basse altitude en bombardant et mitraillant tout ce qui semble intĂ©ressant, Ă  commencer par les avions. Il faut croire qu’ils ne sont pas trĂšs adroits, puisqu’ils me ratent d’ailleurs de peu, dĂ©truisant un ou deux avions voisins et endommagent lĂ©gĂšrement nos installations. Enfin, Ă  bout de munitions, ils s’en vont sans problĂšme. » Pierre Boillot, lui, n’était pas d’alerte, et il a Ă©tĂ© reveillĂ© par les bombardiers. Les allemands ont dĂ©truit 4 appareils, endommagĂ© sĂ©rieusement 3 autres et blessĂ© 3 hommes dont le sgt de Fraville.Dix minutes plus tard, 2 appareils dĂ©collent Cdt Cliquot de Mentque et Sgt Grimaud, ils partent chacun de leur cĂŽtĂ© et se perdent de vue Ă  cause du brouillard -le cdt Cliquot de Mentque engage des bombardiers. Alors qu’il en poursuit un, Il est surpris par 4 Bf 109 placĂ©s dans le soleil, qui l’abattent l’appareil s’écrase, son pilote est mort-le sgt Grimaud poursuit un bombardier vers le nord, tire mais les dĂ©fenseurs l’incitent Ă  garder ses distances ; il abandonne son adversaire au-delĂ  du RhinPendant ce temps, une seconde patrouille a dĂ©collĂ© Cne Papin, S/L Couillens, mais de par son retard et la brume, elle ne peut les rattraper. Elle reste donc en couverture. A 5h55, elle apperçoit 6 bimoteurs, puis les attaque Ă  la verticale du terrain -le Cne Papin en endommage un-dĂšs la 1Ăšre passe, le S/L Couillens en touche un autre au moteur droit il sort son train, perd de l’altitude et quitte sa formation ; mais de par la brume, il ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© que comme 6h00, Boillot dĂ©colle Nous dĂ©collons le chef d’escadrille [Cne Hugo], un lieutenant [Lnt Mangin] et moi pour intercepter un He 111 [signalĂ© par la DCA] qui rentre chez lui le plus vite qu’il peut, pleins gaz, en lĂ©gĂšre descente, Ă  une altitude d’environ 3000m. Comme souvent, nous sommes mal placĂ©s, plus bas que lui, en montĂ©e, Ă  vitesse rĂ©duite, mais toutefois dans son secteur avant. Je vais alors assister Ă  la plus belle interception qu’il me sera donnĂ© de voir de toute la un chasseur de toute maniĂšre moins rapide que l’ennemi, avec une diffĂ©rence de vitesse encore accrue par l’obligation oĂč nous sommes de monter pour l’atteindre, le Cne Hugo 
, tirant le maximum de sa position, va nous amener tous les 3 en position de tir. Nous n’y resterons pas longtemps, il est vrai, mais juste assez pour que d’un tir d’une prĂ©cision remarquable, notre chef ceuille au vol cet oiseau » qui dĂ©file rapidement devant lui, incendie l’un de ses moteurs et lui fasse sortir une jambe du train d’ manƓuvre remarquable ! J’en suis pĂ©nĂ©trĂ© d’admiration. Le reste n’est plus qu’une formalitĂ© et l’allemand se pose bientĂŽt sur le ventre Ă  l’est de retour au terrain, nous reprenons l’alerte. 
 »Le sgt RenĂ© Panhard se charge de nous raconter la suite Nous venions d’achever une petite colation, lorsqu’on nous signala l’approche d’un gros peloton de Bf 110. 
 Je dĂ©collai pour la 3Ăšme fois dans la journĂ©e [Ă  15h], emmenant avec moi le S/L Collens, auquel je donnai la seule instruction de me suivre en toutes circonstances. [21 appareils dĂ©collent au total].AprĂšs avoir traversĂ© plusieurs couches nuageuses, nous apperçevons les Me 110 qui volaient Ă  environ 6500m. A notre approche, ils se mirent Ă  former un grand cercle pour se protĂ©ger mutuellement 
.Pour attaquer un membre de la formation sans trop risquer d’ĂȘtre aussitĂŽt agressĂ© par celui qui est juste derriĂšre lui, il fallait partir le plus haut et le tirer Ÿ arriĂšre, puis dĂ©guager aussitĂŽt par un virage en montant. C’est la manƓuvre que j’éxĂ©cutai, suivi de Collens. Mais lorsque j’appuyai sur la dĂ©tente pour dĂ©clencher le tir, rien ne se produisit. Je dĂ©guageai aussitĂŽt et enclenchai aussitĂŽt la commande d’armement qui n’avait pas fonctionnĂ©. En mĂȘme temps, je jettai un coup d’Ɠil en arriĂšre pour voir si Collens me suivait. HĂ©las, il Ă©tait restĂ© dans le cercle pour tirer le 110 derriĂšre lequel il se trouvait. Je hurlai Ă  la radio dĂ©guage, dĂ©guage vite ! ».Avant que j’achĂšve mon appel, je vis avec horreur le 110 qui le suivait bondir sur lui et tirer une seule rafale qui le transforma en boule de feu, il n’eut pas le temps de sauter en parachute. Je prononçai une nouvelle attaque dans l’espoir de le venger et ma rafale toucha l’un des 110 qui abandonna le cercle en fumant. Il disparut Ă  travers les nuages. Les autres abandonnĂšrent leur formation et se dispersĂšrent Ă  travers les couches nuageuses. ».La 4Ăšme escadrille avait dĂ©collĂ© la premiĂšre, et n’avait pas rĂ©ussi Ă  se coller aux autres patrouilles, puis a reçu l’ordre de coller au sol. Pierre Boillot voit la 3Ăšme escadrille passer au-dessus de celle Ă  laquelle il appartient, avant qu’elle ne disparaisse dans les nuages. Soudain c’est une cacophonie incomprĂ©hensible Ă  la radio mais nous percevons tout de mĂȘme qu’il doit se passer quelque chose de grave. Nous voyons presque aussitĂŽt un Morane qui sort des nuages en vrille, suivi d’un second et puis d’un autre encore. L’un d’eux qui fume assez fort se pose rapidement et plus loin, nous voyons un avion non identifiĂ© s’abattre en flammes. Que s’est-il donc passĂ© ?Les bombardiers signalĂ©s Ă©taient en rĂ©alitĂ© des Messerchmitt 110 
. [au nombre de 8] Ils sont arrivĂ©s au-dessus du terrain juste pour voir Ă©merger des nuages les avions de la 3Ăšme escadrille qui dans cette position incommode n’ont pratiquement rien pu faire pour parer leur rĂ©sultat de cet enguagement est sĂ©vĂšre et nous affecte beaucoup. ».RenĂ© Panhard, perdu, vole avec Lamblin vers St Dizier, rĂ©servoirs Ă  sec. Ils regagneront leur terrain la combat avec les Bf 110 a eu comme rĂ©sultats -le S/L Couillens, mortellement blessĂ©, s’écrase avec son appareil-le S/L Jeandet se place en bonne position pour tirer un Zestorer qu’il abat en flammes, mais doit atterrir car il est griĂšvement blessĂ©-le Cne Papin abat un autre Bf 110, en coopĂ©ration avec le Sgt Lefebvre probableLe groupe a abattu dans la journĂ©e 2 He 111 un sĂ»r, un probable et 2 Bf 110 un sĂ»r, un probableGC III/7 Vitry-le-François Vauclerc – MS. 406 Le terrain est bombardĂ© Ă  4h20 par 4 Do 17, dĂ©truisant 1 appareil et en endommageant 2 autres l’officier de service en avait Ă©tĂ© prĂ©venu 20 minutes plus tĂŽt, mais comme les logements ne sont pas Ă  cĂŽtĂ©, il Ă©tait alors trop 5h30, une patrouille triple Cptne Bouvarre, Sgt Bernardon, Cdt Arnoux dĂ©colle, juste aprĂšs le dĂ©part des Dornier. La DCA leur signale des He 111 isolĂ©s entre ChĂąlons et Vitry, si bien qu’ils les attaquent -AprĂšs deux passes, l’un des mitrailleurs touche l’appareil d’Arnoux qui a reçu plusieurs Ă©clats dans l’Ɠil. Le Cdt Arnoux se pose sur un mauvais terrain Ă  cause de son moteur endommagĂ© l’avion est incendiĂ© mais le pilote est Cptne Bouvarre Ă©puise ses munitions sur un autre bombardier qui finit apr lĂącher ses bombes, mais doit bientĂŽt abandonner la poursuite du fait du tir croisĂ© du peloton. Sur le retour, son appareil prend feu, il saute en parachute-le Sgt Bernardon, malgrĂ© ses tentatives, n’a pu participer au combat, vu l’enrayement de ses armesA 12h, une patrouille triple effectue une mission de couverture en coopĂ©ration avec les GC I/1 et GC III/ I/8 Velaine en Haye – MB 152 Lors du passage de Dorniers ou He 111 le matin, une patrouille dĂ©colle -Le cptne Astier abat un Do 17 sĂ»r, mais il est ensuite abattu par des Bf 110 le pilote est tuĂ©-D’autre part, le S/L Thollon et le Sgt-chef Liautard se sont adjugĂ©s un He 111 sĂ»r, tandis que le groupe a Ă©galement abattu un Bf 110 probable.A 12h, une patrouille simple escorte un potez 64 sur le secteur Chambley-Vigneule, et ne fait pas de mauvaises II/8 Calais-Mark – MB 152 Le S/L Dutey-Harispe raconte A l’aube du 10 mai 1940, je commande la patrouille d’alerte. Il fait encore nuit quand les bombardiers allemands attaquent le terrain de Calais. Les bombes commencent Ă  tomber et je donne l’ordre de mettre en route mon avion et celui de mon coĂ©quipier. Je mets prĂ©cipitament mon parachute lorsqu’un mĂ©canicien vient me dire Mon Lnt, vous pouvez l’enlever car ils ont fait la vidange ». Cela signifie que mon avion est pulvĂ©risĂ© et hĂ©las, l’adjudant [Lageat] qui se trouvait dans la carlingue pour effectuer la mise en route de mĂȘme que le soldat [Galliay] qui tournait la manivelle sont tuĂ©s tous les Ă©quipier, le sgt Honnorat, plus chanceux, rĂ©ussit Ă  dĂ©coller en slalomant Ă  travers les trous criblant le terrain. Il revient en annonçant qu’il a descendu un He 111 [victoire sĂ»re, abattu en participation avec le Sgt Durand du GC III/1]. »Le bombardement a dĂ©truit 3 appareils et en a endommagĂ© 9 autres, et a tuĂ© GC III/9 Lyon-Bron – MB 151 A 4h30, les pilotes doivent dĂ©coller en alerte pour faire face Ă  l’attaque de 9 He 111. La DCA entre tout de suite en action, et parvient Ă  s’adjuger une victoire. Les polonais, eux, n’obtiennent pas de victoire mais subissent de lourdes pertes 9 tuĂ©s, 17 blessĂ©s.DerniĂšre Ă©dition par fanavman le Sam 11 FĂ©v 2012 - 1040, Ă©ditĂ© 2 fois fanavmanMajorNombre de messages 1180Age 33Localisation CaenDate d'inscription 07/06/2009Sujet 10 Mai 1940 Dim 4 DĂ©c 2011 - 114 Patrouille DAT de OrlĂ©ans/CEAM OrlĂ©ans – MB 152, MB 174 AlertĂ©e par les tirs de DCA au-dessus de ChĂąteaudun, la patrouille d’alerte dĂ©colle contre les bombardiers -Le Lt Beau sera tuĂ©-de Rivals aura une victoire I/12 et II/12 Soissons-Saconin et Persan-Beaumont – LeO 451 8 appareils dĂ©collent Ă  11h pour dĂ©truire les ponts du canal Albert, mais ils doivent faire demi-tour car l’escorte de chasse n’est pas au LeO redĂ©collent Ă  17h05 avec le mĂȘme objectif, avec cette fois-ci avec une escorte de 18 MS. 406 des GC II/6 et GC III/3. Un des appareils du II/12 doit rentrer prĂ©maturemment pour cause de panne radio. Voici le rĂ©cit de la mission La frontiĂšre belge est franchie au-dessus de Jeumont-Erquelines. 
 L’objectif est en vue. Orliac appelle -Allo ! Coant !-Oui-Descends ta cuve-Bien ! 
.-Allez ! Pleins tubes !A ce moment, monte de la terre, des milliers, des millions de jets de feu des balles traçantes de la DCA ennemie. Devant l’escadre s’est dressĂ© un rideau de fer et de feu, serrĂ©, Ă©pais, immense, qui tisse et dĂ©ploie dans le ciel un mur infranchissable. Pleins gaz, en piquĂ© Ă  500m d’altitude, les avions Ă  cocardes ont foncĂ© sur l’objectif. Les balles traçantes montent vers les avions, les transpercent, sonnant dans les carlingues, dans les ailes comme une grĂȘle de fer. Les obus Ă©clatent de toutes parts, ouvrant des brĂšches dans l’acier des fuselages et des plans. 
Les bombes explosent au sol. Mais on ne peut pas viser. On ne voit rien que du feu qui monte toujours en traits serrĂ©s et redescend les balles traçantes qui giclent comme une pluie meurtriĂšre, Ă©pouvantable. 
.Un obus de la DCA ouvre la paroi de l’appareil de Knipping et Ă©clate dans un bruit terrible Ă  un mĂštre de Coant. Le pilote sent, dans sa main, les commandes inertes tout Ă  coup, l’avion continue son piquĂ© vertigineux vers la terre. 
 L’avion se redresse tout Ă  coup ; Knipping dĂ©gage. 
 On est sorti de l’enfer. Cela a durĂ© quelques secondes. On croirait que cela a durĂ© toute une crie -La chasse !60, 80, 100 messerschmitt 109 et 110 patrouillent dans le ciel en formations serrĂ©es. Les 110, au-dessus des nuages, profitent de l’attaque des 109 par les Morane, pour foncer sur les LeO. 
 Par une manouvre trĂšs habile, nos chasseurs obligent la chasse ennemie Ă  se disloquer. 
Les LeO en profitent pour filer en rase-mottes. Le sol glisse Ă  une vitesse crie tout Ă  coup -Attention ! On nous tire dessus !La sarabande infernale des balles traçantes et des obus recommence. L’enfer est revenu. On n’en sortira donc pas ! Il y en a donc de partout de cette DCA qui n’existait pas !L’avion vole comme un bolide dans la tourmente, la dĂ©passe, s’en Ă©loigne. C’est fini. » La DCA aura fait pas moins de 238 trous sur un des appareils, en quelques secondes. Au I/12, 2 des 6 appareils ne sont pas en Ă©tat de voler le n°63, bien que rentrĂ©, a la pointe avant dĂ©chiquetĂ©e par un obus, son Ă©quipage sera en partie capturĂ© les Lt Grandemy et S/C canonnier Ritz, qui se sont parachutĂ©s sur l’objectif, seront respectivement capturĂ© et portĂ© disparu. Son pilote, l’A/C Chamaud est blessĂ© au II/12 -le n°46 du II/12 est abattu presque Ă  bout portant par le tir d’un char, tuant l’A/C Moquelet chef de bord et le S/Lt cannonier Jacquet, blessant gravement le S/Lt pilote Morel qui dĂ©cĂšdera plus tard de ses blessures. Seul survivant, l’Adj-radio Natta a pu sauter en parachute mais sera fait n°43 est criblĂ© de balles il sera rĂ©parable-le n°45 s’écrase Ă  l’aterissage, son demi-train droit mis Ă  mal par un du n°40 voit son canonier l’adj AugĂ© blessĂ© d’une balle Ă  la jambe, et son aile gauche II/34 Roye-Amy – Amiot 143 et 354 Les 5 appareils dĂ©tachĂ©s Ă  Metz-Frescaty sont dĂ©truits lors de l’attaque allemande sur le terrain, effectuĂ©e Ă  3 avions effectueront une attaque sur MÖnchengladback, pendant laquelle un avion est touchĂ© par la flak, blessant le I/38 et GB II/38 Troyes-Barberey et Chaumont-Semouliers – Amiot 143 11 appareils effectuent une sortie sur l’Allemagne, et 2 appareils effectuent une reconnaissance sur la rĂ©gion de I/22 Metz-Frescaty – Potez Le terrain est l’objet d’un bombardement. La DCA rĂ©agit, et s’adjuge un Ju 87, mais le bombardement a endommagĂ© un la journĂ©e, 6 appareils effectuent des reconnaissances sur le Luxembourg et la Sarre un appareil est descendu par une patrouille de Bf 109, son Ă©quipage est II/33 ? – Potez Le terrain est l’objet d’un bombardement Ă  5h30, par 6 Do 17, qui dĂ©truit un Potez et en endommage 2 autres I/36 ? – Potez Un appareil effectue dans la soirĂ©e une mission de reconnaissance en vol rasant. L’appareil est endommagĂ© par la flak, et le pilote parvient Ă  le poser sur le terrain de Gueblange. Le cptne Larmier est fait II/36 Azelot – MB. 174 et Potez Vers 15h et 17h, le terrain est l’objet d’un bombardement 2 MB 174 et 2 Potez sont incendiĂ©s, un Potez est dĂ©truit et 5 sont II/52 Couvron – Potez Le terrain est l’objet d’un bombardement effectuĂ© par 6 Do 17 2 Potez sont incendiĂ©s, 2 sont sĂ©rieusement touchĂ©s, et 6 autres touchĂ©s de quelques 501 Fort-Mardyck – Potez Henri Moguez nous relate les faits de la journĂ©e Le 10 mai, un peu avant 4h du matin, le personnel du groupe est rĂ©veillĂ© par un violent tir de Tout le monde se lĂšve et sort ; dehors, c’est un vĂ©ritable feu d’artifice obus, fusĂ©es, balles traçantes. La gare de marchandises de Dunkerque est bombardĂ©e par l’aviation ennemie ; le terrain de Fort-Mardyck n’est pas atteint. »GAO 502 Courbes – Mureaux 117 et Potez Le 10 mai, peut-ĂȘtre parce qu’il est trĂšs bien dispersĂ© autour de son terrain de la FĂšre Courbes, le 502 n’est pas le soir, il reçoit l’ordre d’envoyer 3 Potez renforcer prĂšs de MeziĂšres le GR 2/551, qui n’a plus aucun appareil disponible. »GAO 505 Vertain – Potez Le terrain est l’objet d’un mitraillage par la chasse, qui incendie un 513 Belfort – Potez Le terrain est l’objet d’une attaque par la chasse ennemie ; le sgt Jacob est 516 ? – Potez et Potez 39 A l’aube, un bombardement allemand dĂ©truit 1 Potez et endommage 1 autre et 4 Potez 1/520 ? – Potez A 17h30, le terrain est l’objet d’une deuxiĂšme attaque, qui touche sĂ©rieusement 2 2/520 Challerange – Potez A 5h, le terrain est bombardĂ© par 5 appareils ennemis 2 avions sont 12h20, plusieurs appareils dĂ©collent pour un vol de reconnaissance d’élĂ©ments motorisĂ©s un appareil est dĂ©truit par la flak son Ă©quipage, en partie blessĂ©, est fait 548 ? – Potez et Mureaux 115 Lors de la seconde attaque allemande sur le terrain par 6 Bf 109, vers 17h, un Potez et un Mureaux 115 sont 2/551 Tournes-Belval – Potez 10 bombardiers dĂ©truisent ou endommagent tous les appareils du groupe ; aucun n’est 3/551 ? – Potez 2 Potez sont lĂ©gĂšrement touchĂ©s lors du bombadement du terrain par des He 111 et de son mitraillage par des Bf 4/551 ? – Potez A 4h55, un bombardement allemand enlĂšve au groupe 6 de ses 9 1 Berck – Loire-Nieuport 141 Le terrain est attaquĂ© par la Luftwaffe, mais le bombardement est inefficace car les appareils sont bien espacĂ©s. Cependant, le bombardement coĂ»te la vie Ă  Pasques, et 4 autres 3 Alprecht – Vought 156 A 4h30, 3 He 111 dĂ©truisent au sol les 12 Vought Ă©quipant l’escadrille, qui sont mĂ©ticuleusement rangĂ©s dans les hangars. Il n’y a cependant pas de blessĂ©s. Un Caudron est Ă©gualement Calais-Marck – Potez 631 Edouard Jozan, commandant de la 1Ăšre flotille de chasse, se souvient Dans la nuit du 9 au 10 mai 1940, l’état-major, les pilotes et le personnel de la 1Ăšre flotille de chasse de la Marine dormaient d’un sommeil paisible dans les cantonnements Ă  proximitĂ© du terrain de Calais-Marck. 
 Vers 3h45, dans ma chambre au village de Fort-Vert, je suis rĂ©veillĂ© par le ronronnement lointain et continu de nombreux avions. Je pense Ă  des avions anglais pouvant revenir de missions sur l’Allemagne. Mais ils sont nombreux, trĂšs nombreux, et leur cours sonore semble s’inflĂ©chir vers le sud. 
Nous voilĂąmes rassemblĂ©s dĂšs 4h15. 
 Un nouveau coup de tĂ©lĂ©phone du PC aĂ©ro d l’amiral Nord, Ă  Dunkerque, m’informe que notre terrain de Berck 
 Ă©tait bombardĂ©. 
 Il faut mettre en l’air le plus d’avions possible, vite, trĂšs vite, pour ne pas ĂȘtre dĂ©truits au sol. Mais ca n’est pas facile, car la 1Ăšre patrouille devait dĂ©coller Ă  6h, dans 1h30. 
Voila des avions qui se rapprochent, ils tournent autour du terrain, ce sont des bombardiers Heinkel. Ils cherchent le terrain, heureusement recouvert d’une lĂ©gĂšre brume matinale. Verront-ils nos lignes d’avions sans camouflage ? C’est commencĂ©, les premiĂšres bombes tombent sur la zone sud juste au moment oĂč le premier Bloch dĂ©colle. Et d’autres groupes approchent, dispersĂ©s, ils bombardent le milieu du terrain dans sa grande longueur et mitraillent nos mĂ©caniciens qui commencent Ă  lancer les moteurs. 
 La compagnie de dĂ©fense du terrain 6 canons de 20 se met enfin en action. Cette petite DCA rapprochĂ©e 
 Ă©largit la ronde des Heinkel, quelques-uns s’éloignent sur la mer et le prĂ©paratifs se terminent. L’enseigne de vaisseau Graignic dĂ©colle le premier, je le suis Ă  quelques minutes et, peu aprĂšs, l’enseigne de vaisseau Jacoubet, puis le Lnt de vaisseau Folliot. Pas d’accident au dĂ©collage 
Me voilĂ  en l’air, isolĂ©, chacun des pilotes s’étant prĂ©cipitĂ© sur les ennemis qu’il voyait. Je me dirige vers Gravelines pour intercepter les avions ennemis Ă  leur retour vers leurs bases. La voiture radio du terrain, maintenant armĂ©e, me prĂ©vient du passage de 2 avions ennemis sur le terrain, route au nord. Je me porte Ă  l’interception, et j’apperçois effectivement 2 Heinkel attaquĂ©s par un Potez c’est l’enseigne de vaisseau Jacoubet.PremiĂšre vision de feu, le Potez 63 me semble en vol de groupe dans le feu d’artifices de balles traçantes des mitrailleuses arriĂšre. Jacoubet dĂ©guage, Ă  moi maintenant. Je suis trĂšs tiré et je dĂ©guage un peu tĂŽt. Je gagne pĂ©niblement sur l’avant en prenant un peu de hauteur et j’attaque une seconde fois aprĂšs un virage en piquĂ© qui doit me mettre en bonne position. HĂ©las ! Je tombe trop haut et trop sur l’avant et je ne peux tirer que quelques cartouches au cours d’une visĂ©e voilĂ  trĂšs loin, au nord de Dunkerque et au large, toujouts seul. La radio me signale quelques ennemis remontant vers le nord. Je fais route au large de Mardyck et je vois un Heinkel isolĂ©. Nos routes sont inverses et dans la brume laiteuse oĂč air et mer se confondent, je peux le surprendre aprĂšs un retournement et pousser mon attaque jusqu’à bout portant. Mais que ces balles traçantes qui jaillissent Ă  l’arriĂšre du Heinkel peuvent ĂȘtre dĂ©sgrĂ©ables et avec quel acharnement keurs trajectoires lumineuses se dirigent tout droit vers mon front, entre les deux yeux ! Juste en fin de passe, plus d’obus, plus de cartouches, je dĂ©guage
et la fin de mes premiers combats. Je rallie le terrain, escortĂ© par la DCA de Dunkerque qui me prend pour un ennemi. ».De Scitivaux nous raconte, lui, comment il a vĂ©cu cette journĂ©e Le 10 mai, vers 4h du matin, nous entendĂźmes un ronflement immense dans le ciel et aussitĂŽt les bombres commencĂšrent Ă  tomber un peu partout, notament sur le terrain. 
A 5h, nous nous retrouvĂąmes tous au petit PC OpĂ©rations » pas rasĂ©s et certains mĂȘme encore en petite tenue. 
Ce matin-lĂ , le cptne de corvette Jozan 
, en robe de chambre, dĂ©colla le premier pour la premiĂšre opĂ©ration de chasse de l’aĂ©ronavale pendant cette guerre, s’attirant d’emblĂ©e le respect des fus tĂ©moin de notres premier combat, entre l’EV Jacoubet, attaquant par derriĂšre un bombardier ennemi qui rĂ©pondait. Les mitrailleuses crĂ©pitaient partout, sans aucun rĂ©sultat. C’était plutĂŽt surprenant pour un premier contact. Nous nous demandions d’oĂč venait que cette dĂ©bauche de munitions fut sans effet. Mais quand Jacoubet se posa, heureusement sans une Ă©gratinure, nous nous aperçûmes que son appariel Ă©tait criblĂ© de toutes 7h, avec pour Ă©quipier le maĂźtre-pilote Maulandi, je dĂ©collai pour escorter des avions torpilleurs LatĂ©coĂšre 298 [de la T2] 
 Au bout d’un quart d’heure, je me retrouvai seul Maulandi, par suite d’ennuis de moteurs, avait dĂ» rentrer Ă  Calais-Marck. Quant aux LatĂ©coĂšre, pour quelque raison que ce soit, ils n’étaient pas au remontai vers le nord jusqu’à Ijmuiden, longeant la cĂŽte Ă  2 ou 3 miles en mer. Et je croisai tout Ă  coup un Junkers 52, qui revenait sans doute de larguer des parachutisyes du Rotterdam. Je l’attaquai immĂ©diatement, mais mon armement Ă©tait tellement inssufisant que j’eus beaucoup de peine Ă  en avoir j’avais tout de mĂȘme vu mes rafales porter. Le Ju 52 finit par se dĂ©sagrĂ©ger peu Ă  peu et percuta la mer, 1000m plus bas. Mais il avait eu le temps de me toucher d’une balle en Ă©charpe dans le bras droit, qui me fallut donc que je m’arrache au spectacle des villes hollandaises en flammes 
 pour rentrer Ă  Calais, oĂč je me posais en zigzagant parmi les trous de bombes. De lĂ , je fus dirigĂ© directement sur lhĂŽpital militaire de Calais, oĂč je restai 11 jours, du 10 au 21 mai. »Le soir, au retour d’une mission de protection, les potez dispersent des He 111 qui s’apprĂȘtaient Ă  bombarder Calais-Marck, et les maĂźtres Maulandi et AndrĂšs en abattent Boulogne – LatĂ©coĂšre 298 Un latĂ© doit effectuer une reconnaissance des bouches de l’Escault, en protection d’opĂ©rations dans le cadre de la manouvre Dyle », et escortĂ© par deux Potez 631. Il abat un Ju 52, premiĂšre victoire de l’ de la journĂ©e pour l’ArmĂ©e de l’Air 49 avions allemands descendus par la chasse, 25 par la DCA, pour la perte d’une quinzaine de chasseurs et de 8 pilotes. La chasse allemande revendique, quant Ă  elle, 64 victoires, et 400 avions abattus. L’ArmĂ©e de l’air dĂ©plore 30 avions dĂ©truits au sol par l’attaque, sans compter les Pays-Bas 1Ăšre JaVa De Kooy – Fokker D. XXI 11 chasseurs combattent les He 111 et Ju 88 venus attaquer le secteur. Ils revendiquent une victoire, mais perdent l’un de leurs appareils du fait de la dĂ©fense concentrĂ©e de 3 de l’attaque de la deuxiĂšme vague, 8 D. XXI affrontent 9 Bf 109 du II./ Au final, 2 appareils aux croix noires sont abattus avec un tuĂ©, et un fait prisonnier L’un des fokker est dĂ©truit Ă  l’atterrissage, les autres derniĂšre attaque allemande dĂ©truira 3 de ceux qui restaient, alors en JaVa Schiphol – Fokker D. XXI et T. V A 03h50, des appareils dĂ©collent pour intercepter des Ju 88, sans rĂ©sultat. Par contre, des Fokker T. V qui ont eux, eux aussi, dĂ©collĂ©s pour ne pas ĂȘtre surpris sur la piste, revendiquent 2 avions abattus et 3 autres endommagĂ©s. Cependant, un seul avion rĂ©ussit Ă  se poser vu l’état catastrophique de la piste. Un des appareils, qui cherche Ă  se poser Ă  De Kooij, est abattu par erreur par la DCA hollandaise. Les D. XXI, de leur cĂŽtĂ©, ont affrontĂ© les Ju 88, sans succĂšs tandis que l’un d’eux est abattu par les mitrailleurs de l’attaque de la deuxiĂšme vague, les 4 D. XXI qui ont dĂ©collĂ© revendiquent la destruction d’un trimoteur Ju 52, pour la perte d’un des fin d’aprĂšs-midi, 6 chasseurs escortent des Fokker T. V pour l’attaque des troupes allemandes. Un chasseur est abattu au retour par les 109 et un autre doit atterrir en catastrophe, tandis qu’un chasseur Ă  croix noires est JaVa Waalhaven – Fokker G. 1A Les appareils dĂ©collent Ă  la rencontre des He 111 du KG 4 venus les attaquer. 3 appareils sont dĂ©truits au sol, mais 2 autres sont dĂ©jĂ  en l’ Sergeant-major Jan Buwalda abat l’appareil de tĂȘte de la formation transportant rien de moins que le Kommodore du KG 4 !. Il abat ensuite un second bombardier, mais il est pris Ă  partie par des Bf 109 et le pilote, blessĂ© Ă  l’Ɠil, opte pour un atterrissage sur le ventre-le Tweed-liutenant Kuipers attaque 3 He 111 qui viennent de bombarder l’usine Koolhoven. Il en abat un confirmĂ©, un probable puis il doit abandonner la poursuite du 3Ăšme suite Ă  des ennuis gravement touchĂ©s, les appareils doivent retourner se poser Ă  leur point de dĂ©part, oĂč ils sont part, les 6 derniers Fokker redĂ©collent pour faire face Ă  la deuxiĂšme vague, et abattent 1 He 111, 2 Ju 52, 1 Ju 87 et 3 Bf JaVa Bergen – Fokker G. 1A Les escadrilles sont surprises au sol par les bombardiers, si bien qu’un seul Fokker G. 1A dĂ©colle. Mais, de par la diffĂ©rence de vitesse, il perd le contact. Il se dirige vers les plages de Katwijk, oĂč il mitraille 3 Ju 52 de la KGzbV1. Du cĂŽtĂ© du terrain, on observe 3 G-1 dĂ©truits et 8 autres fortement et 3Ăšme Verk. Gr Hilversum et Gilze-Rijen puis Haamstede – Fokker C. V et FK 51 Au moins 2 Fokker C. V et 3 FK. 51 sont dĂ©truits par un bombardement allemand. 1 4 et 3 FK. 51 gagnent Middenmeer. Les 5 derniers C. V et le dernier FK. 51 se replient, eux, Ă  Haamstede, oĂč ils reçoivent 4 C. V en renfort. Ces appareils partent alors bombarder les Ju 52 Ă  Ypenburg, Valkenburg, Waalhaven et Katwijk au-dessus de Waalhaven, 2 appareils sont surpris par des Bf 109 et Ver. Va Bergen – Fokker C. X Les appareils Ă©tant dispersĂ©s dans les bois environnants, seuls 3 appareils sont perdus lors de l’attaque allemande ils Ă©taient en rĂ©vision et le toit de leur hangar s’est effondrĂ©. L’escadrille effectue deux missions de riposte dans la cours de la premiĂšre, 2 appareils attaquent Valkenburg et les plages de Katwijk ils incendient plusieurs Ju 52, mais la flak a raison de l’un des seconde mission est effectuĂ©e par 5 appareils, qui attaquent par surprise le terrain de Waalhaven. Ils sont cependant interceptĂ©s par des Bf 109, qui en abattent 2. Dans l’aprĂšs-midi, 4 autres appareils bombardent les ponts de Vliegtuig Afdeling Schiphol – Fokker T. V 4 appareils effectuent une mission de bombardement sur Ockenburg. Au retour, ils se heurtent Ă  des Bf 109, et l’un d’entre eux est abattu en Mer du Nord, puis un autre sera gravement endommagĂ© par la DCA 15h, 3 appareils dĂ©collent pour bombarder les troupes allemandes un Ă  Ockenburg et les autres Ă  Waalhaven, avec une escorte de 6 D. XXI. Mais deux tombent au retour sous les coups de Messer. Le dernier bombardement a, selon les Ă©quipages, dĂ©truit 4 Ju 52 au sol et un Ju 52 et un Bf 109 en veldleger Ypenburg – Fokker D. XXI et Douglas DB-8 8 chasseurs et 11 bombardiers rĂ©ussissent Ă  dĂ©coller avant le bombardement par les allemands du terrain proprement dit. Cependant, les bombes dĂ©truisent au sol un Fokker et un Northrop. Les chasseurs n’attaquent pas les bombardiers mais la deuxiĂšme vague, composĂ©e des transports chargĂ©s d’assurer la sĂ©curitĂ© des aĂ©rodromes proches de la capitale. Ils revendiquent au moins un Do 17, mais les Bf 110 d’escorte leurs infligent des pertes. Les douglas revendiquent Ă©galement un Ju 52, mais tous sont finalement abattus par les Zestorer d’ dernier D. XXI survivant attaque la deuxiĂšme vague, avec les 4 autres de la 2Ăšme JaVa, et revendiquent la destruction d’un trimoteur Ju 52, pour la perte d’un des de la Marine Luchtvaart Dienst Un Fokker T. VIII basĂ© Ă  Braasemermeer est abattu par un Bf 110 alors qu’il faisait de la reconnaissance aĂ©rienne du cĂŽtĂ© du Lac Braasemermeer, mais la DCA hollandaise le venge peu de temps aprĂšs en endommageant ou abattant son tard dans la journĂ©e, 4 T. VIII partent pour La Haye afin d’y recueillir les membres du gouvernement hollandais, mais tous sont interceptĂ©s par la Jagdwaffe, si bien qu’un seul hydravion peut mener Ă  bien sa mission, 2 de ses Ă©quipiers ayant Ă©tĂ© abattus et l’autre Belgique 1./I/1. AĂ© Deurne – Fairey Fox D’aprĂšs LĂ©on Paulet, Nous lançons un message lestĂ© sur Evere. ».1./I./2. AĂ© Scheffen/Diest – Gloster Gladiator Le terrain est bombardĂ© vers 04h32 par 3 He 111, puis mitraillĂ© par des Bf 110 et Do 17. Aucun appareil ne rĂ©ussit Ă  dĂ©coller. Un appareil a Ă©tĂ© dĂ©truit au sol. Peu aprĂšs l’attaque, la 3Ăšme section dĂ©colle et se retrouve nez Ă  nez avec 3 He 111, les obligeant Ă  dĂ©gager pour Ă©viter la AĂ© Scheffen/Diest – Hawker Hurricane Mk 1 Le terrain est bombardĂ© vers 04H32 par 3 He 111, puis mitraillĂ© par des Bf 110 et Do 17. Seuls deux appareils rĂ©ussissent Ă  dĂ©coller, dont un qui rĂ©ussi Ă  avoir une victoire probable une fois en l’air. L’attaque allemande a incendiĂ© 4 Hurricane et endommagĂ© 6 AĂ© et 3./I./3 AĂ© EvĂšre – Fairey Fox Les deux escadrilles se replient vers 4h sur le terrain de Neerhespen, mais des Bf 109 qui les y ont prĂ©cĂ©dĂ©s, dĂ©collent et endommagent 12 AĂ© EvĂšre – Fairey Battle L’escadrille quitte le terrain quelques minutes avant l’arrivĂ©e des bombardiers allemands, qui dĂ©truisent cependant 3 appareils qui y ont Ă©tĂ© laissĂ©s car ils ne sont pas en Ă©tat de vol. Peu aprĂšs leur atterrissage Ă  Belsele, les Battle sont bombardĂ©s par les allemands, qui dĂ©truisent un appareil. L’escadrille se replie sur AĂ© ST Trond – Renard R. 31 Un appareil effectue vers 08h00 une mission de reconnaissance au-dessus du canal Albert, mais la flak l’endommage AĂ© Vissenaken – Fairey Fox Le terrain est attaquĂ© en dĂ©but d’aprĂšs-midi, et 4 Fox sont AĂ© Nivelle – Fiat CR. 42 Le dĂ©collage des appareils pour contre-attaquer les vagues ennemies est retardĂ©, mais lors du premier bombardement du terrain par des Ju 87, tous les appareils sont dĂ©jĂ  en vol, vers Brustem. Cependant, les Ju 87 touchent deux appareils. Pendant le trajet, les appareils aperçoivent des Ju 52, et les engagent l’un est abattu, mais ils sont aussitĂŽt attaquĂ©s par des Bf peu plus tard, 5 Fiat dĂ©collent du nouvel aĂ©rodrome pour le protĂ©ger d’une attaque, et interceptent 2 Do 17. L’un est endommagĂ©, et l’autre devient une victoire probable. Mais les Fiat sont attaquĂ©s Ă  leur tour, par des Bf 109 qui en abattent un. Les belges font de mĂȘme, tandis qu’un autre Fiat doit se poser sur le ventre Ă  Aix la 8h25, un peloton de Fiat dĂ©colle pour une mission de protection d’un Renard D. 31, et ne rencontre pas d’ 9h50, 3 appareils escortent un Renard du 9./V./1., au-dessus de Maaseik. La flak se montre, mais il n’y a pas d’ midi, 3 appareils dĂ©collent pour une mission identique sur le canal Albert. Sur le retour, un Do 17 est revendiquĂ© par un des chasseurs. Mais les Fiat, qui se sont posĂ©s sur le terrain de Brustem, voient leur terrain attaquĂ© par un staffel de Bf 109 puis par des Ju 87. Ils dĂ©collent pour protĂ©ger l’aĂ©rodrome. La premiĂšre patrouille se frotte Ă  des Bf 109 un des Fiat est descendu, son pilote saute en parachute mais il est mortellement blessĂ© par une balle tirĂ©e du sol. Un autre Fiat endommage un Bf 109. La seconde patrouille attaque successivement un Do 17, des Bf 109 et un autre Do 17, ce dernier Ă©tant revendiquĂ©A 14h15, un avion de reconnaissance allemand survole le terrain, suivi une demi-heure plus tard par 2 Bf 109, qui touchent 2 Fiat. Un Fiat, de retour de mission, abat un Do avant 15h, ce sont des Ju 87B qui attaquent le terrain, mettant hors d’usage pas moins de 14 appareils, sur les 22 que compte le moins de 18 appareils seront donc dĂ©truits dans la AĂ© Goetsenhoven – Fairey Fox Un appareil est chargĂ© d’une mission de reconnaissance, qu’il effectue sans rencontrer d’ennemis. Le groupe, par ailleurs, n’effectuera pas moins de 7 missions de reconnaissance dans la journĂ©e, sans Et 6./III/2. AĂ© Nivelles – Fairey Fox Les appareils Ă©vacuent vers le terrain de Vissenaken. C’est de ce terrain qu’ils dĂ©collent vers 08h25 pour attaquer une formation de He 111. Mais ils sont pris Ă  partie par de nombreux Bf 109. Ils en abattent un, pour la perte de 3 appareils, 1 tuĂ© et 1 le combat, les Fox de protection du terrain se frottent de nouveau Ă  des Bf 109. L’un des biplans est abattu, 3 rentrent Ă  l’état de 11 heures, des Fox du 6./III./ sont chargĂ©s d’escorter un appareil de reconnaissance, mais ils ne font pas de mauvaises AĂ© Scheffen/Diest – Fairey Fox Le terrain est bombardĂ© vers 4h32 par 3 He 111, puis mitraillĂ© par des Bf 110 et Do 17. Les 7 appareils sont tous mitraillĂ©s au sol, en AĂ© Duras – Renard R. 31 Un appareil effectue Ă  8h25 une mission de reconnaissance, sous escorte de Fiat CR. 42, sans rencontrer d’ AĂ©, II./3. AĂ©, et III/3. AĂ© Evere – Fairey Fox et Fairey Battle L’aĂ©rodrome est attaquĂ© par des He 111. Les Battle rĂ©ussissent Ă  prendre l’air pour rejoindre Aalter, mais une formation de He 111 va les suivre pour finalement en abattre un. Les Fox, quant Ă  eux, rejoignent Neerhespen, mais y sont bombardĂ©s par des Do 17 qui leur infligent de lourdes les anglais N°40 Squadron Wyton, Angleterre - Bristol Bleinheim Le groupe effectue des missions de reconaissance au nord de Lek jusqu’à 9h15; il y perd un appareil au-dessus de Den Haag, tandis qu'un autre s'Ă©crase Ă  l' 16h50, 12 Bleinheim bombardent l'aĂ©rodrome capturĂ© d’Ypenburg. Les Bf 110 abattent 3 Squadron Wattisham - Bristol Bleinheim A 5h50, 12 Bleinheim bombardent les plages prĂšs de Den Haag. Aucune perte n'est Ă  Squadron Berry-au-Bac - Fairey Battle A partir de 9h30, 4 vagues de 8 appareils bombardent les colonnes allemandes entre Luxembourg et Dippach. Devant une flak redoutable, 13 appareils sont perdus, tandis que le reste revient dans un sale Squadron Manston - Bristol Bleinheim A 12h00, 6 Blenheim bombardent l'aĂ©rodrome de Waalhaven capturĂ©. Sur l'objectif, des Bf 110 interviennent, et seul un appareil peut regagner sa base. NIEUPORT 27MajorNombre de messages 661Age 44Localisation CHALON SUR SAONE LFLHDate d'inscription 23/11/2011Sujet Re 10 Mai 1940 Mar 6 DĂ©c 2011 - 055 Que d' infos, je suis surpris par tant de connaissance! fanavmanMajorNombre de messages 1180Age 33Localisation CaenDate d'inscription 07/06/2009Sujet Re 10 Mai 1940 Mar 6 DĂ©c 2011 - 1104 Citation Que d' infos, je suis surpris par tant de connaissance! Pas de conaissance, juste une bonne documentation, savoir croiser les travaux, et surtout du temps Ă  y consacrer JF00Caporal-chefNombre de messages 40Date d'inscription 09/02/2012Sujet Re 10 Mai 1940 Ven 10 FĂ©v 2012 - 2242 Super, bravo, gĂ©nial !Tu m'as Ă©conomisĂ© des heures ou des jours! de boulot Je vais lire tout ça et croiser avec ce dont je dispose, voir si tout colle. JF00Caporal-chefNombre de messages 40Date d'inscription 09/02/2012Sujet Re 10 Mai 1940 Ven 10 FĂ©v 2012 - 2248 N'y aurait-il pas une erreur dans la base du GC I/1 ?Tu indiques Marignane, et dans mes sources j'ai vu des missions qu'ils font en Belgique et dans le nord le 10 mai, je vois mal des faire Marseille-Tirlemont fanavmanMajorNombre de messages 1180Age 33Localisation CaenDate d'inscription 07/06/2009Sujet Re 10 Mai 1940 Sam 11 FĂ©v 2012 - 1040 Citation N'y aurait-il pas une erreur dans la base du GC I/1 ?Tu indiques Marignane, et dans mes sources j'ai vu des missions qu'ils font en Belgique et dans le nord le 10 mai, je vois mal des faire Marseille-Tirlemont Exact JF00Caporal-chefNombre de messages 40Date d'inscription 09/02/2012Sujet Re 10 Mai 1940 Sam 11 FĂ©v 2012 - 2126 Pas d'infos concernant les missions des unitĂ©s allemandes ?J'ai dĂ©jĂ  quelques infos sur certains bombardements, les batailles au sol que les KG ont appuyĂ© pratiquement toutes en fait , mais rien de trĂšs complet concernant leurs part quelques unes oĂč j'ai tout date, unitĂ©, objectif, appareils, il me manque soit l'unitĂ©, soit l'objectif prĂ©cis, et parfois mĂȘme la date !Si vous avez plus d'informations Ă  ce sujet, ça serait super fanavmanMajorNombre de messages 1180Age 33Localisation CaenDate d'inscription 07/06/2009Sujet Re 10 Mai 1940 Sam 11 FĂ©v 2012 - 2231 Citation Pas d'infos concernant les missions des unitĂ©s allemandes ?J'ai dĂ©jĂ  quelques infos sur certains bombardements, les batailles au sol que les KG ont appuyĂ© pratiquement toutes en fait , mais rien de trĂšs complet concernant leurs part quelques unes oĂč j'ai tout date, unitĂ©, objectif, appareils, il me manque soit l'unitĂ©, soit l'objectif prĂ©cis, et parfois mĂȘme la date !Si vous avez plus d'informations Ă  ce sujet, ça serait super Malheureusement, non. A l'origine, Manfred, qui fait partie de ceux qui avaient commencĂ© le sujet sur un autre post, avait la matiĂšre pour mais il m'a informĂ© qu'il a vendu toute sa documentation pour le sujet. Pour ma part, je n'ai que de la documentation sur la bataille de France du cĂŽtĂ© Français, et surtout sur la politique aĂ©ronautique militaire de la France, qui m'intĂ©resse plus aujourd'hui. JF00Caporal-chefNombre de messages 40Date d'inscription 09/02/2012Sujet Re 10 Mai 1940 Sam 11 FĂ©v 2012 - 2235 D'accord, merci quand mĂȘme pour le joli boulot cĂŽtĂ© je rĂ©colte des infos cĂŽtĂ© allemand, je l'ajouterais sur le forum, comme ça tout le monde pourra en profiter. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re 10 Mai 1940 10 Mai 1940 Page 1 sur 1 Sujets similaires» 29 mai 1940» 15 mai 1940» 13 mai 1940» 28 mai 1940» 14 mai 1940Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumAviation Ancienne Histoire de l'Aviation par pĂ©riodes 1930 - annĂ©es 1950 Campagnes de France et de Pologne La bataille de France au jour le jourSauter vers MapaVitry-le-François - Vauclerc Airport (LetiĆĄtě ĂșčelovĂ©) – detailnĂ­ mapa okolĂ­ (zĂĄkladnĂ­, turistickĂĄ, satelitnĂ­, panoramatickĂĄ, atd.), plĂĄnovĂĄnĂ­ trasy, GPS a mnoho dalĆĄĂ­ho na mapy.cz. À chaque histoire son commencement Dans les coulisses d'une histoire agitĂ©e Située à 15 minutes du Lac du Der en Champagne, aux portes du vignoble des Coteaux Vitryats, Vitry-le-François est une ville d’à peine 13 000 âmes et un petit coin de France sympa pour faire une halte reposante ! Lègue du souverain de France François 1er, l’histoire de Vitry-le- François commence en 1544, quand les troupes de Charles Quint dĂ©truisent Vitry-en-Perthois, place forte et capitale du Perthois. Le roi dĂ©cide alors de construire une citĂ© fortifiĂ©e Ă  quelques kilomĂštres, sur les rives de la Marne. Ainsi naĂźt Vitry-le-François. Le visage de la ville a profondément changé au cours des siècles et des aléas historiques. En 1896, les remparts et les fossĂ©s disparaissent pour permettre l’expansion de la citĂ©. Néanmoins, vous pouvez toujours y observer quelques curiosités de son passé. Par exemple, comment ne pas évoquer son plan de construction en damier imaginé dès la conception de la cité par Girolamo Marini, architecte italien. MalgrĂ© la destruction de la ville Ă  90% pendant le Seconde Guerre Mondiale, la reconstruction de la ville a permis de sauvegarder cette particularitĂ©. De nos jours, on peut encore observer cette géométrie des rues qui vous offre des vues dégagées et surprenantes. Les vues aĂ©riennes de Vitry-le-François sont d'ailleurs toujours impressionnantes. Plusieurs monuments ont Ă©galement pu ĂȘtre restaurĂ©s et font aujourd'hui partie de notre patrimoine historique. 3 lieux Ă  ne pas manquer Envie de découvrir notre ville plus en dĂ©tails ? Suivez-nous pour une visite guidée pleine de surprises ! Je rĂ©serve ma visite guidĂ©e Si vous souhaitez plonger dans le passĂ© de Vitry-le-François, le site internet regroupe de nombreuses photos et cartes postales anciennes. AlimentĂ© par de nombreux contributeurs, c'est une ressource prĂ©cieuse. wW2a.
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