Mort sur le Nil » est le film adapté du roman du même non d’Agatha Christie. Ce long métrage, projeté dans les cinémas depuis le 09 février a provoqué une vague de contestations. Plusieurs protestations, en faveur de la cause palestinienne, ont éclaté en Tunisie, poussant le ministère tunisien de la Culture à déprogrammer cette production.
Version FrançaiseSortie prévue le 2022-06-17127minutesGenreOrigineDramePolicierÉtat-UnisRéalisateurKenneth BranaghActeursKenneth Branagh,Tom Bateman, Annette BeningSynopsisLe détective Hercule Poirot enquête sur un meurtre qui a eu lieu à bord d'un navire de croisière. Il doit identifier l'assassin au milieu de plusieurs profils suspects dont trois individus imbriqués dans un triangle amoureux. Lesfilms à voir cette fin de semaine. Le Palace : À l’affiche mercredi : “Mort sur le Nil” adaptation du roman éponyme d’Agatha Christie par Kenneth Branagh, qui endosse également le Lorsque la dernière adaptation du Crime de l’Orient Express a vu le jour sur nos écrans, nous avons été éblouies par un tel exploit. En effet, comment la relecture d’une histoire qui n’a besoin que d’être déroulée pour se sublimer tant la précision de ses arcs est exemplaire peut être aussi foirée ? Un casting quatre étoiles où personne ne parvient à démontrer d’une once de justesse, une photographie insipide couplée à une mise en scène qui en fait des tas, appuie tout, tout le temps. L’arrogance du film, qui se prend pour un génie des temps moderne, est à mettre en miroir avec celle de Kenneth Branagh, qui malgré son rôle auto-casté d’Hercule Poirot est le véritable coupable ici. Le britannique a maintes fois prouvé que se mettre en scène lui confère un melon incroyable, la persuasion d’être la noblesse du cinéma incarnée, que nous retrouvons en tous points dans cette seconde adaptation, Mort sur le Nil. Pourtant, il n’y a qu’un seul génie dans la pièce, et si l’Académie n’est pas d’accord sur la féminisation du terme, nous nous risquerons à l’appeler une Agatha Christie. Cela dit, cette Mort sur le Nil n’est pas la proposition la plus brillante de l’autrice. Si le récit a du faire sensation en son temps, ce mystère a depuis trop été décliné, et ne confère pas le lot de surprises que L’orient express ou les Dix petits nègres – pour ne citer qu’eux – traînent avec eux. On ne peut par conséquent pas affirmer au/à la novice qu’iel sera a minima sublimée par l’histoire, celle-ci étant assez prévisible. C’est bien la mise en scène qui doit ici primer, et les choix de Branagh s’inscrivent dans la lignée de sa filmographie défaillante prétentieux et surfaits. À la photographie infecte, qui fait passer chaque plan comme sorti d’une chute de la dernière pub Chanel – encore que ces dernières ont une volonté visuelle – se mêlent des effets ridicules, que Branagh, dans ses envies de grandiloquence, n’a pas l’intelligence de minimiser. Ainsi, nous sommes contraintes de subir des panoramiques et autres plans d’ensemble sur un bateau numérique qui nous rappelle que Titanic n’a pas tant vieilli de ses 20 ans d’ancienneté, et l’incrustation du casting dans des fonds verts dégueulasses fait constamment tiquer. On pense à la scène des pyramides, où chaque champ/contre champ sur Poirot et Bouc », son ancien camarade de front aucune inquiétude, vous aurez droit à un flashback dont le noir et blanc fait redouter le pourtant attendu Belfast, pour vous conter cet origin story bien dispensable vous fera accélérer votre prochaine demande de devis chez l’ophtalmo. Pire, ce qui aurait pu apparaître comme un choix, la volonté de jouer d’un effet bling-bling pour caractériser cette croisière soi-disant parfaite histoire de pouvoir salir le grain à mesure que les meurtres et les faux semblants prennent le pas, devient une énième déception lorsque nous comprenons qu’aucune autre idée que ça doit clinquer » n’a traversé la tête du cinéaste, qui n’en peut plus de se pavaner sous tous les angles. Ça a coûté 90 millions, ça veut en faire des caisses et ça pique à chaque instant, bel exploit. Face à un cas d’école habituel, on se raccroche aux wagons qui restent, ici le casting. Malgré de faibles exigences, celles-ci ne sont tout de même pas comblées. L’ensemble est insipide et frôle le ridicule. Aux choix incompréhensibles de Russel Brand, Jennifer Saunders et Emma Mackey s’ajoute Gal Gadot, qui pour garder une certaine continuité dans la fadeur de ses performances ne compte pas enfin briller. Son seul avantage est d’incarner Linnet Ridgeway-Doyle, première victime qui lance le cluedo. À l’instar de Johnny Depp dans l’Orient Express, ce sont celleux qui veulent jouer le moins qui partent les premieres. Hors des polémiques qui les entourent, les habituellement agréables Laetitia Wright et Armie Hammer sont à la ramasse, leurs personnages étant sous-exploités ou devant s’esclaffer dans de rares moments d’éclats, qui les précipitent dans le surjeu. Seule à mener la barque, Annette Benning a le mérite de péter la classe, ce que visiblement Branagh a compris, bien que ce soit la seule chose qu’il choisisse d’accorder à un personnage qui pourrait apparaître bien plus complexe. Trop sérieux pour obtenir le charme d’autres whodunit, pas assez appliqué pour clamer le même sérieux, le tout est un bien étrange mélange, difficile à supporter. Selon une partie de la rédaction, Belfast, qui arrive sous peu, rappelle que lorsque Kenneth Branagh est impliqué dans un récit intimiste, il parfait ses efforts. Peut-être faudrait-il pour lui arrêter de jouer dans une cour qui n’est pas la sienne, tant il enchaîne les désillusions et moments de gêne. Mort sur le Nil n’est pas pire que certaines sorties de route qui nous ont apporté de rares moments d’hilarité – The Ryan Initiative en tête –, mais n’est pas mieux non plus. La réunion d’instagrameurses en croisière vers Dubaï l’insipide dure 2h de trop, et en voir quelques-unes se faire zigouiller n’est qu’une maigre consolation. Mort sur le Nil, de Kenneth Branagh. Écrit par Michael Green, d’après le roman d’Agatha le 9 février 2022| Φаժαве лሓνиνо | ሊα звиփθφխпα | Υψеբαбባб ፅыδ иፆезвθри |
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